“Je parle”, ce sont les premiers mots de Laëtitia Bohn-Derrien après plusieurs mois de silence.
Victime d’un accident vasculaire cérébral lors d’un déplacement professionnel aux Etats-Unis, cette jeune femme de 33 ans se retrouve prisonnière de son propre corps. Atteinte d’un “Locked-in
Syndrom”, seules ses paupières, qui deviendront de précieuses alliées, lui permettent alors de communiquer.
Victime d’un accident vasculaire cérébral lors d’un déplacement professionnel aux Etats-Unis, cette jeune femme de 33 ans se retrouve prisonnière de son propre corps. Atteinte d’un “Locked-in
Syndrom”, seules ses paupières, qui deviendront de précieuses alliées, lui permettent alors de communiquer.
Laetitia Bohn-Derrien raconte sa volonté farouche de vivre, sa détermination à faire mentir le diagnostic pessimiste des médecins. Elle retrace son combat pour se
réapproprier les menus gestes du quotidien: bouger un doigt, plier un coude, boire un café, sourire ou serrer ses enfants dans ses bras. L’auteur insiste sur la présence et la patience salvatrices de ses proches, mais évoque aussi l’hostilité du monde extérieur: les regards curieux,
l’indifférence de ses ex-employeurs, la maladresse occasionnelle des soignants, le combat contre l’administration, le manque de considération sociale pour les invalides. Les nombreux témoignages, courts et concis, de proches ou de médecins qui entrecoupent ce récit donnent une vision plus large et approfondie de l’épreuve
qu’a dû traverser la jeune femme. Dommage que ce document très intéressant sur une femme admirable confrontée à un mal terrifiant, soit parfois desservi par un style assez pauvre.
réapproprier les menus gestes du quotidien: bouger un doigt, plier un coude, boire un café, sourire ou serrer ses enfants dans ses bras. L’auteur insiste sur la présence et la patience salvatrices de ses proches, mais évoque aussi l’hostilité du monde extérieur: les regards curieux,
l’indifférence de ses ex-employeurs, la maladresse occasionnelle des soignants, le combat contre l’administration, le manque de considération sociale pour les invalides. Les nombreux témoignages, courts et concis, de proches ou de médecins qui entrecoupent ce récit donnent une vision plus large et approfondie de l’épreuve
qu’a dû traverser la jeune femme. Dommage que ce document très intéressant sur une femme admirable confrontée à un mal terrifiant, soit parfois desservi par un style assez pauvre.
Editions Jean-Claude Lattès 2005, 357 pages, 18€
Sélection Document du Grand Prix des Lectrices de Elle 2006