Le roman du mariage – Jeffrey Eugenides (Points, 6 mars)

A l’université de Brown, au début des années 1980, une fille et deux garçons découvrent avec exaltation la littérature, le sexe, Roland Barthes et les Talking Heads. Mitchell tombe sous le charme de Madeleine, qui lui préfère Leonard… Tel un personnage de Jane Austen, la jeune femme se retrouve au cœur d’un dilemme amoureux. Mais les temps ont bien changé depuis l’époque d’Orgueil et Préjugés

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Mon père est femme de ménage – Saphia Azzeddine (j’ai lu, 5 mars)

Polo a 13 ans quand il commence à raconter son quotidien que seul l’amour de son père vient illuminer, puis plus tard son amour pour les mots.

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La maison d’hôtes (Retour à Cedar Cove 1) – Debbie Macomber (J’ai lu, 5 mars)

Après la mort de son époux, Jo Marie ouvre une maison d’hôtes non loin de Seattle et accueille les âmes en peine afin de retrouver le chemin du bonheur et de l’amour.




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Bloody Miami – Tom Wolfe (Pocket, 6 mars)

Miami, c’est l’image la plus inquiétante et la plus contrastée de l’Amérique de ce début de siècle : riche et pauvre, flamboyante et violente, lumineuse et sombre. Elle offre un kaléidoscope de tableaux violents où se croisent Cubains, Russes, Américains, Nicaraguayens… C’est dans ce chaos urbain que Nestor, un jeune policier cubain de 26 ans, se retrouve mis au ban de sa communauté. On y rencontre aussi Magdalena – sa ravissante petite amie –, un psychiatre accroc au sexe – star des plateaux télé —, un professeur haïtien qui risque la ruine pour que ses enfants soient pris pour des Blancs, un chef de la police noir… Dans cet enfer cosmopolite, ce monde de damnés, Nestor trouvera-t-il son identité ? Cubain, américain ou… paria ?


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06h41 – Jean-Philippe Blondel (Pocket, 6 mars)

Le train de 06h41, départ Troyes, arrivée Paris. Bondé, comme tous les lundis matins. Cécile Duffaut, quarante-sept ans, revient d’un week-end épuisant chez ses parents. Elle a hâte de retrouver son mari, sa fille et sa situation de chef d’entreprise. La place à côté d’elle est libre. S’y assied, après une légère hésitation, Philippe Leduc. Cécile et lui ont été amants vingt-sept ans auparavant, pendant quelques mois. Cela s’est très mal passé. À leur insu, cette histoire avortée et désagréable a profondément modifié leurs chemins respectifs. Tandis que le train roule vers Paris et que le silence s’installe, les images remontent. Ils ont une heure et demie pour décider de ce qui les attend…

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Fleur de tonnerre – Jean Teulé (Pocket, 6 mars)

C’était au temps ou l’esprit des Lumières et le catéchisme n’avaient pas soumis l’imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l’Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu’on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l’Ankou, l’ouvrier de la mort, était le plus craint, et c’est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l’esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l’enfant minuscule se persuada qu’elle était l’incarnation de l’Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l’avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s’attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

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Complètement cramé – Gilles Legardinier (Pocket, 13 mars)

Lassé d’un monde dans lequel il ne trouve plus sa place, privé de ceux qu’il aime et qui disparaissent un à un, Andrew Blake décide de quitter la direction de sa petite entreprise pour se faire engager comme majordome en France, le pays où il avait rencontré sa femme.
En débarquant au domaine de Beauvillier, là où personne ne sait qui il est réellement, il espère marcher sur les traces de son passé. Pourtant, rencontres et situations hors de contrôle vont en décider autrement… Entre Nathalie, sa patronne veuve aux étranges emplois du temps, Odile, la cuisinière et ses problèmes explosifs, Manon, jeune femme de ménage perdue et Philippe, le régisseur bien frappé qui vit au fond du parc, Andrew ne va plus avoir le choix. Lui qui cherchait un moyen d’en finir va être obligé de tout recommencer…

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Le palais de minuit – Carlos Ruiz Zafon (Pocket, 6 mars)

Calcutta, 1916. Dès leur naissance, les jumeaux Ben et Sheere sont séparés par un terrible drame. Sheere est confiée à sa grand-mère tandis que Ben est mis à l’abri dans un orphelinat. Il s’y fait six fidèles amis, avec lesquels il fonde la Chowdar Society. Cette fraternité secrète se retrouve dans les ruines de l’étrange Palais de Minuit. Le jour de leurs seize ans, Sheere et Ben sont réunis. Une ombre maléfique se déchaîne alors. Quelle est cette force qui s’attaque aux jumeaux ? Quel secret cache cette haine féroce ? C’est au cœur de l’ancienne gare de Calcutta que les membres de la Chowdar Society doivent découvrir la vérité. Dans ce lieu maudit, ravagé le jour même de son inauguration par un incendie qui a fait plus de cent morts, Ben et Sheere vont affronter les vérités de leur passé.

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Le passeur de temps – Mitch Albom (Pocket, 20 mars)

Pour s’être attiré les foudres des dieux le jour où il a réussi à créer la première horloge, Dor est emprisonné dans une cave pendant des siècles, contraint d’écouter les voix suppliantes de tous ceux qui, venant après lui, quémandent du temps, toujours plus de temps. Jusqu’au jour où on lui donne la possibilité de se racheter.
Projeté en 2012, Dor va devoir s’acquitter d’une mission : faire comprendre à deux personnes sur Terre le vrai sens du temps : une adolescente prête à mettre fin à ses jours et un riche homme d’affaires condamné par la maladie, désireux, lui, de vivre éternellement.
Pour se sauver lui-même, Dor va devoir les sauver.

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L’atelier des miracles – Valérie Tong Cuong (J’ai lu, 5 mars)

Une professeure au bout du rouleau, une jeune femme trop solitaire qui se jette dans le vide et un déserteur qui se fait passer à tabac par une bande dans la rue sont accueillis par Jean dans son Atelier des âmes cassées. Les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre et le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux. Prix Nice Baie des Anges 2013.

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Black-out – Connie Willis (J’ai lu, 12 mars)

En 2060, les voyages dans le temps sont devenus chose courante et de nombreux historiens partent en mission. Soudainement, le labo des voyages temporels les annule toutes et modifie les programmes. Le plus terrible, c’est cette impression que l’histoire elle-même échappe à tout contrôle. La règle d’or établissant que nul ne peut modifier le passé semble ne plus être valable.

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Infidélités – Vita Sackville-West (Le livre de poche, 12 mars)

Elle n’a que lui et elle l’adore, mais lui ne pense qu’à s’enfuir au plus vite… Elle dort à ses côtés, et lui, « les yeux grand ouverts dans la nuit », rêve à une autre… Elle attend depuis toujours qu’il s’engage, et lui ne peut attendre de lui révéler sa nouvelle existence… L’amour à sens unique, l’amour trahi, la vie qui se fendille en une seule phrase, négligemment glissée dans la conversation :dans ces six nouvelles composées entre 1922 et 1932, Vita Sackville-West montre une fois de plus à quel point elle excelle dans le tableau doux-amer des sentiments inexprimés.

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L’île des beaux lendemains – Caroline Vermalle ( Pocket, 6 mars)

À soixante-treize ans, Jacqueline découvre que son cœur en a dix-sept et abandonne tout, décidée à remonter le temps vers les promesses de sa jeunesse. Marcel, son époux délaissé, affronte la descente de la Loire et toutes les rivières de l’enfer pour partir à sa recherche. Leurs chemins croisent ceux de Paul, ancien prêtre et amateur astronome, fasciné par une étoile morte à l’aube du monde, et de Nane, aristocrate gouailleuse et rebelle, qui panse les plaies des âmes en peine avec les douceurs de l’Île-d’Yeu. C’est auprès d’elle que Jacqueline fera le plus beau des apprentissages : celui de la liberté. Ils ont trois cents ans à eux quatre, et leur aventure commence tout juste. Tissée de poésie, d’espoir et de lumière, l’histoire de gens ordinaires qui découvrent qu’il n’est jamais trop tard pour devenir soi-même.

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La vie contrariée de Louise – Corinne Royer (Pocket, 20 mars)

Lorsque James Nicholson apprend l’existence d’une grand-mère qui vit en France, au Chambon-sur-Lignon, il est trop tard. Comme seul testament, Louise laisse à son petit-fils venu des États-Unis un cahier rouge, journal intime de sa jeunesse. Au fil des pages lues par Nina, serveuse dans le petit hôtel où il séjourne, l’Américain découvre que le village protégea des milliers de réfugiés sous l’Occupation. Pourtant, même les plus belles histoires recèlent leur part d’ombre et de mystère. De la liaison de Louise avec Franz jusqu’au terrible secret des enfants cachés, James plonge dans un passé familial où la barbarie bouscule l’innocence et l’amour. Nul ne peut tout à fait se soustraire à son destin, mais il appartiendra à Nina, la lectrice, de décider si toute vérité est, ou non, bonne à dire.

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1 Comment on Sorties Poches Mars 2014

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