Auteur/autrice : Solenn

Prix Femina 2008

Je n’avais pas forcément prévu de vous faire un topo sur le Prix
Femina
attribué ce midi, mais il se trouve que deux des livres distingués (le prix femina & le prix femina étranger) ont été lus par un certain nombre de blogueurs… Je me
fends donc d’un petit billet spécial pour vous présenter les ouvrages distingués et vous renvoyer vers les blogs qui ont déjà parlé de ces livres:



Prix Femina 2008:
on va Papa?
de Jean-Louis Fournier (Stock)

Jusqu’à ce jour, je n’ai jamais parlé de mes deux garçons. Pourquoi ? J’avais honte ? Peur
qu’on me plaigne ? Tout cela un peu mélangé. Je crois, surtout, que c’était pour échapper à la question terrible: “Qu’est-ce qu’ils font?” Aujourd’hui que le temps presse, que la fi n du monde
est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j’ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu’on ne les oublie pas, qu’il ne reste pas d’eux seulement une photo sur une carte
d’invalidité. Peut-être pour dire mes remords. Je n’ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d’ange, et je ne suis pas un ange. Quand on
parle des enfants handicapés, on prend un air de circonstance, comme quand on parle d’une catastrophe. Pour une fois, je voudrais essayer de parler d’eux avec le sourire. Ils m’ont fait rire avec
leurs bêtises, et pas toujours involontairement. Grâce à eux, j’ai eu des avantages sur les parents d’enfants normaux. Je n’ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation
professionnelle. Nous n’avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu’ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait :
rien. Et surtout, pendant de nombreuses années, j’ai bénéficié d’une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j’ai pu rouler dans des grosses voitures américaines.

Lu par Laure, Gambadou (qui rapporte aussi une rencontre avec l’auteur), Lily, Virginie, Essel, Cathe, Patricia, Yspaddaden, Lectovore, La Muse
Agitée
.


Prix Femina Etranger:
Chaos Calme de Sandro Veronesi (Grasset)

Pietro Palladini est immobile, Dans l’œil du cyclone. Il ne sort plus de sa voiture, garée au bas de l’école de sa fille à Milan. Ce quadragénaire séduisant que la vie avait épargné vient de
perdre sa femme, Lara. Il attend de souffrir, mais ce n’est pas si facile de ressentir la perte. Les amis et les anonymes viennent lui parler, l’étreindre, partager ce temps suspendu, ce “chaos
calme ” où il se réfugie désormais. Une jolie fille qui promène son chien, les collègues de travail à la veille d’une fusion financière sans précédent, un frère fumeur d’opium, une belle-sœur qui
se dénude en pleine crise de nerfs, une milliardaire érotisée, tous perdent à un moment leur calme, leur dignité, leurs masques. Tous renoncent à la comédie sociale. Sur cette situation digne
d’un Beckett loufoque. Sandre Veronesi construit un roman polyphonique, livre de la maturité, émouvant, ample, magistralement tissé : le mélange de l’intime dans ce qu’il a de plus vibrant et du
réel dans ce qu’il a de plus dérangeant.

Lu par Anne, Antigone, Clochette, Kathel, Bellesahi, Bookomaton, Sentinelle, La Muse Agitée.

Prix Femina de l’essai:
Voix Off de Denis Podalydès (Mercure de France)

“Est-il, pour moi, lieu plus épargné, abri plus sûr, retraite plus paisible,
qu’un studio d’enregistrement ? Enfermé de toutes parts, encapitonné, assis devant le seul micro, à voix haute – sans effort de projection, dans le médium -, deux ou trois heures durant, je lis
les pages d’un livre. Le monde est alors celui de ce livre. Le monde est dans le livre. Le monde est le livre. Les vivants que je côtoie, les morts que je pleure, le temps qui passe, l’époque
dont je suis le contemporain, l’histoire qui se déroule, l’air que je respire, sont ceux du livre. J’entre dans la lecture. Nacelle ou bathyscaphe, le réduit sans fenêtre où je m’enferme autorise
une immersion ou une ascension totales. Nous descendons dans les profondeurs du livre, montons dans un ciel de langue. Je confie à la voix le soin de me représenter tout entier. Les mots écrits
et lus me tiennent lieu de parfaite existence. Mais de ma voix, lisant les mots d’un autre, ceux d’un mort lointain, dont la chair est anéantie, mais dont le style, la beauté de ce style, fait
surgir un monde d’échos, de correspondances et de voix vivantes par lesquelles je passe, parlant à mon tour, entrant dans ces voix, me laissant aller à la rêverie, à l’opération précise d’une
rêverie continue, parallèle et libre, je sais que je parle, je sais que c’est de moi qu’il s’agit, non pas dans le texte, bien sûr, mais dans la diction de ces pages. Alors d’autres voix encore
se font entendre, dans la mienne”

Sorties Poches Novembre 2008



Camille et Paul de Dominique Bona (Prix Elle du document 2007)
Fièvre, passion, génie. C’est sous les signes de feu de la création et de la destruction qu’ont vécu les Claudel: Camille le sculpteur, Paul le poète. Cette biographie évoque, pour la
première fois, leurs rapports fusionnels. Camille, intransigeante, affronte les incertitudes de l’art et de la vie de bohème ; Paul trompe son mal de vivre dans les voyages et l’exotisme, en
Chine, au Brésil, au Japon. Ces destins, séparésen apparence, se sont nourris l’unde l’autre. La sœur et le frère vont connaître les mêmes amours funestes. Paul s’éprend de Rosalie Vetch, une
femme mariée qui l’abandonnera ; Camille subit l’envoûtement de Rodin jusqu’à la folie. Dominique Bona retrace les épisodes de leurs vies tourmentées. Elle révèle les liens profonds entre ces
deux artistes lumineux et déchirés : unis, au-delà de l’adversité, par une fraternité indestructible. (Le livre de poche)


Le bois des amoureux de Gilles
Lapouge

La figure du soldat remontait, comme du fond d’un lac, et
resplendissante, à mesure
que la calèche aux coussins bleus s’élevait dans les tournants qui joignent la gare de Champtercier au village, surtout à partir du bois des amoureux qui forme la frontière, nous le disions
toujours, du village. La frontière de notre enfance. Notre bonheur commence et finit au bois des amoureux. Notre tristesse commence et finit au bois des amoureux. Un point, c’est tout ! (Le livre
de poche)


Il n’y a pas
de grandes personnes – Alix Saint Andre

Depuis un coup de foudre lors d’une dictée par un gris matin d’automne dans un collège du Maine-et-Loire, sa folle passion a conduit Alix de Saint-André à toute sorte d’extrémités. Pour l’amour
de Malraux, elle a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole. visité la Bosnie en guerre, organisé une campagne télévisée, péroré à la chaire d’universités new-yorkaises, tenté
un acrobatique ménage à trois avec Proust, traqué sa trace chez Chateaubriand, assassiné Rousseau, poursuivi toutes ses femmes d’une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d’un
roman. Jusqu’au jour où elle s’est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros…

(06/11, Folio)
Lu par
Gambadou, Laure

Classe à part – Joanne Harris
Un imposteur rôde dans les couloirs de Saint Oswald, école huppée pour jeunes Anglais destinés à un brillant avenir. Il se faufile dans ses moindres recoins déguisé en élève,
mais sait bien au fond qu’il lui sera à jamais impossible de briser les barrières sociales, de sortir de son quotidien sordide : un père qui boit, une mère partie avec un amant, une école où la
violence des élèves a presque anéanti le corps enseignant, bref, des horizons très sombres. Mais le rêve lui est toujours permis et lors de ses incursions dans les murs de Saint Oswald, il va
nouer avec un de ces garçons tant enviés, un futur golden boy, une amitié intense qui virera fatalement au drame. Et fera encore sentir ses effets une quinzaine d’années plus tard dans un combat
des plus spectaculaires entre l’individu et la société tout entière. Joanne Harris, romancière qui aime les défis, s’aventure ici sur le terrain du suspense psychologique, menant avec maestria ce
récit d’une revanche diabolique. (13/11, Points)

Pension Eva – Andrea
Camilleri

Dans la Sicile des années 40, tout
minot qu’il est, Nenè s’interroge : que vont faire les hommes dans cette belle maison près du port, où habitent tant de femmes nues ? Bientôt, au fond d’un grenier, une cousine entreprenante
l’éclairera sur le sujet. En grandissant, il deviendra familier de ces dames et bien vite découvrira chez elles, au-delà de la sensualité, des trésors de récits. Autour de la table présidée par
l’austère Signura, avec ses amis Jacolino et Ciccio, il perçoit le caractère étrangement sacré de ce bordel et les miracles qui s’y déroulent. La guerre gronde dans le ciel, les bombes
américaines dévastent la ville, les armées allemandes quittent les lieux, mais à la Pension Eva, un vieux noble retrouve sa virilité, un ange descend nu en parachute, le portrait de Staline a des
effets inattendus sur un résistant communiste, le saint patron local rend visite à l’une de ces dames. Et puis des couples fixes se forment avant de connaître une fin terrible ou bien heureuse.
Mêlant le dur récit documentaire et l’allégresse rêveuse du réalisme magique, ce roman d’apprentissage par temps d’apocalypse, que l’auteur lui-même présente comme un moment très spécial dans son
œuvre, nous fait découvrir une nouvelle facette du grand romancier Andrea Camilleri.  (20/11, Points)
Lu par
Papillon, Cathe, Laurent, Eva, Dominique



Blessés – Percival Everett

Voilà bien des années que John Hunt, qui a maintenant atteint la quarantaine, a choisi de se détourner de la société des hommes en allant vivre dans un ranch où, aux
côtés d’un oncle vieillissant, il élève des chevaux. Mais le fragile éden, édifié en intime symbiose avec les rythmes naturels du monde animal par ces deux hommes noirs dans le grand Ouest
américain, vient à se fissurer: un jeune homosexuel est retrouvé dans le désert battu à mort, un fermier indien découvre deux de ses bêtes sauvagement assassinées, et l’inscription Nègre rouge en
lettres de sang dans la neige… C’est dans ce contexte menaçant que John s’interroge sur ses choix de vie depuis la mort tragique de sa femme, sur la nature de ses sentiments envers les uns et
les autres, sur les silences coupables qui couvrent, dans la région, les agissements d’un inquiétant groupe néo-nazi, sur la fin imminente de l’oncle Gus, frappé par la maladie, sur l’amour,
enfin, qu’une jeune femme vient réveiller en lui… Privilégiant une écriture de l’action qui exalte les puissances du non-dit, l’écrivain confère à ses personnages une attachante justesse et,
fidèle au chemin d’écriture qu’il s’emploie à frayer au fil de son œuvre, propose, à travers une subtile dénonciation de toutes les haines – raciale, sexuelle – qui meurtrissent l’Amérique
contemporaine, une variation chargée d’enseignements sur l’humaine condition, dans toute sa bouleversante vulnérabilité. (05/11, Babel). Lu par
Papillon, Laurent

Sauvez Hamlet – Jasper
Fforde

Retour à Swindon, dans le Monde
Extérieur, pour la célèbre détective littéraire Thursday Next désireuse d’offrir à son fils, Friday, une vie paisible… Le vœu pieu dans toute sa splendeur ! D’abord, elle n’aurait jamais dû
accepter d’embarquer Hamlet dans la réalité. Rongé par ses états d’âme et tellement soucieux de savoir ce que les gens pensent de lui – rapport à son incapacité notoire à prendre des décisions -,
il s’incruste chez les Next, flirte avec lady Hamilton, pendant qu’en son absence Ophélie fomente une révolution dans la pièce éponyme de Shakespeare. En fait de vie calme, Thursday aura à peine
quelques jours pour régler le problème Hamlet, récupérer Landen, son mari éradiqué par Goliath, et empêcher le redoutable Yorrick Kaine, personnage sans scrupule, de déclencher un cataclysme
planétaire. Sans parler d’un mystérieux tueur à gages lancé à ses trousses, d’un saint du XIIIe siècle aux manières douteuses ; et d’un match de croquet censé décider du sort de l’humanité…
Sauver le monde ? Pas de problème, Thursday a l’habitude… mais qui va garder Friday ? (20/11, 10/18)
Lu par
Val




Into the wild – Jon Krakauer

Il avait renoncé au rêve américain. Pour vivre une aventure extrême. En 1992,
le cadavre d’un jeune homme est découvert dans un bus abandonné en Alaska, au pied du mont Mckinley, loin de tout lieu habité. Fils de bonne famille, Chris McCandless aurait dû en toute logique
devenir un américain bien tranquille à l’avenir sans surprise. Mais, dès l’obtention de son diplôme universitaire, il décide de partir à l’aventure. Après avoir fait don de ses économies à une
œuvre humanitaire, il entame son périple sous un nom d’emprunt avec sa vieille voiture, qu’il abandonnera un peu plus tard. Il sillonne le sud des Etats-Unis, subsistant grâce à de menus travaux,
avant de réaliser son grand projet: s’installer au cœur de l’Alaska, seul, en communion avec la nature. Mais on ne s’improvise pas trappeur, ni homme des bois… Ce parcours dramatique d’un jeune
homme qui a voulu vivre jusqu’au bout son impossible idéal est retracé par Jon Krakauer, l’auteur du best-seller tragédie à l’Everest. Livre-culte dans le monde entier, Into the Wild a d’emblée
fasciné Sean Penn, qui en a réalisé une adaptation cinématographique applaudie par la critique américaine. (10/18)
Lu par
Allie



Zoli – Colum Mc
Cann

Les plaines de Bohême à la
France, en passant par l’Autriche et l’Italie, des années trente à nos jours, une magnifique histoire d’amour, de trahison et d’exil, le portrait tout en nuances d’une femme insaisissable. Porté
par l’écriture étincelante de Colum McCann, Zoli nous offre un regard unique sur l’univers des Tziganes, avec pour toile de fond les bouleversements politiques dans l’Europe du XXe siècle.
Tchécoslovaquie, 1930. Sur un lac gelé, un bataillon fasciste a rassemblé une communauté tzigane. La glace craque, les roulottes s’enfoncent dans l’eau. Seuls en réchappent Zoli, six ans, et son
grand-père, Stanislaus. Quelques années plus tard, Zoli s’est découvert des talents d’écriture. C’est le poète communiste Martin Stránský qui va la remarquer et tenter d’en faire une icône du
parti. Mais c’est sa rencontre avec Stephen Swann, Anglais exilé, traducteur déraciné, qui va sceller son destin. Subjugué par le talent de cette jeune femme, fasciné par sa fougue et son audace,
Swann veut l’aimer, la posséder. Mais Zoli est libre comme le vent. Alors, parce qu’il ne peut l’avoir, Swann va commettre la pire des trahisons… (10/18)
Lu par
Sylvie,
Jules,
Yueyin,
Gambadou,
Laure,
Choupynette, & l’interview de
l’auteur chez
Bernard.

Le martyre des magdalènes – Ken Bruen


Lessivé, rincé par sa dernière
enquête, Jack Taylor tente d’en faire passer le goût amer en éclusant des pintes de Guinness au comptoir de son pub préféré. Alors qu’il répète à qui veut bien l’entendre qu’on ne l’y reprendra
plus, Jack est sommé par un caïd local de retrouver «l’ange des Magdalènes». Contraint et forcé d’accepter afin de s’acquitter d’une dette d’honneur, Jack se retrouve au cœur d’un fait divers des
années 1960, et croise bientôt les fantômes des «Magdalènes», des filles-mères reniées par leurs familles, exploitées dans des couvents catholiques où elles lavaient leurs péchés en travaillant
comme blanchisseuses. Hanté par ses échecs passés, poursuivi par une police locale qui lui cherche constamment des crosses, Jack va tenter de retrouver cet «ange», une mystérieuse femme qui
serait venue en aide à ces pauvres filles mises au ban de la société. Cependant, comme l’alcool, la vérité est bien souvent trompeuse. Gare au retour de flamme. Ce qui s’annonçait comme une
mission rédemptrice va vite se transformer en chemin de croix. Le martyre de Jack Taylor ne fait que commencer… (06/11, Folio)


Divisadero – Michaël Ondaatje

Une ferme en Californie, deux sœurs (Anna et Claire) et un garçon (Cooper), un amour fou, une nuit d’orage,
un père meurtrier : ça commence très fort, comme dans un roman des sœurs Brontë, passions adolescentes et tourments éternels. Les années passent, nous voici à Las Vegas, en plein roman noir.
Cooper est devenu un joueur professionnel, et c’est Claire qui lui sauve la mise en le protégeant des gangsters qui veulent sa peau. Changement de décor : le Sud-Ouest de la France, aujourd’hui.
Cloîtrée dans une maison mystérieuse, Anna se penche sur la vie d’un obscur écrivain du début du XXe siècle, Lucien Segura, et tombe amoureuse d’un manouche. Changement d’époque : cette fois,
nous sommes dans un roman de Giono, le Giono stendhalien, caracolant sur les traces de Lucien Segura. Et soudain tout s’éclaire. Anna, Claire, Cooper, Segura, le manouche sont comme les notes
d’une chanson, des variations sur un thème, une de ces ritournelles comme en connaissent les artistes pour qui l’Éternel Retour n’est pas un vain mot. (Points)

Le fourgon des fous – Carlos Liscano
Plus qu’un
témoignage, une réflexion sur l’homme et son inextinguible appétit de vivre, sur la nécessité de comprendre l’inimaginable. Sans cris, sans fureur, un plaidoyer vibrant pour le droit à la
dignité, un récit pudique et bouleversant. Montevideo, 1972. Carlos Liscano est jeté en prison par le régime militaire à l’âge de vingt-trois ans. Il en sortira treize ans plus tard. Il aura
connu la torture, les humiliations, la honte, les étranges relations qui lient victimes et bourreaux, l’absurdité d’un système qui veut lui faire avouer quelque chose qu’il ne sait pas. Mais il
aura aussi connu la résistance envers et contre tout, l’amitié indéfectible qui se noue entre camarades d’infortune, l’urgence de l’ouverture au monde et, par-dessus tout, le pouvoir libérateur
de l’écriture. Le 14 mai 1985, avec ses derniers compagnons, Carlos Liscano est embarqué dans un fourgon qui va le mener vers la liberté. Une liberté inquiétante, douloureuse, impossible…
(20/11, 10/18)

Curiosité: Quand on parle du loup!

En me baladant dans les rayons de ma librairie, je me suis retrouvée face à… une meute de
loups!


La tendresse des loups de Stef Penney (Belfond); Justine et les loups de Michel Cosem (Editions de Borée); Loup de Nicolas Vanier (XO Editions);
Le loup des plaines de Conn Iggulden (Presses de la cité); Le saut du
loup
de Christian Laborie (Editions de Borée); Un loup aux aguets d’Abba Kiarostami (Editions de la
Table ronde);
La promesse des loups
de Dorothy Hearst (Albin Michel)


Il ne s’agit que de livres parus ce mois-ci… Un curieux téléscopage, octobre était définitivement le
mois du loup!