Mois : juillet 2010

Mélancolie du rocker – Toby Litt


Gamins, nous avions des problèmes assez similaires pour qu’ils nous rapprochent (Si tu insistes : ennui, détresse, haine, frustration). On a formé un groupe. Le succès a été au rendez-vous. Ca n’a rien résolu.
Il nous est même arrivé de devoir exacerber ces problèmes pour pouvoir écrire l’album suivant. Syph a réduit à néant de belles histoires d’amour pour une douzaine de bonnes chansons.
J’imagine que, sans ce côté torturé, nous n’aurions pas de fans. D’un point de vue émotionnel, on n’est toujours pas sortis de l’adolescence, si bien que les ados continuent de se reconnaître en nous.

Arrivé à un tournant de sa vie, le batteur Clap revient sur l’histoire du groupe Okay, qu’il a formé à l’adolescence avec 3 de ses camarades, Syph le chanteur charismatique, Mono le bassiste et Crab le percussionniste. Le succès va leur permettre de mener une existence hors-normes et insouciante entre voyages, fêtes et tentations en tous genres. Mais rapidement des dissensions vont apparaître au sein du groupe, chacun des membres ayant des aspirations différentes.

« Mélancolie du rocker » est construit sous la forme d’une interview (mais on imagine seulement la présence d’un journaliste ou d’un biographe). Chaque chapitre renvoie  à un souvenir de Clap, mais pas dans l’ordre chronologique, ce qui donne une construction plutôt décousue. Je pense que c’est surtout cet aspect qui m’a gêné, les infos sur les personnages sont livrées de manière confuse et parcellaire,  j’ai donc eu du mal à cerner et à m’attacher à ces adulescents enivrés par le succès. Le sujet n’est pas inintéressant, pourtant je me suis ennuyée assez vite. Il y est finalement assez peu question de musique,  mais surtout d’alcool, de drogue, de sexe, de filles, de ces innombrables groupies attirées par la lumière, et les anecdotes deviennent vite répétitives.

Il y a quelques années j’avais lu, et adoré, un autre roman de Toby Litt, Qui a peur de Victoria About ?. Ajoutons à cela  une maison d’édition que j’apprécie beaucoup (Phébus) et un résumé alléchant (Grandeur et décadence d’un groupe de rock), le cocktail était prometteur et j’étais dans de très bonnes dispositions à l’égard de ce roman quand j’ai attaqué ma lecture. Mais malheureusement cette fois la mayonnaise ne prend pas, et avec beaucoup de regrets j’abandonne cette lecture au bout de 150 pages (soit la moitié du roman).

Phebus 2010, 304 pages, 23€. Titre original: I Played the Drums in a Band Called Okay, traduction de Céline Leroy.

Un week-end au bout du monde

J’avais sollicité votre aide  il y a quelques semaines dans le cadre du concours de blogs organisé par le site Sensation Bretagne. Grâce à vos votes j’ai pu accéder à la finale, puis un jury m’a désignée comme l’une des trois gagnantes d’un week-end sur la côte bretonne. J’ai donc pu passer la semaine dernière 3 jours dans le Finistère, et voici un petit compte-rendu de mon escapade !

Etape n° 1 : Vendredi 25 juin, arrivée en début d’après-midi à Plouescat, sur la côte nord du Finistère (pays de l’artichaut!). Petite déception en découvrant notre chambre à  l’hôtel Cap Ouest, impersonnelle et sale, alors que l’établissement est neuf. La chambre n’avait visiblement pas été nettoyée avant notre arrivée, l’aspirateur a  quand même été passé à notre demande (!). Heureusement il fait beau, donc nous avons pu nous échapper pour profiter de la plage puis dîner au “Bistrot des Halles” dans le bourg de Plouescat, petit resto sans prétention mais très chaleureux.  Le lendemain ma moitié a pratiqué le char à voile dans la baie du Kernic grâce au centre nautique de Plouescat, et il a adoré  cette première expérience.

***

Etape n°2 : Samedi 26 juin, nous arrivons à Plougonvelin, plus exactement à la pointe Saint-Mathieu (à une vingtaine de kilomètres de Brest). Le Finistère porte ici particulièrement bien  son nom (« la fin de la terre »), on a un peu l’impression d’être au bout du monde ! Cette fois la découverte de l’hôtel est une excellente surprise : Notre chambre à l’hôtel Vent d’iroise a une belle vue sur mer (avec les îles de Ouessant et de Molène), la déco est soignée, le personnel particulièrement accueillant, on regrette déjà de ne rester ici qu’une seule nuit ! Le soir dîner en bord de mer… Le dimanche nous avons décliné la séance de tyrolienne et de Via ferrata prévue au Fort de Bertheaume et avons préféré visiter le coin : Le phare Saint Mathieu et les ruines de l’abbaye du XIe siècle qui se situent à proximité immédiate de l’hôtel, puis Le Conquet, le petit port d’où partent les bateaux pour Ouessant et  Molène. J’ajoute pour faire taire les mauvaises langues que nous avons eu un temps splendide pendant 3 jours, du bleu, du bleu, du bleu, comme le prouvent ces quelques photos.


Je profite de ce billet pour remercier les offices du tourisme de Plouescat et de Plougonvelin qui m’ont livré ce week-end « clé en main », merci aussi au site Sensation Bretagne d’avoir organisé ce concours. Et merci à vous de m’avoir permis de gagner ce joli week-end!

(Et j’avais glissé un livre dans ma valise évidemment , “Vango” de Timothée de Fombelle)