Mois : août 2012

[Roman] L’attachement – Florence Noiville

Anna, une jeune étudiante en médecine, a perdu sa mère quelques années plus tôt dans un accident de voiture. Dans  la chambre de jeune fille de celle-ci elle découvre des lettres témoignant de la relation que Marie a entretenue avant son mariage avec son ancien professeur de lettres, marié et bien  plus âgé qu’elle. Ayant peu connu sa mère, Anna veut en savoir plus sur cette relation et interroge son entourage, sa grand-mère, sa tante, les amis d’enfance de Marie, qui chacun ont une vision différente de cette histoire d’amour.

Comme un puzzle une fille tente de recoller les morceaux de sa mère disparue. Son histoire d’amour avec son professeur n’était il qu’une provocation adolescente? La bouée de sauvetage d’une jeune fille perdue? Ou une sincère et grande histoire d’amour? De Florence Noiville j’avais lu La donation en 2007, où déjà il était question de filiation et de la relation entre une mère et sa fille (Une jeune femme s’interrogeait sur la dépression de sa mère, sur la façon dont elle avait marqué sa vie et sur le lourd héritage qu’elle constituait).

Ici encore j’ai surtout été séduite par l’écriture, c’est le genre de livre qu’on hérisse de post-it Garcinia Mangostana pour se souvenir de tel passage ou tel passage. Portant moi-même des lunettes, j’ai particulièrement aimé les passages sur la myopie: “Quand j’étais petite – je devais avoir 4 ou 5 ans -, j’ai pris un jour un buisson d’hortensias blancs pour un troupeau de moutons. C’est comme ça qu’on a découvert mon trouble de la vision. Plaisir de myope: introduire l’imaginaire dans le réel. Désirer des moutons et les voir au fond du jardin. Mon amour n’est pas aveugle, il est myope.

Malheureusement j’ai trouvé que le style – superbe, j’insiste –  étouffait un peu le contenu que j’ai trouvé… étriqué. L’histoire semble souvent n’être qu’un prétexte un peu creux pour enchaîner de jolies phrases, je n’ai pas été particulièrement touchée par la personnalité de Marie et cette histoire assez terne avec son professeur. Une lecture frustrante, on en sent tout le potentiel, mais elle me laisse finalement une impression de trop peu.

L’attachement de Florence Noiville, éditions Stock, août 2012, 186 pages/
Première lecture dans le cadre du Challenge 1% Rentrée Littéraire

Je peux faire voyager ce livre, si vous êtes intéressés signalez le moi dans les commentaires (offre réservée aux blogueurs ou aux lecteurs que je connais déjà).

Sorties Poches Août 2012

Un garçon singulier de Philippe Grimbert (Le livre de poche, 22 août)

«Maintenant que j’ai appris à le connaître, je l’aime et il m’effraie tout à la fois. Lui et sa mère vont trop loin, mais tous deux ont eu raison de mes résistances…» Une simple annonce sur les murs de la faculté a sorti Louis de sa léthargie pour le précipiter sur la plage de son enfance à la rencontre d’une mère et de son fils, deux êtres hors du commun qui vont bouleverser sa vie et l’amener à affronter ce qui dormait au plus profond de lui-même.

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Un oiseau blanc dans le blizzard de Laura Kasischke (Le livre de poche, 22 août, réédition)

Garden Heights, dans l’Ohio. Une banlieue résidentielle qui respire l’harmonie. Eve nettoie sa maison, entretient son jardin, prépare les repas pour son mari et pour Kat, sa fille. Depuis vingt ans, Eve s’ennuie. Un matin d’hiver, elle part pour toujours. Kat ne ressent ni désespoir, ni étonnement. La police recherche Eve. En vain. La vie continue et les nuits de Kat se peuplent de cauchemars. Une fois encore, après A Suspicious River, Laura Kasischke écrit avec une virtuosité glaciale le roman familial de la disparition et de la faute.

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Retour à Killybegs de Sorj Chalandon (Le livre de poche, 22 août))

Maintenant que tout est découvert, ils vont parler à ma place. L’IRA, les Britanniques, ma famille, mes proches, des journalistes que je n’ai même jamais rencontrés. Certains oseront vous expliquer pourquoi et comment j’en suis venu à trahir. Des livres seront peut-être écrits sur moi, et j’enrage. N’écoutez rien de ce qu’ils prétendront. Ne vous fiez pas à mes ennemis, encore moins à mes amis. Détournez-vous de ceux qui diront m’avoir connu. Personne n’a jamais été dans mon ventre, personne. Si je parle aujourd’hui, c’est parce que je suis le seul à pouvoir dire la vérité. Parce qu’après moi, j’espère le silence.

Killybegs, le 24 décembre 2006
Tyrone Meehan

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Tout, tout de suite de Morgan Sportes (Le livre de poche, 22 août)

En 2006, dans la banlieue parisienne, un jeune homme est enlevé. Ses agresseurs l’ont choisi parce qu’il est juif et donc, pensent-ils, riche. Séquestré pendant vingt-quatre jours, il est finalement assassiné. Les auteurs de ce crime sont chômeurs, livreurs de pizzas, lycéens, délinquants… Leur bande est soudée par une obsession morbide : « Tout, tout de suite ». Morgan Sportès a reconstitué pièce par pièce leur acte de démence. Sans s’autoriser le moindre jugement, il s’est attaché à restituer leurs dialogues, à retracer leur parcours. Ce livre est une autopsie, celle de nos sociétés saisies par la barbarie.

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Hors Champ de Sylvie Germain (Le livre de poche, 22 août)

En l’espace d’une semaine, Aurélien, un homme ordinaire, va progressivement disparaître. Il est de plus en plus hors champ, perdant jusqu’à sa voix, son odeur et son ombre. Au fur et à mesure de cette genèse à rebours, il sort aussi de la pensée et de la mémoire des autres, même de ses proches. Cet effacement intensif s’opère au grand jour, dans l’agitation de la ville, à l’aune de tous ces naufragés qu’on ne regarde plus et qui ne comptent pour personne.

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L’enquête de Philippe Claudel (Le livre de poche, 22 août)

« Vous êtes une sorte de médecin, n’est-ce pas ? — Pas vraiment…, murmura l’Enquêteur. — Allez, ne soyez pas si modeste ! » reprit le Responsable […]. « Rappelez-moi le but exact de votre visite ? — À vrai dire, ce n’est pas vraiment une visite. Je dois enquêter sur les suicides qui ont touché l’Entreprise. — Les suicides ? Première nouvelle… On me les aura sans doute cachés. Mes collaborateurs savent qu’il ne faut pas me contrarier. Des suicides, pensez donc, si j’avais été au courant, Dieu seul sait ce que j’aurais pu faire ! Des suicides ? » Ph. Cl.

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En mémoire de la forêt de Charles T. Powers (Pocket, 16 août)

En Pologne, quelques années après la chute du communisme. Lorsqu’on retrouve le cadavre d’un homme dans la forêt qui entoure le petit bourg de Jadowia, Leszek, un ami de la famille du disparu, décide de faire la lumière sur cette affaire. Il comprend vite que cet assassinat est lié à l’histoire trouble du village. Mais dans cette petite communauté soudée par le silence, beaucoup ont intérêt à avoir la mémoire courte et sont prêts à tout pour ne pas réveiller les fantômes du passé. L’ère communiste a en effet laissé derrière elle bien des séquelles et personne n’a rien à gagner à évoquer cette période où la dénonciation était encouragée, la paranoïa et la corruption omniprésentes, les comportements souvent veules. Sans parler de secrets plus profondément enfouis encore, datant de la Seconde Guerre mondiale, lors de la disparition brutale des Juifs établis à Jadowia depuis plusieurs générations. Leszek va devoir mettre sa vie en jeu pour venir à bout de cette chape de silence, et faire surgir une vérité bien plus inattendue encore que tout ce qu’il avait imaginé.

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Freedom de Jonathan Franzen (Points, 23 août)

Patty sera la femme idéale, c’est décidé. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse a fait, en l’épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à son goût pour les bad boys, à commencer par Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l’histoire de ce trio amoureux et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité. Anatomie d’un mariage, ce livre propose une méditation sur les déceptions et les compromis auxquels se trouvent confrontés ces baby-boomers qui avaient voulu changer le monde. C’est aussi l’acte d’accusation le plus féroce qu’on ait vu depuis longtemps sur ce qu’est devenue l’Amérique. Mais sa plus belle réussite est sans nul doute le personnage de Patty. Telle une héroïne sartrienne égarée dans un roman de Tolstoï, elle cherche à se libérer – mais de quoi ? –, tandis que les États-Unis livrent en Irak leur propre guerre napoléonienne, en tentant d’imposer la démocratie par la force.

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Ouragan de Laurent Gaudé (Babel, 22 août)

Au coeur de la tempête qui dévaste la Nouvelle-Orléans, dans un saisissant décor d’apocalypse, quelques personnages affrontent la fureur des éléments, mais aussi leur propre nuit intérieure. Un saisissant choral romanesque qui résonne comme le cri de la ville abandonnée à son sort, la plainte des sacrifiés, le chant des rescapés.

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Les trois lumières de Claire Keegan (10/18)

Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Bien qu’elle ait pour tout bagage les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella, des amis de ses parents, semble devoir durer. Sa mère est à nouveau enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du nouvel enfant. Au fil des jours, puis des mois, la jeune narratrice apprivoise cet endroit singulier, où la végétation est étonnamment luxuriante, les bêtes grasses et les sources jaillissantes. Livrée à elle-même au milieu d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers taciturnes qui \u06a9\u067e\u0633\u0648\u0644 vigrx pourtant l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence de ses parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Certains détails malgré tout l’intriguent : les habits de garçon dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle, l’attitude de Mrs Kinsella lors de leurs rares sorties à la ville voisine…

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Les privilèges de Jonathan Dee (10/18, 16 août)

Adam et Cynthia ont tout pour eux. Mariés à la sortie de la fac, ils forment un couple parfait auquel rien ne résiste. Deux magnifiques enfants et une brillante carrière dans la finance plus tard, leur beauté, leur provocante jeunesse et leur insolente réussite sont toujours inaltérées. Le monde autour n’existe pas, ou bien par le frisson du danger qu’il procure, mais leur noyau demeure, irréductible et indestructible, telle une forteresse dorée. Au coeur de cette famille, le roman dépeint son paradoxe: une intimité de papier glacé, des êtres humains prisonniers de la machine à succès qu’ils ont créée, et les effets décadents de leurs irrésistibles appétits. Portrait d’une famille américaine étourdie de désir, d’argent et de beauté, Les Privilèges, bûcher des vanités du 21e siècle, brosse le tableau remarquablement subtil et cynique d’une nouvelle classe sociale, les ultra-riches, et pose sur l’Amérique post-11 Septembre un regard qui interroge, observe et fait saillir l’absurde, le vice ou la déshérence de personnages en fuite.

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A l’angle du renard de Fabienne Juhel (Babel, 22 août)

Arsène Le Rigoleur est un paysan breton, madré et attaché à sa terre comme un renard. Des citadins viennent s’installer dans la ferme voisine avec leurs deux enfants et commencent à empiéter sur son territoire, sans se douter qu’Arsène n’est pas le simplet que l’on pourrait croire… Ce roman singulier, entre naturalisme et onirisme, composé dans une langue brute, parfois drôle et souvent violente, a notamment reçu le prix Ouest France Etonnants voyageurs et le prix Emile Guillaumin.

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Une femme célèbre de Colombe Schneck (J’ai lu, 22 août)

« Denise était une vedette de télévision des années soixante, elle animait tous les dimanches l’émission Discorama, où elle a lancé, soutenu de nombreux chanteurs, comme Barbara, Maxime Le Forestier, Véronique Sanson. Elle ne vivait que pour cela, le talent des autres. En janvier 1975, elle a été licenciée pour des raisons politiques. Elle espérait revenir pour “un dernier tour de piste”, comme elle le disait. En 1981, on lui a fait de nombreuses promesses. Aucune ne sera tenue. Elle est morte, seule, oubliée de tous, deux ans plus tard. Qui était vraiment Denise ? Que devient-on après avoir été une femme célèbre ? Avoir sa photo dans le journal, être courtisée et vivre avec la crainte lancinante que tout s’arrête un jour. Jeanne Rosen est-elle si loin de ce précipice où on vous oublie ?
Jeanne Rosen est journaliste, auteur d’un livre qui a connu un succès immérité, et se rend compte qu’elle se trompe sur sa vie, que ces questions ne sont pas les bonnes. Comme Denise, il lui aura fallu dix ans pour comprendre que la personne qui marchait sur le fil n’était pas elle. »

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Passé sous silence d’Alice Ferney (Babel, 22 août)

Un grand homme d’Etat qui trahit ses engagements, un conjuré pour qui rien ne vaut que l’honneur: leur affrontement met en jeu les notions mêmes de devoir et d’intégrité. Où l’on découvre la puissance iconoclaste d’une romancière au sommet de son art.

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Du temps qu’on existait de Marien Defalvard, Prix de Flore 2011 (Le livre de poche, 22 août)

Cela commence par un enterrement. Cela finit par un enterrement. Entre les deux, le mort raconte sa vie. Et quel enchantement ! Des années 1970 à nos jours, toute son entreprise va précisément consister à esquiver la vie et ses contraintes. Et ce jeune, puis moins jeune, puis vieux fils de famille va de maison en maison, de campagne en ville et d’une ville dans une autre ville, véritable gitan de luxe qui promènera à travers la France sa grande intelligence offusquée par la vulgarité des temps.

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L’incendie du Chiado de François Vallejo (Points, 30 août)

Le 25 août 1988, s’embrasait le Chiado, le quartier historique de Lisbonne la magnifique. De la fenêtre de son hôtel, François Vallejo fut l’un des premiers à entendre le grondement des flammes, à voir le ciel se métamorphoser, à sentir les couleurs de l’incendie, le rouge, le jaune… grimper à toute allure les étages des magasins. Cette image s’est fortement imprimée dans son regard, dans son esprit. Vingt ans plus tard, il restitue des sensations, des émotions par le biais de cinq personnes —quatre hommes et une femme – qui refusent d’évacuer les lieux, pour s’enfoncer dans les décombres et les cendres de ce lieu magique, historique, tant par ses magasins tout en boiseries, que par ses cafés où se réunissait la fine fleur de l’intelligensia lisboète (notamment le café A Brasileira, qu’aimait tant le poète Fernando Pessoa). Pendant cinq jours, quatre protagonistes dont on ne sait rien, vont se rencontrer, s’observer, s’opposer, se cacher, abandonner un peu de leur « humanité ». Jusqu’à ce qu’apparaisse un cinquième personnage, Juvenal Ferreira, figure mystérieuse et inquiétante, qui prend un tel ascendant sur ses « amis » qu’il parvient à leur faire avouer les raisons profondes, inconscientes même, pour lesquelles ils ont eu besoin de passer une frontière, de passer clandestinement les barrières de sécurité, de se mettre, en quelque sorte, en « marge » de la société. Ce groupe ne sortira pas indemne de l’aventure, pour ceux qui en sortiront. François Vallejo décrit avec délice la façon dont une certaine sauvagerie s’emparent de ses héros, comment la faim, la soif, la peur les modifient, les révèlent. Le crescendo est rythmé par la lumière du jour, où ils peuvent se voir, et l’obscurité de la nuit, — totale, puisqu’il n’y a pas d’électricité — où chacun se laisse aller… et manipuler.

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Scintillation de John Burnside (Points, 30 août)

Dans un paysage dominé par une usine chimique abandonnée, au milieu de bois empoisonnés, l’Intraville, aux immeubles hantés de bandes d’enfants sauvages, aux adultes malades ou lâches, est devenue un modèle d’enfer contemporain. Année après année, dans l’indifférence générale, des écoliers disparaissent près de la vieille usine. Ils sont considérés par la police comme des fugueurs. Leonard et ses amis vivent là dans un état de terreur latente et de fascination pour la violence. Pourtant Leonard déclare que, si on veut rester en vie, ce qui est difficile dans l’Intraville, il faut aimer quelque chose. Il est plein d’espoir et de passion, il aime les livres et les filles. Il y a dans ce roman tous les ingrédients d’un thriller mais le lecteur est toujours pris à contrepied par la beauté de l’écriture, par les changements de points de vue et leur ambiguïté, par le raffinement de la réflexion sur la façon de raconter les histoires et les abîmes les plus noirs de la psychologie. On a le souffle coupé, mais on ne sait pas si c’est par le respect et l’admiration ou par la peur. On est terrifié mais aussi touché par la grâce d’un texte littéraire rare.

La rentrée littéraire avec Entrée Livre (ou comment je suis devenue une lectrice VIP)

J’ai eu la chance d’être sélectionnée par le site Entrée Livre pour faire partie d’un panel de lecteurs V.I.P, chargés de lire en avant-première quelques titres de la rentrée littéraire. D’autres blogueurs font également partie de l’aventure:  Melo, Meely, Pierre, Kathel, Chroniques d’une lectrice, Estellecalim, Cécile… Les trois ouvrages préférés du panel seront ensuite mis en avant au sein des 9 librairies Decitre. Hier matin j’ai donc reçu un énoooorme colis:

Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari (Actes Sud, sortie le 22 août)
Pour seul cortège de Laurent Gaudé (Actes Sud, sortie le 22 août)
La convergence des alizés de Sébastien Lapaque (Actes Sud, sortie le 22 août Semenax)
Tous les diamants du ciel de Claro (Actes Sud, sortie le 22 août)
Prince d’orchestre de Metin Arditi (Actes Sud, sortie le 22 août)
Anima de Wajdi Mouawad (Actes Sud, sortie le 22 août)
C’est qui Catherine Deneuve ? de Dominique Resh (Autrement, sortie le 22 août)
Le temps n’efface rien de Stephen Orr (Presses de la cité, sortie le 16 août)

C’est un véritable marathon de lecture qui m’attend puisqu’il faut que je lise ces 8 romans avant le 31 août! Par lequel vais-je commencer? Par celui qui me tente le moins (Lapaque ou Ferrari) ou celui qui me tente le plus (Stephen Orr)? La plupart de mes “confrères” ont choisi de commencer par le livre de Laurent Gaudé.