Un jeune garçon est retrouvé errant en pleine nuit dans les rues de Liverpool, muet et terrorisé. Il est confié à une infirmière, Jenny, et à son compagnon, Fraser, qui accueillent depuis de nombreuses années des enfants en difficulté. Un autre enfant qui disparaît, un couple de petits voyous en possession de cartes bancaires volées, une femme qui se vide de son sang sur le sol de sa cuisine, et une jeune standardiste très  perturbée… Existe t-il un lien entre tous ces personnages?

La quatrième de couverture et les premières pages étaient prometteuses, et toutes ces pistes qui s’entremêlent plutôt excitantes. L’intrigue principale est accrocheuse, et il y a même quelques bonnes idées, comme le thème de la “fausse mémoire” (sous l’influence de thérapeutes maladroits, des personnes fragiles se souviennent d’évènements traumatisants n’ayant en fait jamais eu lieu). Malheureusement ce dernier point est bien  mal exploité, comme si l’auteur ne savait pas très bien comment l’intégrer à son histoire. Globalement Margaret Murphy, que je découvre avec ce roman, ne semble pas du tout maîtriser son affaire, elle a beaucoup d’idées mais n’arrive pas à les organiser et à les étoffer: Personnages transparents, multiplication de pistes sans intérêt, scènes inutiles, dialogues à rallonge, accumulation de clichés, platitudes et grosses ficelles. Un dénouement sans surprise souligne encore un peu plus la vacuité de ce roman et son manque de cohérence. Une  vraie  déception.

Le livre de poche 2008, 381 pages, 6,50€
Titre original: Past reason, traduction d’Elishéva Marciano
L’avis de Keisha.

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