La femme du Ve – Douglas Kennedy (Pocket)

Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d’université, Harry Ricks n’a plus grand-chose à
perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d’aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l’intellectuel
américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il rencontre Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le
jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu’Harry ignore encore, de dangers… (04 Sept.)

Lu par Caroline, Tamara, Dominique Poursin, Laure.



L’innocence
– Tracy Chevalier (Folio)

Londres, 1792. Thomas Kellaway, ébéniste de son état, prend à la lettre l’invitation de Philip Astley, directeur de cirque du même nom, et part
tenter sa chance à Londres. Mais passer de Piddletown à Lambeth n’est pas sans conséquence pour ses enfants. Ils ouvrent de grands yeux sur la ville tumultueuse et impitoyable que la jeune
Londonienne délurée Maggie entreprend de leur faire connaître. William Blake, leur voisin, graveur et poète, sera le guide spirituel des adolescents tandis qu’ils franchissent le chaotique et
exaltant passage de l'”innocence” à l'”expérience”. Un voyage initiatique dans le Londres de la fin du XVIIIe siècle, en marge d’une société déboussolée par les échos sanglants de la Révolution
française. Dans L’innocence, roman à la fois épique et lyrique, Tracy Chevalier ressuscite le Londres du XVIIIe avec la même pertinence et la même poésie que le Delft du XVIIe de La
jeune fille à la perle
. (11 sept.)

Lu par Joëlle, Gambadou.




La batarde d’Istanbul
– Elif Chafak (10/18)

Enchevêtrant la comédie au drame et le passé au présent, Elif Shafak raconte les pérégrinations de quatre générations de femmes et dresse un
portrait saisissant de la Turquie contemporaine, de ses contradictions et de ses blessures. Chez les Kazanci, Turcs d’Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l’amour et
parlent avec les djinn, tandis que les hommes s’envolent trop tôt – pour l’au-delà ou pour l’Amérique, comme l’oncle Mustafa. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux États-Unis dans les
années 1920, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé
Mustafa suscitent l’indignation générale. Quand, à l’âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d’où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est
hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L’amitié naissante d’Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la ” bâtarde “, va faire voler en éclats les secrets les mieux
gardés…

Lu par KathelPapillon, Amanda, Laure.


Blanche et Marie – Per Olov Enquist (Le livre de poche)

Après avoir été enfermée à l’hôpital de la Salpêtrière, livrée aux assiduités et aux expérimentations du professeur Charcot, le
grand spécialiste de l’hystérie des femmes, Blanche Wittman devient l’assistante de Marie Curie. Celle-ci, plongée dans ses recherches, détentrice d’un premier prix Nobel puis d’un second, entame
après son veuvage une liaison avec Paul Langevin. Le scandale que suscite cette relation va l’obliger à l’exil. Désespérée, elle se confieà Blanche, car des années de travail scientifique n’ont
pas réussi à tuer l’amoureuse en elle…
Utilisant librement certains faits ainsi que les carnets – fictifs ou réels – de Blanche, Per
Olov Enquist fait revivre ces deux magnifiques personnages de femmes, prises entre passion et recherche, enfermement et écriture.

Lu par SentinelleLorraine,
Agapanthe, Yspaddaden.


Snobs – Julian Fellowes (Le livre de poche)

Quand Edith Lavery, une jeune roturière pleine d’ambition, conquiert le cœur d’un des célibataires les plus convoités de l’aristocratie
anglaise, le comte Charles Broughton, sa mère et elle sont folles de joie. Une fois devenue comtesse Broughton, elle ne tarde pas à se lasser des interminables parties de chasse et des thés de
bienfaisance chapeautés par sa terrible belle-mère, Googie. C’est alors qu’elle tombe dans les bras de Simon Russel, un acteur de seconde zone… D’une intrigue classique à mi-chemin entre
Cendrillon et Madame Bovary, Julian Fellowes tire une satire réjouissante des mœurs de l’aristocratie anglaise.

Lu par Clarabel.




La fille sans qualités
– Julie Zeh (Babel)

Dans le microcosme d’un lycée privé fréquenté par des jeunes gens fortunés, Juli Zeh campe l’engrenage implacable qui
conduit deux adolescents à exercer un chantage sordide mêlant sadisme et perversion sur l’un de leurs professeurs.

Lu par Clochette, Sylvie.





Un goût de rouille et d’os
– Craig Davidson (Points)

Un goût de rouille et d’os, c’est l’amère saveur du sang dans la bouche. Quand Eddie se fracture les os des mains, sa carrière de boxeur semble
finie. Hanté par un dramatique accident dont il se sent responsable, il se lance dans les combats clandestins pour racheter sa faute… Un personnage parmi d’autres, brisés par la vie, inoubliables
de justesse, qui composent ce magnifique recueil.

Lu par Joëlle, Yvon.

Voir aussi les romans
francophones

3 Comments on Sorties poches septembre 2008 (romans étrangers)

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