Récemment promu, le superintendant Duncan Kincaid compte bien profiter d’une semaine de congés bien méritée en ce mois de septembre. Le voilà donc dans le Yorkshire dans une belle résidence en copropriété, pas vraiment le style du bonhomme, mais cette semaine tout confort lui a été cédée par son cousin, qui ne peut quitter Londres. Mais notre superintendant ne va pas avoir le temps d’apprécier ce cadeau: Le lendemain de son arrivée, le jeune directeur adjoint est retrouvé mort dans la piscine de la résidence… Si la police locale penche pour un suicide, Duncan Kincaid lui comprend vite qu’il s’agit d’un meurtre.
Une directrice séduisante et ambitieuse, deux vieilles filles, une jolie et mystérieuse scientifique, un député en pleine ascension et sa femme un peu trop portée sur la bouteille, un couple de rétro-hippies, un homme en instance de divorce et sa fille adolescente, un ancien militaire et sa discrète épouse: Tous les résidents cachent de gros secrets ou de petites lâchetés, mais lequel d’entre eux a donc assassiné le jeune homme?
Meurtres en copropriété est la première aventure d’un duo d’enquêteurs de Scotland Yard, Duncan Kincaid et son acolyte Gemma James (qui n’a ici qu’un rôle secondaire). Une ambiance très british (la photo de couverture annonce la couleur), une vaste demeure, et pas mal de suspects potentiels, voilà qui suffit sans doute à situer ce premier tome dans la lignée d’Agatha Christie, même si le résultat s’avère bien en dessous de ce qu’a pu produire la vieille dame du polar anglais. Car ce roman policier tombe vite dans tous les travers du genre, une galerie de personnages superficiels et caricaturaux, pas mal d’approximations et de facilités dans l’intrigue, beaucoup de clichés, et un style très lourd. Pourtant, malgré tous ces défauts, j’ai trouvé que ce premier tome se laissait lire sans déplaisir, ce n’est pas un roman follement original, mais il est parfois assez agréable de se balader ainsi sur des sentiers balisés et peu risqués. Alors si vous cherchez un polar classique et facile à lire, pourquoi pas?
Le livre de poche 2009, 318 pages, 6€. Titre original A share in death, traduction d’Anne Crichton.
Les avis de Keisha, Fashion (un roman écrit avec les pieds et roulé sous les aisselles!), Lilibook, Uncoindeblog.
Je vais passer mon tour, j’ai déjà vu un commentaire un peu déçu aussi
Tu es moins cruelle que Fashion! Et il semblerait que la suite des aventures de nos deux inspecteurs est meilleure. Et puis la couverture est jolie….