En furetant à la bibliothèque, j’ai été surprise de tomber sur un nouveau roman de Sara Gruen. Malgré l’énorme succès de son précédent roman De l’eau pour les éléphants (adapté au cinéma avec Robert Pattinson dans le rôle titre), j’ai l’impression que ce roman sorti au mois de juin est passé quasiment inaperçu… Il faut dire que la couverture n’est pas très engageante.
Un journaliste de Philadephie, John Tigpen, se rend à Kansas City pour y rencontrer la chercheuse Isabel Duncan, qui mène une étude sur le langage chez un groupe de six bonobos, Sam, Bonzi, Lola, Mbongo, Jelani et Makena, qui comprennent l’anglais et maîtrisent la langue des signes. Mais peu de temps après cette rencontre, un attentat détruit le laboratoire d’Isabel, qui est gravement blessée. Sains et saufs les bonobos sont alors revendus par l’université et vont connaître un destin inattendu… Très attachée à ses bonobos Isabel est bien décidée à les récupérer mais elle va vite découvrir qu’elle ne peut pas faire confiance à tous ses proches.
Rien à voir avec “De l’eau pour les éléphants” qui était un roman intense, tout en émotions. Si ce n’est que l’auteur semble avoir fait des animaux son thème de prédilection puisqu’elle a signé deux autres romans autour des chevaux! Ici même si Sara Gruen a fait pas mal de recherches sur les bonobos et leur apprentissage du langage, sujet fascinant, on est clairement plus dans le divertissement. Mais j’ai aimé cette lecture, c’est vif et prenant, les rebondissements sont assez prévisibles, et on devine assez vite qui sont les gentils et les méchants mais les deux personnages principaux sont vraiment attachants: John, journaliste un peu paumé dans son boulot comme dans sa vie de couple, et Isabel, la chercheuse prête à tout pour sauver ses bonobos. Un roman léger et sympa.
La maison des singes de Sara Gruen, 366 pages, éditions Albin Michel 2011/