Les lauréats du 39e prix du grand prix des lectrices de Elle 2008 ont été révélés hier:
Prix du roman: La femme de l’Allemand de Marie Sizun (Arlea)
4ème de couverture: Le monde de la petite Marion vacille. Elle aime sa mère, Fanny, mais une dissonance s’installe dans leur relation.
Une voix un peu trop haute, des emportements inexplicables, un silence embarrassé à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion apprend : Fanny est
maniaco-dépressive. Les rôles s’inversent alors. L’adolescente endosse cette raison qui doucement quitte sa mère. Elle la protège, la couvre en taisant ses excès. Mais l’amour ne suffit pas pour
terrasser la folie. Nous retrouvons dans ce texte magnifique et douloureux le talent que Marie Sizun a déployé dans Le Père de la petite pour dire avec émotion et pudeur l’amour qui rapproche et
sépare les êtres. Les avis de Clarabel, de Sylire, Laure & Marie
Une voix un peu trop haute, des emportements inexplicables, un silence embarrassé à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le temps, Marion apprend : Fanny est
maniaco-dépressive. Les rôles s’inversent alors. L’adolescente endosse cette raison qui doucement quitte sa mère. Elle la protège, la couvre en taisant ses excès. Mais l’amour ne suffit pas pour
terrasser la folie. Nous retrouvons dans ce texte magnifique et douloureux le talent que Marie Sizun a déployé dans Le Père de la petite pour dire avec émotion et pudeur l’amour qui rapproche et
sépare les êtres. Les avis de Clarabel, de Sylire, Laure & Marie
Prix du roman policier: Garden of love de Marcus Malte (Zulma)
4ème de couverture: Troublant, diabolique même, ce manuscrit qu’Alexandre
Astrid reçoit par la poste. Le titre: Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il
s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion
que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman
palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
Astrid reçoit par la poste. Le titre: Garden of love. L’auteur : anonyme. Une provocation pour ce flic sur la touche, à la dérive, mais pas idiot pour autant. Loin de là. Il comprend vite qu’il
s’agit de sa propre vie. Dévoyée. Dévoilée. Détruite. Voilà soudain Astrid renvoyé à ses plus douloureux et violents vertiges. Car l’auteur du texte brouille les pistes. Avec tant de perversion
que s’ouvre un subtil jeu de manipulations, de peurs et de pleurs. Comme dans un impitoyable palais des glaces où s’affronteraient passé et présent, raison et folie, Garden of love est un roman
palpitant, virtuose, peuplé de voix intimes qui susurrent à l’oreille confidences et mensonges, tentations et remords. Et tendent un redoutable piège. Avec un fier aplomb.
Les avis de Saxaoul, Laure & Marie
Prix du document: Celle qui plante les arbres de Wangari Maathai (Héloïse d’Ormesson)
4ème de couverture: Ce livre retrace l’incroyable combat de Wangari Maathai. A la tête du Mouvement de la ceinture verte, le plus grand
projet de reboisement d’Afrique, elle mène une lutte acharnée avec les femmes kenyanes contre la déforestation : quelque trente millions d’arbres sont plantés en trente ans. Mais son mouvement,
outre les arbres, sème aussi des idées. Sa croisade écologique se heurte alors de plein fouet au régime. Elle est victime de brutalités policières, de harcèlements, et se retrouve à maintes
reprises derrière les barreaux, mais en ardente militante, jamais elle ne cède. A travers son histoire personnelle, Wangari, la petite paysanne des Hautes Terres devenue Prix Nobel, démontre que
des gestes simples suffisent parfois à susciter de profonds bouleversements sociaux et politiques. Son témoignage sans concession est un message d’espoir autant qu’un plaidoyer pour l’action.
Elle conclut d’ailleurs par un seul mot d’ordre: “Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer.”
projet de reboisement d’Afrique, elle mène une lutte acharnée avec les femmes kenyanes contre la déforestation : quelque trente millions d’arbres sont plantés en trente ans. Mais son mouvement,
outre les arbres, sème aussi des idées. Sa croisade écologique se heurte alors de plein fouet au régime. Elle est victime de brutalités policières, de harcèlements, et se retrouve à maintes
reprises derrière les barreaux, mais en ardente militante, jamais elle ne cède. A travers son histoire personnelle, Wangari, la petite paysanne des Hautes Terres devenue Prix Nobel, démontre que
des gestes simples suffisent parfois à susciter de profonds bouleversements sociaux et politiques. Son témoignage sans concession est un message d’espoir autant qu’un plaidoyer pour l’action.
Elle conclut d’ailleurs par un seul mot d’ordre: “Nous n’avons le droit ni de fatiguer ni de renoncer.”
Laure a participé à cette sélection 2008, retrouvez son bilan, ainsi que son compte-rendu sur la remise des prix.
A lire aussi le bilan de Marie
Merci Solenn pour l’info, je vais bientôt lire celui de Marcus Malte !
Bon week-end !
J’ai eu moi aussi la chance de participer à cette aventure littéraire.. Et j’ai eu le plaisir de faire partie du même jury que Laure du blog “Les jardins d’Hélène” 😉
C’était vraiment une super expérience ! Et c’est un peu grâce à toi car c’est à partir de ton blog, qui présentait le Prix et la démarche pour s’y inscrire, que je m’étais rendue sur le site de ELLE pour poser ma candidature !!
J’ai fait un p’tit compte-rendu du Prix ici :
http://leslecturesdemarie.free.fr/enaparte/grandprixdeslectricesdeELLE2008.html
J’ai lu La femme de l’Allemand, que j’ai vraiment adoré, et qui m’a bouleversée, m’a fait sangloter à la fin, une vraie émotion très forte m’a envahie (submergée) avec ce livre.
Je suis ravie pour Marie SIzun, j’ai beaucoup aimé ce livre, tout comme son précédent.
Merci Solenn, pour les liens !
merci solen pour ce bilan. Je n’en ai lu aucun, donc j’ai hâte de les découvrir. Et j’aurais la joie de faire partie du jury 2009.