La déesse des petites victoires -Yannick Grannec (Pocket, 2 janvier)

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

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Beautiful Bastard – Christina Lauren (Pocket, 2 janvier)

Brillante et déterminée, Chloé n’a qu’un problème dans la vie : son boss, Bennett, revenu prendre les rennes de l’entreprise familiale de Chicago après un séjour en France. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est odieux mais… magnétique.
Bennett, lui, découvre en sa collaboratrice une jeune femme aussi ravissante qu’exaspérante, et qui n’entend rien sacrifier à sa carrière.
Entre eux, c’est l’affrontement immédiat, mais aussi le désir obsédant, dévastateur. Ensemble, ils vont enfreindre une à une toutes les règles qu’ils s’étaient imposées. À une seule fin : se posséder…

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Série Z – JM Erre (Pocket, 2 janvier)

Les séries Z n’ont aucun secret pour lui. Monstres improbables – zombies en mousse, extraterrestres en carton –, acteurs has been et nanars bon marché, Félix connaît ce monde sur le bout des doigts.  C’est en puisant son inspiration dans cet univers de quatrième zone qu’il vient de mettre un point final à son premier scénario : l’histoire d’une maison de retraite ou les crimes se multiplient. Les ennuis commencent quand la réalité se met à dépasser la fiction : on déplore un mort à la Niche Saint-Luc. Puis un autre… Alors, vrais ou faux cadavres ?

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Orgueils et préjugés et zombies – Seth Grahame Smith (Pocket, 9 janvier)

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin, des cœurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d’Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l’entraînement des demoiselles Bennet ? Les sœurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Surtout, le chef-d’œuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?

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La vie rêvée d’Ernesto G. de Jean Michel Guenassia (Le livre de poche,  8 janvier)

1910-2010. Prague, Alger, Paris. Nous suivons la traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif praguois, des guinguettes de Joinville à la peste d’Alger, de la guerre à l’effondrement communiste. Ses amours, ses engagements, ses désillusions sont contés à travers les tourmentes de l’Histoire. Et surtout, la rencontre qui bouleversa sa vie, celle qu’il fit un jour de 1966 avec un révolutionnaire cubain, un certain Ernesto G., échoué dans la campagne tchèque après sa déroute africaine.

Dans la lignée du Club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia retrace le parcours insolite d’un héros malgré lui. On retrouve l’efficacité de son talent romanesque dans cette fresque captivante et nostalgique, où se confondent l’Histoire et l’intime.

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L’amour dans l’âme de Daphné Du Maurier (Le livre de poche, 8 janvier)

Dans le premier roman de Daphné du Maurier, qui parut en France en 1950 sous le titre La Chaîne d’amour, la mer, fascinante et cruelle, occupe une place centrale. Elle lie tous les membres de la famille Coombe, installée à Plyn, un port de la côte sud des Cornouailles ; sur un siècle et quatre générations, se déroule le destin de femmes insoumises et d’hommes sauvages, navigateurs ou charpentiers de marine, qui tous ont le visage tourné vers les flots… Amours, haines, vengeances et trahisons, Daphné du Maurier excelle dans la peinture des passions humaines.

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Le bouc émissaire de Daphné Du Maurier (Le livre de poche, 8 janvier)

John, un historien anglais en vacances en France, rencontre au Mans par hasard son sosie parfait, Jean de Gué. Les deux hommes font connaissance : l’un est solitaire, sans famille, l’autre, épicurien désinvolte, se plaint de la sienne qui l’étouffe. Le lendemain matin, John se réveille, vêtu des affaires de Jean, qui a disparu. À la porte, le chauffeur l’attend pour le ramener au château. John prend alors la place de Jean… Comme dans Rebecca, on retrouve dans ce livre la cruauté, l’étrangeté et l’art du suspense de Daphné du Maurier.

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  Barbe-bleue d’Amélie Nothomb (Le livre de poche, 3 janvier)

« La colocataire est la femme idéale. » A. N.

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Ce que savait Jennie de Gérard Mordillat (Le livre de poche, 3 janvier)

À vingt-trois ans, Jennie n’a qu’un but dans la vie : réunir ses sœurs et son frère dispersés dans des familles d’accueil et un foyer afin de les emmener voir la mer depuis les falaises d’Étretat. Au cours de cette quête à travers la France, Jennie va rencontrer Quincy, un acteur qui ne veut plus l’être. Lui aussi est animé d’une volonté sans faille : venger le suicide de sa mère.  Unis face au pire et portés par une détermination farouche, ces amants tragiques mettront tout en œuvre pour parvenir à leurs fins. Un récit incarné par une héroïne bouleversante et sublime, où l’espoir mène tout droit à la folie.

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 Lucky Girls de Nell Freudenberger (10-18, 2 janvier)

 es héroïnes de ce recueil sont toutes issues de milieux aisés. Elles s’expa­trient à Delhi, Bangkok, Bombay… s’y installent, épousent les coutumes locales, y cherchent les repères qui leur manquent dans leur pays, au sein de leurs propres familles. Cinq nouvelles empreintes d’une sensation de flottement, de déplacement. Cinq héroïnes pour qui l’exil sert de révélateur sur les relations qu’elles entretiennent avec leur entourage proche. Nell Freudenberger explore l’at­tachement de ses personnages à leurs pays adoptifs, un attachement souvent plus profond et passionnel que leurs liens familiaux.

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Le roi n’a pas sommeil de Cécile Coulon (Points, 9 janvier)

Thomas Hogan aura pourtant tout fait pour exorciser ses démons ? les mêmes qui torturaient déjà son père. Quand a-t-il basculé ? Lorsque Paul l’a trahi pour rejoindre la bande de Calvin ? Lorsqu’il a découvert le Blue Budd, le poker et l’alcool de poire ? Lorsque Donna l’a entraîné naïvement derrière la scierie ?

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Toutes ces vies qu’on abandonne de Virginie Ollagnier (Points, 9 janvier)

En 1918, l’armistice est signé, mais les trains continuent à ramener du front des hommes meurtris. L’un d’eux, soldat anonyme au visage émacié, semble ne pas vouloir se réveiller. Est-ce l’étrange beauté de ce corps muet qui éveille les sentiments de Claire ? Ou sa détermination à soulager les souffrances ? De confessions timides en aveux fervents, la jeune infirmière et l’inconnu se découvrent…

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De là, on voit la mer – Philippe Besson (10-18, 9 janvier)

Louise, 40 ans, part s’installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire ou règne une chaleur écrasante, tout l’enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l’incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s’occupe de la maison. Louise n’a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l’histoire d’une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement. Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C’est Luca, le fils de Graziella. Élève à l’Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n’aurait pu envisager d’être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l’été. Au moment ou elle cède à la sensualité de ce corps qui l’attire, elle apprend qu’un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l’instant est venu d’affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu’en soient les conséquences…

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3 Comments on Sorties poches – janvier 2014

  1. Deux Daphné du Maurier!! Je trouve un peu dommage qu’ils aient changé le titre, j’avais beaucoup aimé ce roman. Je ne connaissais par contre pas le bouc émissaire, c’est donc noté! Et puis dans cette liste je conseillerai le Guenassia, je l’ai beaucoup aimé.

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