Il y a très longtemps de cela, existait au-delà des vastes océans un royaume merveilleux au parfum de jasmin. On raconte qu’un roi, qu’on appelait le bon maharadja l’avait construit de ses mains. Il paraît que ce roi avait planté mille arbres et tracé lui-même le lit des rivières. On dit aussi qu’il avait dessiné des jardins si beaux, qu’ils étaient devenus le paradis des oiseaux…
Mais quand le fils désœuvré du maharadja accède au pouvoir à la mort de son père, il chasse tous les oiseaux jusqu’au dernier, et le royaume ne compte plus que des limaces et des escargots, des mouches et des moustiques, des rats et des mulots. Bien des années plus tard, seuls le maharadja devenu vieux et la grand-mère d’Haminâ, la marchande de couleurs, se souviennent encore des oiseaux. Tous les soirs, Haminâ écoute sa grand-mère lui décrire le petit rikiki au plumage gris, le perroquet multicolore qui play free online pokies crie très fort ou l’aigle royal, et elle les dessine sur le trottoir. Un jour le maharadja, qui a compris son erreur, aperçoit les dessins de la jeune fille et se prend à espérer: Haminâ aurait t-elle le coeur assez pur pour faire revenir les oiseaux?
“Les oiseaux d’Haminâ” est un album dans la lignée des grands contes orientaux. Un paradis disparu, des paysages extraordinaires peuplés d’animaux, un vieux maharadja et une jeune fille au cœur pur, un peu de magie, tous les ingrédients sont là pour nous faire voyager et rêver… C’est un album exotique et enchanteur qui initie le petit lecteur au respect de la nature. Mais ce que j’ai particulièrement aimé dans cet ouvrage, ce sont les magnifiques illustrations au pastel, colorées et chaleureuses!
A contresens éditions, 2011, 14€
Lu dans le cadre de l’opération Masse Critique de Babelio