Un léopard sur le garrot de Jean-Christophe Rufin
Médecin des hôpitaux, pionnier de l’humanitaire “sans frontières” , écrivain, prix Goncourt 2001, aujourd’hui ambassadeur de France au Sénégal, Jean-Christophe Rufin mène sa vie au grand galop.
Selon une image tirée d’un poème de Senghor. il semble aller comme un cheval qu’un léopard aurait saisi au garrot. Pourtant, sous l’apparente diversité de cette existence, on distingue une unité
profonde, née de la fidélité à une seule passion : la médecine, vécue comme un engagement total dans une discipline moins scientifique qu’humaniste. Voyage dans une vie, ce récit, en tirant sur
ce fil qu’est la médecine, fait défiler sous nos yeux trente ans de notre histoire. d’un point à l’autre de la planète. De nouveau, l’auteur de Rouge Brésil et de L’Abyssin offre au lecteur une
belle aventure. Mais, cette fois-ci, c’est la sienne.(Folio, 15 mai)
La critique d‘Evene, & celle de Lire
Leurs vies éclatantes de Gregoire Polet
Paris, une semaine de mai caniculaire. Du lundi au samedi, dans les alentours de l’église Saint-Sulpice, à l’occasion d’un mariage et d’un enterrement une vingtaine de personnages principaux vont
se croiser, se heurter, s’aimer, se quitter; certains verront des projets essentiels se réaliser, d’autres s’effondrer tout espoir… Le roman explore, dans un enchaînement de plans successifs,
ces vies tressées avec une exceptionnelle virtuosité, formant la trame d’une réflexion à la fois jubilante et profonde sur l’amour et sur l’art. (Folio, 15 mai)
Lu par Gambadou, et la critique de Lire.

Le
degré supreme de la tendresse d’Helena Marienske
On a tenté de leur encombrer la bouche mais elles sont indomptables et l’abus de pouvoir sera violemment réprimandé ! Avec un titre emprunté à la définition du cannibalisme par Dali, sur le ton
de l’humour, huit pastiches sur le plaisir du texte et du sexe. Une expression de la parole féminine à la manière de Montaigne, La Fontaine, Céline, Perec, Angot ou Houellebecq.(le livre de
poche)

Les tribulations d’une caissière d’Anna Sam
Le regard d’une caissière de grande surface sur les consommateurs. Le passage en caisse, que l’on croit neutre à tort, permet d’observer les mensonges, les lâchetés, les habitudes des clients.
Une savoureuse tranche de vie vue de l’autre côté du tapis roulant !(Le livre de poche)
Lu par Laure, Virginie, Saxaoul.
Groom de François Vallejo
Que faisait Antoine au musée d’Art moderne pendant ses heures de bureau ? C’est une bonne question, la plus simple des questions, et Véra Carmi ne parvient pas à la poser à son mari. Son attitude
évasive, étrange, l’intrusion soudaine de Melle Rotheim et de sa pension digne de Balzac, et puis cette étrange histoire d’une série de tableaux de Soutine ne font qu’épaissir le mystère…(Points,
7 mai)
Lu par Yohan
(Biblioblog)
Les autres d’Alice Ferney
Autour de Théo, pour son vingtième anniversaire, il y a sa mère, son frère aîné Niels et sa fiancée, une amie d’enfance et son petit garçon, un ami de son frère et sa petite amie. Son père ne
passe pas la soirée avec eux, et sa grand-mère malade est restée dans sa chambre. Niels offre un jeu de société à Théo et tient à en faire une partie, mais des secrets de famille vont être alors
révélés.(J’ai lu, 6 mai)
Lu par Clochette, Papillon, Laure, Saxaoul, Lilly

Contravention de Stefan Coic
Rien ne va plus pour Adermatt Mac Dermott : Gladys, la femme de sa vie, l’a abandonné sur le bord de la route ! Et, pour ne rien arranger,
il découvre, le lendemain, son milliardaire de père fraîchement suicidé dans le château familial. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir été préparé : dans la famille Mac Dermott, il est de bon ton
de devancer la mort. Question d’élégance. L’apparition d’un petit frère, inconnu jusqu’alors et unique héritier de la fortune paternelle, paraît en revanche bien plus surprenante aux yeux de
l’irresponsable Adermatt. Le voilà tuteur désemparé du jeune Bristol qui sanctionne impitoyablement le moindre de ses écarts par des contraventions. L’occasion de faire pénitence en attendant
désespérément le retour de Gladys… (10/18)
La critique d‘Evene et celle de Lire.

Dans les bois éternels de Fred Vargas
Envisager de raconter un roman de Fred Vargas frise le ridicule, aussi se contentera-t-on de dire qu’ici, comme dans Sous les vents de Neptune, Adamsberg est confronté à des résurgences de son
passé qui le déstabilisent fortement. L’enquête qu’il mène sur la mort de deux gars qui se sont fait trancher la gorge à la Porte de la Chapelle le remet en présence d’Ariane Lagarde, la médecin
légiste à laquelle il s’était opposé quelque vingt-cinq ans auparavant. Un de ses nouveaux collaborateurs ne semble pas particulièrement l’apprécier, ce qui le perturbe d’autant plus que ce
lieutenant Veyrenc de Bilhc est béarnais comme lui, originaire du village voisin du sien. Enfin
Camille, dont il a eu un fils, qu’il garde régulièrement, semble voguer vers de nouvelles amours et s’être affranchie de leur liaison passionnelle pour glisser vers des relations amicales, qui ne
lui conviennent absolument pas… (j’ai lu, 6 mai)
Lu par Loupiote, Leiloona, Cathe