le club jane austenIls sont six à se rassembler une fois par mois pour évoquer l’oeuvre de Jane Austen. C’est Jocelyn, une californienne d’une cinquantaine d’années qui a pris l’initiative de ce club. Elle y a convié sa vieille amie Sylvia, en plein divorce, et la fille de celle-ci, Allegra. Il y a aussi Prudi, une jeune prof de français, la lunaire Bernadette, et Grigg, le seul homme du groupe, que ces dames considèrent avec curiosité. Chacun des six romans de Jane Austen sera l’occasion de découvrir l’un des membres du Club.

Le fait de ne pas bien connaître l’univers de Jane Austen n’est pas très gênant pour aborder ce roman (personnellement, je n’ai lu que “orgueil et préjugés”). Si au début les discussions autour de l’oeuvre de la romancière anglaise sont un peu frustrantes pour le non-initié, elles prennent de moins en moins de place au fil du roman. Comme chez Jane Austen en revanche, il est beaucoup question ici de sentiments, de l’amour sous toutes ses formes, et de la relation aux autres. Les personnages, très différents, s’observent, se jugent, se jaugent, s’aiment et se soutiennent. “Le Club Jane Austen” est un roman très agréable à lire, vaporeux et léger, très subtil, avec un brin d’humour, mais peut-être un peu trop sage: Compte-tenu de l’originalité du sujet et de la matière qu’offraient les différents personnages, j’ai trouvé qu’il manquait à ce roman un petit grain de folie et d’impertinence.

Editions de la Table ronde 2005, 335 pages, 21 € – Note/4 etoiles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *