
This is not a love song de Jean Philippe Blondel
Vincent a la quarantaine conquérante de ceux qui ont su se faire une place au soleil, loin de la “lose” de leurs années de jeunesse. Jusqu’à ce mois de juillet où il revient dans sa ville natale, dix ans après l’avoir fuie sans un regard pour ceux qu’il laissait derrière lui. (Pocket, 03/09)Lu par Laurence, Laure, Caroline, Amy, Papillon, Clarabel, Anne, Tamara
L’homme que l’on prenait pour un autre de Joel Egloff
Lu par Clarabel, Anne, Valdebaz
Les normales saisonnières de Pierre Pelot
Itinéraire énigmatique d’un chasseur ? Tempête sous un crâne ? (Pocket, 03/09)

La première marche d’Isabelle Minière
Lu par Laure, InColdBlog, Clarabel
Le boulevard périphérique d’Henry Bauchau
Paris, 1980. Alors qu’il ” accompagne ” sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se
souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l’a initié à l’escalade et au dépassement de la peur, avant d’entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi – le colonel Shadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s’est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse – héroïque, peut-être – de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l’hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l’anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d’incertitude et pourtant d’espérance… L’ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l’énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu’à sa plus ultime mise à nu, l’amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle. (Babel)
Lu par Cathe, Sentinelle, Dda, Liliba, Sylvie, Loic, Sylire, Bellesahi, Erzebeth, Keisha, Lorraine
Dans la foule de Laurent Mauvignier
Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto
L’un a une barbe de quelques jours, l’autre de millions d’années.
L’un vit sur terre, l’autre dans les nuages.
L’un est vendeur dans un sex-shop, l’autre a un métier qui réclame le don d’ubiquité.
L’un n’a pas beaucoup d’amis, l’autre aimerait parfois se faire oublier d’eux…
Vous ne voyez toujours pas de qui il s’agit ?
Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami ?
(Pocket)
Lu par Laconteuse
Les accommodements raisonnables de Jean Paul Dubois
Jean-Paul Dubois retrouve le souffle romanesque d’ Une Vie française dans ce livre qui devrait enthousiasmer ses fans. Aucun des « fondamentaux » ne manque à l’appel : Toulouse, un anti-héros (Paul Stern) et son épouse (Anna), un père encombrant, l’actuel président de la République, l’Amérique, les bateaux, les petits-enfants, etc. Cette fois, Jean-Paul Dubois nous conduit à Hollywood. Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake. En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel. Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale. Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…Une femme fascinante et dangereuse. Après un détour par le comique ( Monsieur Tanner) et l’inquiétante étrangeté ( Hommes entre eux ), Jean-Paul Dubois a écrit le grand roman que nous attendions. Tragique et drôle, jetant sur son époque un regard lucide, ce livre de la maturité garde néanmoins le charme des héros de Jean-Paul Dubois, éternels adolescents écartelés entre leur amour de la vie et leur sens aigu de la culpabilité. (Points Seuil)
Le village de l’allemand de Boualem Sansal
Lu par Amanda, Anna Blume, Alienor, Keisha, Dasola, Catherine, Antigone
Les enfants de l’empereur de Claire Messud
Lu par Clochette, Enna, Cuné.
Gomorra de Roberto Saviano
Lu par Alienor, Melle Curieuse

La vie rêvée des plantes de Lee Seung-u
Jeannette Walls est connue du Tout New York : chroniqueuse mondaine, elle évolue dans le monde des célébrités. Qui pourrait imaginer qu’elle a passé ses premières années dans la misère la plus sordide? – que son enfance a été une lutte continuelle pour survivre, marquée par un père et une mère d’une excentricité absolue? Amoureux des arts et des lettres, sublimes de fantaisie, les parents Walls sont aussi des marginaux d’un égoïsme criminel. Mathématicien et bricoleur inspiré, le père caresse un rêve fou : bâtir une maison de verre dans le désert. Mais il noie ses projets dans l’alcool. La mère écrit, peint, déclame de la poésie. Son bien-être ne l’intéresse pas. Celui de sa progéniture non plus. Fuyant la misère, la famille doit sillonner l’Amérique. En permanence, les enfants Walls sont confrontés au froid, à la faim, au danger. Jeannette Walls raconte l’histoire poignante de son enfance – une enfance nourrie aux mythes des années 1960: le rejet de la société de consommation, le culte de la nature, le retour à la vie des pionniers… Mais son récit est avant tout le chant d’amour hors du commun d’une petite fille pour ses parents. Bouleversant d’authenticité et de générosité, Le Château de verre a déjà touché des millions de lecteurs. (Pocket, 17/09)
Lu par Anna Blume, Antigone, Stéphanie, Amanda
Fleur de glace de Kitty Sewell
Les morsures de l’ombre de Karine Giebel
Lu par Julien, Laure
Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra
Algérie, années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noir. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s’appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance… Pocket, 03/09
Lu par Amanda, Cerisia, Midola
Les grandes espérances du jeune Bedlam de George Hagen
À l’aube du XXe siècle, de Londres à l’Afrique du Sud en passant par Edimbourg, les aventures tragi-comiques d’un héros irrésistible. Un roman d’apprentissage en hommage à Dickens, une chronique familiale loufoque, foisonnante et enlevée, portée par le souffle et la prose lumineuse de George Hagen, l’auteur de La Famille Lament. Ni ses origines obscures ni son enfance passée dans les ruelles du quartier misérable de Vauxhall n’ont réussi à entamer l’optimisme de Tom Bedlam, gamin débrouillard, loyal et courageux. Une série de coups du sort, la réapparition de son comédien raté de père, l’arrivée d’un mystérieux bienfaiteur, et le destin de Tom va prendre un tour inattendu. Précipité sur les bancs du lugubre pensionnat de Hammer Hall, puis envoyé à l’école de médecine d’Edimbourg, il s’embarque pour l’Afrique du Sud, et épouse sur le pont du bateau sa fiancée, Lizzie, la future mère de ses trois tornades de filles et du petit dernier, Arthur… Des hôpitaux de campagne de la guerre des Boers aux tranchées de la Première Guerre mondiale, de secrets de famille en révélations, de vengeances en réconciliations, l’aventure familiale continue, au fil d’existences ballottées par la marche irréversible du siècle… 10/18, 17/09
Voir mon billet, ainsi que celui de Keisha.
L’affaire de Road Hill House de Kate Summerscale
Au lendemain d’une nuit pourtant bien calme, Saville Kent, cinq ans, disparaît. Sous le choc, les habitants de cette grande demeure du Wilthshire doivent faire face à deux évidences : l’enfant a été assassiné et le meurtrier est forcément l’un d’entre eux. Aussitôt, les rumeurs vont bon train. La presse, alors en plein essor, s’en fait un large écho. L’ensemble de la nation se passionne pour l’affaire. L’enquête piétine jusqu’à ce que Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, prenne les choses en main. (10/18, 17/09)
Lu par Clochette, Antigone, Anna Blume, Loutarwen, Amanda, Joelle, Enna, Yspaddaden
Bonbon palace d’Elif Shafak
Bienvenue à Bonbon Palace ! Jadis bâti par un riche Russe pour son épouse dépressive dont le regard vide ne s’allumait plus qu’à la vue de friandises, cet immeuble d’Istanbul semblait promis à un avenir paisible… Pourtant, si l’édifice a gardé son élégance d’antan, il est aujourd’hui infesté par la vermine et les ordures, au grand dam de ses habitants. Et les coups de sang ne sont pas rares à Bonbon Palace ! Appartements après appartements, le numéro 8 de la rue Jurnal se fait le témoin des vicissitudes de ses occupants : le religieux gérant Hadji Hadji ; la desperate housewife Nadja ; la cafardeuse Maîtresse bleue ; ou encore les jumeaux coiffeurs Djemal et Djelal…. Après “La Bâtarde d’Istanbul”, Elif Shafak, conteuse hors pair, s’empare des contrastes de la société turque contemporaine pour composer une inoubliable galerie de portraits. (10/18, 17/09)
Lu par Amanda, Naina

Noir de lune d’Alice Sebold
Dès la première ligne, Helen Knightly avoue. Il y a bien eu meurtre. Que sa mère ait été sénile et méchante ne change rien. Tout au long des vingt-quatre heures qui vont suivre, Helen louvoie entre ses souvenirs et la réalité, pour tenter de comprendre, pour tenter de survivre… Surgissent les images
d’une enfance bizarre passée auprès d’une femme belle et démente, impitoyable et fragile, qui s’immerge lentement dans la maladie pour mieux punir son mari. Nous voilà pris à notre tour au piège
de l’amour-haine qu’Helen voue à cette mère aux allures d’idole destructrice. Son angoisse devient notre angoisse : que faire du corps ? où trouver un complice ? faut-il quitter la ville ? se
tuer ? Le suspense est intolérable : on ne lâche pas Noir de lune avant le tout dernier paragraphe. (J’ai lu, 02/09)
Lu par Chaperlipopette

Histoire de Lisey de Stephen King
Pendant vingt-cinq ans, Lisey a partagé les secrets et les angoisses de son mari. Romancier célèbre, Scott Landon était un homme extrêmement complexe et tourmenté. Il avait tenté de lui ouvrir la
porte du lieu, à la fois terrifiant et salvateur, où il puisait son inspiration. À sa mort, désemparée, Lisey s’immerge dans les papiers laissés par Scott, s’enfonçant toujours plus loin dans les ténèbres qu’il fréquentait… Histoire de Lisey est le roman le plus personnel et le plus puissant de Stephen King. Une histoire troublante, obsessionnelle, bouleversante, mais aussi une réflexion fascinante sur les sources de la création, la tentation de la folie et le langage secret de l’amour. Un chef-d’œuvre. (Le livre de poche)
Lu par Cuné, Arsenik
J’ai acheté “Le boulevard périphérique” et j’ai failli acheter “L’histoire de Lisey”…
rien que pour la référence au morceau culte de P.I.L., je lirai le Blondel.
Génial ! Non seulement nous sommes grâce à toi au courant des parutions poches, mais en plus tu as rajouté les liens des lecteurs précédents, bravo, quel boulot !
je n’ai lu que le boulevard périphérique…j’ai du retard !
J’ai noté : La dernière marche.. et c’est tout car ma LAL est immense !
3 titres lus pour le prix elle dans ta sélection de sorties !!…Je ne me souvenais même pas avoir lu “le village de l’allemand” qui ne m’avait pas autant plu qu’à Amanda. “le château de verre” est magnifique et “l’affaire de road Hill House” terriblement intéressante !!
j’ai énormément aimé Le village de l’allemand 😉
Voilà qui ne risque pas d’arranger ma PAL, merci pour ce compte-rendu mensuel très intéressant 😉
Les deux premiers 10/18 sont pour moi !
Super ! J’en ai noté 3, à savoir L’homme que l’on prenait pour un autre, Histoire de Lisey et Le château de verre.
J’espère mes sélections au top !