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Julien Parme a 14 ans et entretient des rapports très conflictuels avec sa mère, son beau-père et la fille de celui-ci. Alors que sa mère lui a interdit de se rendre à une
soirée chez Mathilde, la fille dont il est amoureux, Julien fugue. S’ouvre alors devant lui une nuit de liberté et d’errances dans les rues de Paris, faite de rencontres, et de questionnements
sur son passé (la mort de son père) ou son avenir (sa carrière de grand écrivain).

Voilà donc l’un des quatre titres que j’ai lu pour le prix
Fnac
. Florian Zeller est une cible privilégiée des médias, et bien avant la sortie de Julien Parme, le roman se faisait déjà descendre ici et
. Je n’aime pas hurler avec les loups, et j’ai donc essayé d’aborder ce livre sans
a-priori. Malheureusement, 300 pages plus tard, il faut bien me résoudre à rejoindre la meute… L’auteur a jeté tout ce qui fait la complexité et la richesse de l’adolescence pour réduire son
personnage à une triste caricature bête et égocentrique. Sans nuances et sans profondeur, Julien Parme n’est qu’une tête-à-claques que ses quelques failles (la mort de son père) ne parviennent
pas à rendre plus intéressant ou plus touchant. Le style, qui imite maladroitement le langage des adolescents (version beau quartier) est grotesque et agaçant, les tentatives d’humour tombent
complètement à plat. Un roman ennuyeux, froid et superficiel, qui manque de coeur et de sens, tout à fait optionnel dans cette rentrée littéraire.
Flammarion 2006, 302 pages, 17€

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