A la mort de son père, Maria Merryweather quitte Londres avec sa gouvernante pour s’installer au manoir de Moonacre, chez son oncle, Sir Benjamin. Ce dernier l’accueille avec beaucoup de chaleur et d’attention, et la jeune fille tombe tout de suite sous le charme de son nouvel environnement, bien qu’il s’y passe des choses très étranges. Son oncle lui même semble cacher beaucoup de secrets: Pourquoi n’a t’elle pas le droit de s’approcher de la baie de Merryweather ou de la foret de pins? Pourquoi aucune femme n’a t’elle mis les pieds au manoir depuis plus de vingt ans? Maria va découvrir qu’une malédiction plane sur sa famille depuis de nombreuses générations.
Paru en 1946 sous le titre “The little white horse” (Le cheval d’argent), ce roman est un classique de la littérature anglo-saxonne, récemment adapté au cinéma (ce qui explique le changement de titre). C’est un livre taillé sur mesure pour les petites filles: On y trouve une chambre de princesse, de jolies robes, et des animaux fabuleux (Un énorme chien, un chat très malin, un gentil cheval, un lièvre, une licorne…). L’ensemble ne manque pas d’un certain charme un peu démodé, les personnages sont attachants, avec une mention spéciale à Miss Heliotrope, la gouvernante qui souffre de terribles maux d’estomac, et au virevoltant cuisinier Marmaduke Scarlet. Malheureusement l’ensemble a beaucoup de défauts: un style épouvantable, surtout dans les premières pages où tout n’est que “joie”, “enchantement” et “émerveillement”, des descriptions interminables, une histoire un peu fade et bien trop prévisible. C’est mignon, plein de bons sentiments, mais si vous avez plus de dix ans vous risquez de vous ennuyer ferme!
Hachette 2009, 333 pages, 12,90€
L’avis de Lou, plus indulgente que moi, meme si elle regrette “quelques moments terribles de “bisounours’itude”!