Catégorie : Ma vie (et mes envies) de lectrice

Donne deux places pour APPALOOSA


Je donne 2 places pour le western d’Ed Harris APPALOOSA (avec Viggo Mortensen
& Renée Zellweger). Ces places sont valables dans toutes les salles, tous les jours sauf samedi, dimanche, fêtes et veilles de fêtes.

C’est un film sorti il y a déjà quelques semaines, et il n’est actuellement diffusé que dans une soixantaine de salles. Vous pouvez vérifier ici s’il passe près de chez vous!

Si vous êtes intéressés, merci de m’envoyer vos nom & adresse à sorennes@yahoo.fr


A portée d’art: des cours de culture générale!

 

Envie d’améliorer vos connaissances en peinture, cinéma, photo, jazz, rock, ou musique classique? C’est tout
nouveau, tout beau, 
A Portée d’Art  organise dans toute la France des cours de culture générale artistique: Selon le thème choisi, vous saurez tout sur Miles
Davis ou le jazz BeBop, sur le cinéma muet ou les Monty Python, sur la naissance du rock’n roll ou le cubisme, sur le photojournalisme ou la musique baroque… Pas de
cours magistraux, de documentations longues et incompréhensibles par le commun des mortels ou de leçons de solfège, A portée d’art propose
des
cours complets, menés par des intervenants qualifiés, mais qui se veulent avant tout faciles & ludiques, accessibles à tous!


Quelques infos pratiques: les cours ont lieu dans 12 villes
différentes (Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Rennes, Strasbourg, Toulouse) et deux formules sont disponibles: Vous pouvez choisir de suivre une initiation
d’une demi-journée (3h30 pour 69€), ou de vous inscrire pour un week-end (du samedi matin au dimanche midi, pour 199€). A la fin de chaque cours vous repartez avec un livret, et même un CD pour
les cours musicaux. A portée d’art a en plus la bonne idée de proposer un
chèque cadeau, imprimable chez vous, valable pour tous les cours et dans toutes les villes. La culture à la portée de tous, avec Noël qui approche, voilà une
bonne idée cadeau à offrir… ou à se faire offrir!

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Article
sponsorisé

Prix Femina 2008

Je n’avais pas forcément prévu de vous faire un topo sur le Prix
Femina
attribué ce midi, mais il se trouve que deux des livres distingués (le prix femina & le prix femina étranger) ont été lus par un certain nombre de blogueurs… Je me
fends donc d’un petit billet spécial pour vous présenter les ouvrages distingués et vous renvoyer vers les blogs qui ont déjà parlé de ces livres:



Prix Femina 2008:
on va Papa?
de Jean-Louis Fournier (Stock)

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur
qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible: “Qu’est-ce qu’ils font?” Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde
est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte
d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on
parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec
leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation
professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait :
rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.

Lu par Laure, Gambadou (qui rapporte aussi une rencontre avec l’auteur), Lily, Virginie, Essel, Cathe, Patricia, Yspaddaden, Lectovore, La Muse
Agitée
.


Prix Femina Etranger:
Chaos Calme de Sandro Veronesi (Grasset)

Pietro Palladini est immobile, Dans l’œil du cyclone. Il ne sort plus de sa voiture, garée au bas de l’école de sa fille à Milan. Ce quadragénaire séduisant que la vie avait épargné vient de
perdre sa femme, Lara. Il attend de souffrir, mais ce n’est pas si facile de ressentir la perte. Les amis et les anonymes viennent lui parler, l’étreindre, partager ce temps suspendu, ce “chaos
calme ” où il se réfugie désormais. Une jolie fille qui promène son chien, les collègues de travail à la veille d’une fusion financière sans précédent, un frère fumeur d’opium, une belle-sœur qui
se dénude en pleine crise de nerfs, une milliardaire érotisée, tous perdent à un moment leur calme, leur dignité, leurs masques. Tous renoncent à la comédie sociale. Sur cette situation digne
d’un Beckett loufoque. Sandre Veronesi construit un roman polyphonique, livre de la maturité, émouvant, ample, magistralement tissé : le mélange de l’intime dans ce qu’il a de plus vibrant et du
réel dans ce qu’il a de plus dérangeant.

Lu par Anne, Antigone, Clochette, Kathel, Bellesahi, Bookomaton, Sentinelle, La Muse Agitée.

Prix Femina de l’essai:
Voix Off de Denis Podalydès (Mercure de France)

“Est-il, pour moi, lieu plus épargné, abri plus sûr, retraite plus paisible,
qu’un studio d’enregistrement ? Enfermé de toutes parts, encapitonné, assis devant le seul micro, à voix haute – sans effort de projection, dans le médium -, deux ou trois heures durant, je lis
les pages d’un livre. Le monde est alors celui de ce livre. Le monde est dans le livre. Le monde est le livre. Les vivants que je côtoie, les morts que je pleure, le temps qui passe, l’époque
dont je suis le contemporain, l’histoire qui se déroule, l’air que je respire, sont ceux du livre. J’entre dans la lecture. Nacelle ou bathyscaphe, le réduit sans fenêtre où je m’enferme autorise
une immersion ou une ascension totales. Nous descendons dans les profondeurs du livre, montons dans un ciel de langue. Je confie à la voix le soin de me représenter tout entier. Les mots écrits
et lus me tiennent lieu de parfaite existence. Mais de ma voix, lisant les mots d’un autre, ceux d’un mort lointain, dont la chair est anéantie, mais dont le style, la beauté de ce style, fait
surgir un monde d’échos, de correspondances et de voix vivantes par lesquelles je passe, parlant à mon tour, entrant dans ces voix, me laissant aller à la rêverie, à l’opération précise d’une
rêverie continue, parallèle et libre, je sais que je parle, je sais que c’est de moi qu’il s’agit, non pas dans le texte, bien sûr, mais dans la diction de ces pages. Alors d’autres voix encore
se font entendre, dans la mienne”

Curiosité: Quand on parle du loup!

En me baladant dans les rayons de ma librairie, je me suis retrouvée face à… une meute de
loups!


La tendresse des loups de Stef Penney (Belfond); Justine et les loups de Michel Cosem (Editions de Borée); Loup de Nicolas Vanier (XO Editions);
Le loup des plaines de Conn Iggulden (Presses de la cité); Le saut du
loup
de Christian Laborie (Editions de Borée); Un loup aux aguets d’Abba Kiarostami (Editions de la
Table ronde);
La promesse des loups
de Dorothy Hearst (Albin Michel)


Il ne s’agit que de livres parus ce mois-ci… Un curieux téléscopage, octobre était définitivement le
mois du loup!