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Buchet-Chastel 2008, 241 pages, 18€
Clarabel & Julie ont aimé, Amanda Meyre & Anne-Sophie ont été déçues.
SOLENN DONNIO
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Buchet-Chastel 2008, 241 pages, 18€
Clarabel & Julie ont aimé, Amanda Meyre & Anne-Sophie ont été déçues.

La femme du Ve – Douglas Kennedy (Pocket)
Jeté hors de chez lui par sa femme, loin de sa fille et renvoyé de son poste de professeur d’université, Harry Ricks n’a plus grand-chose à
perdre. Réfugié à Paris, ses seules perspectives sont d’aller au cinéma et de tenir le plus longtemps possible avec ses maigres économies. Sans le sou, il découvre bientôt, lui l’intellectuel
américain, une ville sordide, celle des marchands de sommeil, des clandestins et des combines louches. Aussi, quand il rencontre Margit, femme élégante et sensuelle, il plonge avec délice dans le
jeu de séduction dont elle édicte les étranges règles. Un jeu troublant, plein de plaisirs, de mystères, et, ce qu’Harry ignore encore, de dangers… (04 Sept.)
Lu par Caroline, Tamara, Dominique Poursin, Laure.

L’innocence – Tracy Chevalier (Folio)
Londres, 1792. Thomas Kellaway, ébéniste de son état, prend à la lettre l’invitation de Philip Astley, directeur de cirque du même nom, et part
tenter sa chance à Londres. Mais passer de Piddletown à Lambeth n’est pas sans conséquence pour ses enfants. Ils ouvrent de grands yeux sur la ville tumultueuse et impitoyable que la jeune
Londonienne délurée Maggie entreprend de leur faire connaître. William Blake, leur voisin, graveur et poète, sera le guide spirituel des adolescents tandis qu’ils franchissent le chaotique et
exaltant passage de l'”innocence” à l'”expérience”. Un voyage initiatique dans le Londres de la fin du XVIIIe siècle, en marge d’une société déboussolée par les échos sanglants de la Révolution
française. Dans L’innocence, roman à la fois épique et lyrique, Tracy Chevalier ressuscite le Londres du XVIIIe avec la même pertinence et la même poésie que le Delft du XVIIe de La
jeune fille à la perle. (11 sept.)

La batarde d’Istanbul – Elif Chafak (10/18)
Enchevêtrant la comédie au drame et le passé au présent, Elif Shafak raconte les pérégrinations de quatre générations de femmes et dresse un
portrait saisissant de la Turquie contemporaine, de ses contradictions et de ses blessures. Chez les Kazanci, Turcs d’Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l’amour et
parlent avec les djinn, tandis que les hommes s’envolent trop tôt – pour l’au-delà ou pour l’Amérique, comme l’oncle Mustafa. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux États-Unis dans les
années 1920, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé
Mustafa suscitent l’indignation générale. Quand, à l’âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d’où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est
hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L’amitié naissante d’Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la ” bâtarde “, va faire voler en éclats les secrets les mieux
gardés…
Lu par Kathel, Papillon, Amanda, Laure.

Blanche et Marie – Per Olov Enquist (Le livre de poche)
Lu par Sentinelle, Lorraine,
Agapanthe, Yspaddaden.

Snobs – Julian Fellowes (Le livre de poche)
Quand Edith Lavery, une jeune roturière pleine d’ambition, conquiert le cœur d’un des célibataires les plus convoités de l’aristocratie
anglaise, le comte Charles Broughton, sa mère et elle sont folles de joie. Une fois devenue comtesse Broughton, elle ne tarde pas à se lasser des interminables parties de chasse et des thés de
bienfaisance chapeautés par sa terrible belle-mère, Googie. C’est alors qu’elle tombe dans les bras de Simon Russel, un acteur de seconde zone… D’une intrigue classique à mi-chemin entre
Cendrillon et Madame Bovary, Julian Fellowes tire une satire réjouissante des mœurs de l’aristocratie anglaise.
Lu par Clarabel.

La fille sans qualités – Julie Zeh (Babel)
Dans le microcosme d’un lycée privé fréquenté par des jeunes gens fortunés, Juli Zeh campe l’engrenage implacable qui
conduit deux adolescents à exercer un chantage sordide mêlant sadisme et perversion sur l’un de leurs professeurs.

Un goût de rouille et d’os – Craig Davidson (Points)
Un goût de rouille et d’os, c’est l’amère saveur du sang dans la bouche. Quand Eddie se fracture les os des mains, sa carrière de boxeur semble
finie. Hanté par un dramatique accident dont il se sent responsable, il se lance dans les combats clandestins pour racheter sa faute… Un personnage parmi d’autres, brisés par la vie, inoubliables
de justesse, qui composent ce magnifique recueil.

Un roman russe – Emmanuel Carrère (Folio)
Lu par
Sophie, Laure, Sylire, Le Bibliomane, Anne, Chaperlipopette

Passage du gué – Jean Philippe Blondel (Pocket)
Lu par
Anne, Laurence, Laure,

Et si c’était niais – Pascal Fioretto (Pocket)

Birmane – Christophe ono-dit-biot (Pocket) – Prix Interallié 2007
Partir ! “Aujourd’hui, le paradis est à portée de carte bleue.” En délicatesse avec sa fiancée, son travail, et une vie sans surprise, César
décide de gagner l’Asie de tous ses fantasmes avec une idée folle : rapporter de Birmanie, ce pays coupé du monde, l’histoire qui changera sa vie. De Rangoon la tropicale aux mirages de la Vallée
des rubis, il plonge dans une réalité où la violence de la dictature cohabite avec la beauté la plus ensorcelante. Guidé par une jeune femme médecin, il s’enfonce dans le pays. Au cœur des
ténèbres, le voyage du jeune Français va se transformer en formidable aventure. Vers une légendaire Femme-Tigre, réfugiée avec son peuple au cœur de la jungle du Triangle d’Or. (04
Sept.)
La critique d’Evene

Avant, pendant, après – Jean Marc Parisis (le livre de poche)
“Je m’en souviens comme si c’était hier, d’un hier qui ne serait pas séparé d’aujourd’hui par la nuit. Accoudée au balcon, elle fumait en passant une main
dans ses cheveux. La première fois que je l’ai vue, je ne l’ai pas vue, je l’ai aimée de dos. Je savais que lorsqu’ellese retournerait, ce serait pire. Blonde avec des traits de brune. Ses yeux
brillaient d’une lumière mystérieuse et familière qui semblait venir du fond de l’enfance. Son visage n’avait pourtant rien d’enfantin, il signalait l’enfance sans la retenir. Elle me regardait,
elle regardait ailleurs. Elle portait un vague danger, avec cet air d’en savoir trop et pas assez.” (03 sept)
La critique d’Evene

On n’empêche pas un petit cœur d’aimer – Claire Castillon (le livre de poche)
Lu par
Clarabel, Laure, Florinette, L’encreuse, Joëlle, Valdebaz

Cendrillon – Eric Reinhardt (Le livre de poche)
Laurent Dahl prend la fuite, abandonnant femme, enfants, appartement londonien et domestiques. Son ascension fulgurante dans une société
d’investissements vient de s’achever en faillite. Patrick Neftel roule à vive allure vers un studio de télévision, des armes cachées dans le coffre de sa voiture, pour accomplir le geste radical
et désespéré qui lui donnera enfin le sentiment d’exister. Thierry Trockel conduit son épouse vers un manoir isolé aux environs de Munich. Ils doivent y retrouver un couple rencontré sur
Internet. À travers ces trois personnages issus d’une classe moyenne toujours malmenée par l’auteur du Moral des ménages, c’est la société dans toute sa rudesse qui se révèle : traders bourrés de
cocaïne, laissés pour compte de la promotion sociale, parents soumis et humiliés, adolescents rageurs, jeunes gens avides et ambitieux, arrogance et dégradation des people, mépris des
intellectuels de gauche pour les déclassés. (03 sept.)
La critique de Lire et celle d’Evene

Le monde sans les enfants et autres histoires – Philippe Claudel (livre de poche)
Vingt histoires, à dévorer, à murmurer, à partager. Vingt manières de rire et de s’émouvoir. Vingt prétextes pour penser à ce que l’on
oublie et pour voir ce que l’on cache. Vingt chemins pour aller du plus léger au plus sérieux, du plus grave au plus doux. Vingt façons de se souvenir de ce qu’on a été et de rêver à ce que l’on
sera. Vingt regards pour saisir le monde, dans sa lumière et dans ses ombres. Vingt raisons de rester des enfants ou de le redevenir. Vingt sourires. Vingt bonheurs. Vingt battements de cœur. (03
sept.)

Tous les enfants sauf un – Philippe Forest (Folio)
Dix ans après, Philippe Forest revient sur l’événement qui fut à l’origine de son premier roman, L’enfant éternel. Le récit d’hier est devenu un essai. Que
peuvent signifier dans notre monde aujourd’hui la maladie et la mort d’un enfant? Le chagrin provoqué par la perte, l’effarement devant la vérité crue et la révolte exigent d’être pensés sans
répit. Les mythologies mensongères, le prétendu «travail de deuil», le recours à la religion et à tous ses substituts, la sentimentalité carnassière avec laquelle la société considère la
souffrance des enfants forment les questions de fond soulevées dans ce livre. “Tous les enfants, sauf un, grandissent”, écrivait James Barrie au début de son Peter Pan. Le premier roman
de Philippe Forest citait cette phrase qui donne son titre à l’essai qu’on va lire, car la mort d’une enfant constitue en soi une exception à la règle de la vie. (11 sept.)
Lu par Laure

Le passage des ombres – Isabelle Hausser (Le livre de poche)

Le chat botté – Patrick Rambaud (le livre de poche)
Je vous raconte ici l’ascension d’un homme. Petit, maigre, avec un drôle d’accent, des cheveux raides
et des yeux bleus, il a vingt-cinq ans, il s’impatiente: il n’est rien et il veut tout. Général en disgrâce, il monte de Marseille à Paris au printemps 1795. Après la chute de Robespierre, le
pays est en plein chaos. […] À force d’intrigues, de coups de gueule ou de caresses, notre général va réussir. En une saison il écrase une émeute royaliste, épouse la vicomtesse de Beauharnais et
se retrouve à la tête de l’armée d’Italie. Sur la route de Nice où il part rejoindre ses troupes pour les lancer en Lombardie dans une guerre de pillage, il francise son nom italien facile à
écorcher. Désormais, il va s’appeler Bonaparte. (03 sept.)
Lu par Le Bibliomane.

L’ombre des voyageuses – Pierre Pelot (pocket)
La critique d’Evene
et celle de Lire.

L’heure et l’ombre – Pierre Jourde (Pocket)

Excusez les fautes du copiste – Grégoire Polet (Folio)
Lu par Virginie

Ubiquité – Claire Volniewicz (Pocket)
Adam Vollandier a 33 ans. Comptable à Meulan, c’est un homme ordinaire, sans prétention, à l’étroit dans sa vie. Jusqu’à ce que d’étranges
coïncidences se produisent : en quelques jours, on le confond avec un œnologue, un cavalier, un champion de tennis… Il prend alors conscience qu’il peut s’approprier la vie des autres, et
dépasser toutes ses limites. De passage à Paris, il rencontre Rita qui le prend pour Georges Fondel, son ex-petit ami. Adam décide d’endosser cette identité et adopte la vie parisienne pour de
bon. Mais il découvre vite que ce Fondel est un escroc qui a disparu sans laisser de trace après avoir volé un tableau au musée d’Orsay. Pris à son propre piège, Adam n’a d’autre choix que
d’aller jusqu’au bout… (04 sept)

La stratégie des antilopes – Jean Hatzfeld (Points) Prix
Medicis 2007
Lu par Sylire, la critique
d’Evene et celle de Lire

Allumer le chat – Barbara Constantine (Points)
Lu par Biblioblog, Papillon, Cathulu, Sophie, Tamara, Clarabel, InColdBlog, Thom
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Editions du Panama, 272 pages, 18€