Mois : novembre 2006

Adaptations de romans au cinéma: Eragon, le lièvre de Vatanen, Pars vite et reviens tard…

Voilà bien longtemps que je ne vous ai pas parlé des adaptations de romans au cinéma ! Voilà une petite sélection de films qui sortiront aux mois de décembre 2006 et janvier 2007.


Arthur et les minimoys.
Avec ce film d’animation, Luc Besson adapte les deux premier tomes de sa propre série.  Avec les voix de Mylène Farmer, Alain Bashung ou Marc Lavoine. Sortie le 13 décembre


Eragon.
Adaptation de la série de Christophe Paolini par Stefen Fangmeier avec Jeremy Irons, John Malkovitch. Sortie le 20 décembre


Le lièvre de Vatanen. adaptation du roman d’Arto Paasilinna par Marc Rivière avec Christophe Lambert, Julie Gayet, François Morel. Sortie le 27 décembre


Une grande année.
Adaptation d’un roman de Peter Mayle (“Un bon cru”), par Ridley Scott avec Russel Crowe, Albert Finney, Marion Cottillard.
Sortie le 3 janvier


Jacquou le croquant.
Nouvelle adaptation du classique d’Eugène Le Roy, par Laurent Boutonnat, avec Gaspard Ulliel, Albert Dupontel. Sortie le 17 janvier


Pars vite et reviens tard.
Adaptation du (très bon) polar de Fred Vargas par Regis Wargnier avec José Garcia, Marie Gillain, Lucas Belvaux, Michel Serrault. Sortie le 24 janvier


Little children.
Adaptation de “Les enfants de choeur” de Tom Perrotta par Todd Field avec Kate Winslet, Patrick Wilson, Jennifer Connelly. Sortie le 24 janvier
A noter aussi le film Molière ou le comédien malgré lui de Laurent Tirard qui retrace un épisode mystérieux de la vie du dramaturge.  Avec Romain Duris, Fabrice Luchini, Laura Morante. (Sortie le 31 janvier)
Petit bonus, la bande annonce d’Eragon 🙂

Prix littéraires 2006, petite récap.

Petit tour d’horizon des principaux prix littéraires décernés ces dernières semaines:



Prix Goncourt : “Les Bienveillantes” de Jonathan Littell (qui a aussi obtenu le Grand Prix de l’Académie Française).

Prix Goncourt des lycéens: “Contours du jour qui vient” de Léonora Miano (Plon)

Prix Femina: “Lignes de faille” de Nancy Huston (Actes Sud)


Prix Femina du roman étranger: “L’histoire de Chicago May” de Nuala O’Faolain (Sabine Wespieser)
Prix Femina de l’essai: “Qui dit je en nous ?” de Claude Arnaud (Grasset).



Prix Medicis
:
Une promesse” de Sorj Chalandon (Grasset).

Prix Médicis du roman étranger: “Le retour du hooligan : une vie” de Norman Manea (Seuil).
Prix Médicis de l’essai : “Frère du précédent” de Jean-Bertrand Pontalis (Gallimard).

Prix Renaudot: “Mémoires de porc-épic” d’ Alain Mabanckou

(Seuil)

Prix Renaudot de l’essai ou document: Pour Jean-François Revel” de Pierre Boncenne (Plon)
Prix Renaudot des lycéens : “Maos” de Morgan Sportès (Grasset)



Prix Interallié: “Marilyn, dernières séances” de Michel Schneider (Grasset)

Le Prix de Flore est allé à “Rendez vous” de Christine Angot (Flammarion) et le prix Décembre à “Coma” de Pierre Guyotat (Mercure de France)

A noter aussi un nouveau prix “le 15 minutes plus tard“, décerné 15 minutes après le Goncourt. Pour sa première édition, c’est “Rhesus” de Helena Marienské (POL) qui a été couronné.

Ce que je sais d’elle – Béatrice Hammer

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Une
femme a disparu. Sa famille, ses amis, sa femme de ménage ou les commerçants de son quartier ont tous une explication différente sur cette disparition mystérieuse: enlèvement, meurtre ou
fuite volontaire ? Chacun y va aussi de son avis sur le caractère et l’existence de cette femme aux contours mouvants, mère et épouse aimantes pour certains, manipulatrice égocentrique pour
d’autres.

J’ai vraiment été enchantée par la plume de Béatrice Hammer : Avec une belle économie de moyens et beaucoup de fluidité,
elle se livre ici à un exercice de style audacieux: les courts monologues s’enchaînent, liés par un enquêteur quasi-invisible que l’on ne devine qu’à travers les réponses de ses interlocuteurs.
Les différents témoignages se complètent, se contredisent et composent le visage d’une femme aux multiples facettes. La disparue ne se révèlera jamais tout à fait au lecteur, et on ne garde
finalement en tête que l’extraordinaire complexité de ce personnage. “Ce que je sais d’elle” est moins l’histoire d’une disparition, qu’un roman sur les regards qui nous construisent… ou nous
détruisent. C’est en tous cas un récit charmant et intriguant, très agréable à lire !

Editions Arlea 2006, 143 pages, 15€
Le site officiel de l’auteur