Catégorie : Sorties Poches

Sorties poches – janvier 2014

La déesse des petites victoires -Yannick Grannec (Pocket, 2 janvier)

Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer.

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Beautiful Bastard – Christina Lauren (Pocket, 2 janvier)

Brillante et déterminée, Chloé n’a qu’un problème dans la vie : son boss, Bennett, revenu prendre les rennes de l’entreprise familiale de Chicago après un séjour en France. Trentenaire séduisant, arrogant et égocentrique, il est odieux mais… magnétique.
Bennett, lui, découvre en sa collaboratrice une jeune femme aussi ravissante qu’exaspérante, et qui n’entend rien sacrifier à sa carrière.
Entre eux, c’est l’affrontement immédiat, mais aussi le désir obsédant, dévastateur. Ensemble, ils vont enfreindre une à une toutes les règles qu’ils s’étaient imposées. À une seule fin : se posséder…

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Série Z – JM Erre (Pocket, 2 janvier)

Les séries Z n’ont aucun secret pour lui. Monstres improbables – zombies en mousse, extraterrestres en carton –, acteurs has been et nanars bon marché, Félix connaît ce monde sur le bout des doigts.  C’est en puisant son inspiration dans cet univers de quatrième zone qu’il vient de mettre un point final à son premier scénario : l’histoire d’une maison de retraite ou les crimes se multiplient. Les ennuis commencent quand la réalité se met à dépasser la fiction : on déplore un mort à la Niche Saint-Luc. Puis un autre… Alors, vrais ou faux cadavres ?

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Orgueils et préjugés et zombies – Seth Grahame Smith (Pocket, 9 janvier)

Pour la famille Bennet, qui compte cinq filles à marier, l’arrivée de deux jeunes et riches célibataires dans le voisinage est une aubaine : enfin, des cœurs à prendre, et des bras supplémentaires pour repousser les zombies qui prolifèrent dans la région ! Mais le sombre Mr Darcy saura-t-il vaincre le mépris d’Elizabeth, et son ardeur au combat ? Les innommables auront-ils raison de l’entraînement des demoiselles Bennet ? Les sœurs de Mr Bingley parviendront-elles à le dissuader de déclarer ses sentiments à Jane ? Surtout, le chef-d’œuvre de Jane Austen peut-il survivre à une attaque de morts-vivants ?

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La vie rêvée d’Ernesto G. de Jean Michel Guenassia (Le livre de poche,  8 janvier)

1910-2010. Prague, Alger, Paris. Nous suivons la traversée du siècle de Joseph Kaplan, médecin juif praguois, des guinguettes de Joinville à la peste d’Alger, de la guerre à l’effondrement communiste. Ses amours, ses engagements, ses désillusions sont contés à travers les tourmentes de l’Histoire. Et surtout, la rencontre qui bouleversa sa vie, celle qu’il fit un jour de 1966 avec un révolutionnaire cubain, un certain Ernesto G., échoué dans la campagne tchèque après sa déroute africaine.

Dans la lignée du Club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guenassia retrace le parcours insolite d’un héros malgré lui. On retrouve l’efficacité de son talent romanesque dans cette fresque captivante et nostalgique, où se confondent l’Histoire et l’intime.

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L’amour dans l’âme de Daphné Du Maurier (Le livre de poche, 8 janvier)

Dans le premier roman de Daphné du Maurier, qui parut en France en 1950 sous le titre La Chaîne d’amour, la mer, fascinante et cruelle, occupe une place centrale. Elle lie tous les membres de la famille Coombe, installée à Plyn, un port de la côte sud des Cornouailles ; sur un siècle et quatre générations, se déroule le destin de femmes insoumises et d’hommes sauvages, navigateurs ou charpentiers de marine, qui tous ont le visage tourné vers les flots… Amours, haines, vengeances et trahisons, Daphné du Maurier excelle dans la peinture des passions humaines.

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Le bouc émissaire de Daphné Du Maurier (Le livre de poche, 8 janvier)

John, un historien anglais en vacances en France, rencontre au Mans par hasard son sosie parfait, Jean de Gué. Les deux hommes font connaissance : l’un est solitaire, sans famille, l’autre, épicurien désinvolte, se plaint de la sienne qui l’étouffe. Le lendemain matin, John se réveille, vêtu des affaires de Jean, qui a disparu. À la porte, le chauffeur l’attend pour le ramener au château. John prend alors la place de Jean… Comme dans Rebecca, on retrouve dans ce livre la cruauté, l’étrangeté et l’art du suspense de Daphné du Maurier.

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  Barbe-bleue d’Amélie Nothomb (Le livre de poche, 3 janvier)

« La colocataire est la femme idéale. » A. N.

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Ce que savait Jennie de Gérard Mordillat (Le livre de poche, 3 janvier)

À vingt-trois ans, Jennie n’a qu’un but dans la vie : réunir ses sœurs et son frère dispersés dans des familles d’accueil et un foyer afin de les emmener voir la mer depuis les falaises d’Étretat. Au cours de cette quête à travers la France, Jennie va rencontrer Quincy, un acteur qui ne veut plus l’être. Lui aussi est animé d’une volonté sans faille : venger le suicide de sa mère.  Unis face au pire et portés par une détermination farouche, ces amants tragiques mettront tout en œuvre pour parvenir à leurs fins. Un récit incarné par une héroïne bouleversante et sublime, où l’espoir mène tout droit à la folie.

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 Lucky Girls de Nell Freudenberger (10-18, 2 janvier)

 es héroïnes de ce recueil sont toutes issues de milieux aisés. Elles s’expa­trient à Delhi, Bangkok, Bombay… s’y installent, épousent les coutumes locales, y cherchent les repères qui leur manquent dans leur pays, au sein de leurs propres familles. Cinq nouvelles empreintes d’une sensation de flottement, de déplacement. Cinq héroïnes pour qui l’exil sert de révélateur sur les relations qu’elles entretiennent avec leur entourage proche. Nell Freudenberger explore l’at­tachement de ses personnages à leurs pays adoptifs, un attachement souvent plus profond et passionnel que leurs liens familiaux.

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Le roi n’a pas sommeil de Cécile Coulon (Points, 9 janvier)

Thomas Hogan aura pourtant tout fait pour exorciser ses démons ? les mêmes qui torturaient déjà son père. Quand a-t-il basculé ? Lorsque Paul l’a trahi pour rejoindre la bande de Calvin ? Lorsqu’il a découvert le Blue Budd, le poker et l’alcool de poire ? Lorsque Donna l’a entraîné naïvement derrière la scierie ?

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Toutes ces vies qu’on abandonne de Virginie Ollagnier (Points, 9 janvier)

En 1918, l’armistice est signé, mais les trains continuent à ramener du front des hommes meurtris. L’un d’eux, soldat anonyme au visage émacié, semble ne pas vouloir se réveiller. Est-ce l’étrange beauté de ce corps muet qui éveille les sentiments de Claire ? Ou sa détermination à soulager les souffrances ? De confessions timides en aveux fervents, la jeune infirmière et l’inconnu se découvrent…

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De là, on voit la mer – Philippe Besson (10-18, 9 janvier)

Louise, 40 ans, part s’installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire ou règne une chaleur écrasante, tout l’enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l’incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s’occupe de la maison. Louise n’a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l’histoire d’une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement. Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C’est Luca, le fils de Graziella. Élève à l’Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n’aurait pu envisager d’être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l’été. Au moment ou elle cède à la sensualité de ce corps qui l’attire, elle apprend qu’un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l’instant est venu d’affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu’en soient les conséquences…

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Sorties Poches Août 2013

Le sermon sur la chute de Rome de Jérôme Ferrari (Babel)

Empire dérisoire que se sont constitué ceux qui l’ont toujours habité comme ceux qui sont revenus y vivre, un petit village corse se voit ébranlé par les prémices de sa chute à travers quelques personnages qui, au prix de l’aveuglement ou de la corruption de leur âme, ont tout sacrifié à la tentation du réel, et qui, assujettis aux appétits de leurs corps ou à leurs rêves de bonheur ou d’héroïsme, souffrent de vouloir croire qu’il n’est qu’un seul monde possible.

Prix Goncourt 2012

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La femme au miroir d’Eric Emmanuel Schmitt (le livre de poche, 21 août)

Anne vit à Bruges au temps de la Renaissance, Hanna dans la Vienne impériale de Sigmund Freud, Anny à Hollywood de nos jours. Toutes trois se sentent différentes de leurs contemporaines ; refusant le rôle que leur imposent les hommes, elles cherchent à se rendre maîtresses de leur destin. Trois époques. Trois femmes. Et si c’était la même ?

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La mort s’invite à Pemberley de PD James (Le livre de poche, 21 août)

Rien ne semble devoir troubler l’existence ordonnée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, ni perturber le bonheur d’Elizabeth, la maîtresse des lieux. Elle est la mère de deux charmants bambins et Jane, sa sœur préférée, habite tout près. Cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d’automne, un drame contraint les Darcy à recevoir la plus jeune sœur d’Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s’invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes. Tout en restant fidèle aux personnages du roman de Jane Austen, P.D. James imagine avec brio une suite – policière – à “Orgueil et préjugés”.

 

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Quand j’étais Jane Eyre de Sheila Kohler (10/18, 19 août)

1846, Manchester. Charlotte veille son père, le révérend Brontë, opéré des yeux. Elle n’a pas encore publié le chef-d’oeuvre qui l’a sacrée romancière. Elle se raconte un amour malheureux, les succès d’Anne et Emily, sa condition de gouvernante, le génie tourmenté de son frère, cette mère disparue trop tôt. Dans la ronde des souvenirs, elle cherche la lumière. Et écrira Jane Eyre. Portrait gracile d’une femme, d’une fratrie et d’une œuvre, ce roman-document original happé par une écriture cristalline interroge le mystère impérieux de la création littéraire.

Mon avis sur ce livre

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L’hiver des hommes de Lionel Duroy (J’ai lu, 21 août)

Belgrade, 2010. La fille du général Mladic s’est suicidée. Marc, écrivain passionné par le destin des enfants de criminels de guerre, veut comprendre. Des lieutenants de Mladic l’encouragent à aller à Pale, capitale historique de la République serbe de Bosnie. Il trouve une population abandonnée et persuadée d’avoir mené une guerre juste.

Prix Renaudot des lycéens 2012, prix Joseph-Kessel 2013.

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  Qu’avons nous fait de nos rêves? de Jennifer Egan (Points, 22 août)

Dans la luxueuse berline qui l’emmène à sa maison de disque, Bennie avale les paillettes d’or censées réveiller sa libido en berne. Qu’est devenu le jeune punk qui ne vivait que pour la musique et la scène ? Bientôt, son groupe sera de nouveau réuni. A ce tournant de leurs vies, si éloignées de leurs rêves de jeunesse, Bennie, Lou, Bosco et Marty s’interrogent…

Prix Pulitzer 2011

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La réparation de Colombe Schneck (J’ai lu, 21 août)

Paris, années 2000. Toutes les nuits, une petite fille prénommée Salomé fait des cauchemars. Ghetto de Kovno, en Lituanie, 1943. Une autre petite Salomé ne survit pas à la guerre. Pour l’auteure, il y a un lien entre ces deux fillettes, qu’elle reconstitue en se plongeant dans l’histoire de sa famille.

Prix Thyde Monnier 2012.

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La confusion des peines de Laurence Tardieu (Le livre de poche, 21 août)

« Tu ne veux pas que j’écrive ce livre. Tu me l’as dit. Tu me l’as demandé. Tu y avais pensé toute la soirée, toute la nuit, tu ne voulais pas. Ou, plus précisément, tu ne voulais pas que je l’écrive maintenant. Ce livre, Laurence, tu l’écriras quand je serai mort. Voilà ce que tu m’as dit. » Un père accusé de corruption, une mère qui se meurt, un univers qui s’effondre. Dix ans après, Laurence Tardieu ouvre une « lettre au père », pour comprendre. Qui est cet homme, qu’enfant elle a aimé d’un amour fou ? Cet homme intègre et généreux, qui s’est retrouvé brutalement condamné puis emprisonné ? Comment accepter qu’un être humain n’est pas un, mais multiple, faillible – humain ? Comment sortir du silence qui la lie depuis toujours à ce père, si proche et si lointain, pour s’arracher à lui et exister, enfin ?

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Un héros de Félicité Herzog (Le livre de poche, 21 août)

Jusqu’où faut-il remonter pour trouver la source d’une tragédie personnelle ? Aux mensonges de la guerre à la génération des grands-parents ? À ceux de mon « héros » de père, parti à la conquête du sommet mythique de l’Annapurna en 1950 et laissant dans les cimes de cette ascension glorieuse une part de lui-même qui le rendra perpétuellement metteur en scène de sa légende ? À la liberté d’une mère séductrice et moderne, trop intelligente pour son temps, trop rebelle pour son milieu ? À la fraternité fusionnelle et rivale de deux « enfants terribles » élevés dans une solitude commune et dans le culte de l’exploit ? Toujours est-il que mon grand frère Laurent, promis à un destin magnifique, finira en vagabond des étoiles hirsute et fou, retrouvé par la police après des mois de fuite… jusqu’à sa chute prévisible. C’était lui ou moi : ce fut lui… Ce roman de notre fraternité blessée, je le lui dois. F. H.

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Pourquoi être heureux quand on peut être normal? de Jeanette Winterson (Points, 22 août)

Depuis qu’elle a été adoptée par Mrs Winterson, Jeanette a toujours lutté. Contre sa mère et sa morale religieuse stricte, contre ceux qui l’empêchent d’aimer et de vivre comme elle l’entend. Heureusement, elle a rencontré les livres. Et les mots sont devenus ses alliés. Jeanette écrit pour réinventer sa vie, s’extirper du gris, apprendre à aimer et être libre enfin.

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Une partie de chasse d’Agnès Desarthe (Points, 22 août)

Tuer des animaux, ce n’est pas vraiment sa tasse de thé. Mais Tristan, poussé par sa femme, essaie de s’intégrer. Alors, il accepte de participer à une partie de chasse et blesse un lapin d’un mauvais coup de fusil. Un homme tombe dans une galerie souterraine. Pendant que les secours arrivent, Tristan dialogue avec le lapin : il se remémore son enfance entre une mère droguée et un père absent, et les événements qui ont fait de lui un homme au naturel sensible et réservé.

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La table des autres de Michael Ondaatje (Points, 22 août)

Michael a 11 ans quand il quitte son Sri Lanka natal pour rejoindre sa mère en Angleterre à bord du paquebot l’Oronsay. 21 jours hors le monde, entre l’océan Indien, la mer d’Arabie, la mer Rouge, le canal de Suez et la Méditerranée, à peine surveillé par sa cousine Emily… À lui l’aventure et la liberté ! Avec deux autres garçons de son âge, Cassius et Ramadhin, ils visitent le navire des cales jusqu’aux premières classes. Ce monde en vase clos est leur terrain de jeux.

 

 

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La légende des fils de Laurent Seksik (J’ai lu, 21 août)

Dans l’Amérique des années 1960, le récit d’un jeune garçon cherchant à conquérir l’affection d’un père brisé par la guerre.

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L’amour commence en hiver de Simon Van Booy (J’ai lu, 21 août)

Depuis son enfance, Bruno porte en lui le poids étouffant du deuil de sa soeur Anna. Violoncelliste d’une trentaine d’années, il donne des concerts à travers le monde. Un soir, à Québec, il fuit les mondanités et se promène dans la ville endormie. Bruno rencontre alors Hannah, une Galloise marquée par le deuil de son frère Jonathan…

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Des vies d’oiseaux de Véronique Ovaldé (J’ai lu, 21 août)

Gustavo Izzara constate que sa maison de Villanueva a été cambriolée et décide d’appeler la police. Le lieutenant Taïbo apprend alors que la fille de Gustavo et Ida, Paloma, 18 ans, s’est enfuie avec Adolfo, le jardinier. Sa mère les soupçonne d’être venus habiter la maison en leur absence. Un roman sur les liens conjugaux, familiaux et sociaux qui se croisent et se défont.

 

 

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Banquises de Valentine Goby (Le livre de poche, 21 août)

En 1982, Sarah, 22 ans, quitte la France pour Uummannaq au Groenland. Elle monte dans un avion qui l’emporte vers la calotte glaciaire où elle disparaît corps et âme. Sa famille ne l’a jamais revue. Vingt-sept ans plus tard, Lisa décide de partir sur les traces de sa sœur. Elle découvre un territoire dévasté et une population qui voit se réduire comme peau de chagrin son domaine de glace. L’auteur de Qui touche à mon corps je le tue nous emporte sur ces terres qui s’effacent dans un grand et beau livre sur le désenchantement du monde et l’impossibilité du deuil.

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Les merveilles de Claire Castillon (Le livre de poche, 21 août)

« Le plaisir, ça m’avait bien secouée, mais le plaisir à faire du mal, ça devenait mille fois meilleur et ce serait ma façon d’aimer. » Ainsi parle Evelyne, petite fille dérangée, puis jeune femme détraquée. À son compagnon Luiggi, le pizzaïolo, elle dit qu’elle fait des ménages dans une usine. Mais du lundi au vendredi, elle est escort-girl en secret. C’est une histoire qui finit mal…

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Partages de Gwenaëlle Aubry (Le livre de poche, 21 août)

Sarah, Juive d’origine polonaise, née et élevée à New York, est revenue vivre en Israël avec sa mère après les attentats du 11-Septembre. Leïla, elle, a grandi dans un camp de réfugiés en Cisjordanie. Toutes deux ont dix-sept ans et leurs voix alternent dans un passage incessant des frontières et des mondes, pour se mêler au rythme d’une marche qui les conduit l’une vers l’autre. Sœurs ennemies, Leïla et Sarah sont deux Antigone dont le corps est la terre où border et ensevelir leurs morts.

 

 

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La fin de l’innocence de Megan Abbott (Le livre de poche, 21 août)

Lizzie et Evie, treize ans, sont inséparables. Elles partagent tout, de leurs maillots de bain à leurs crosses de hockey. Pour Lizzie, la maison des Verver est le paradis sur terre, le père d’Evie, si chaleureux et charismatique, et sa sœur aînée, Dusty, tellement fascinante. Un jour, Evie disparaît à la sortie des cours. Peu d’indices, sinon une voiture que Lizzie a aperçue. L’angoisse gagne rapidement cette tranquille communauté et tout le monde se tourne vers l’adolescente. Hantée par la disparition d’Evie, émoustillée par la place centrale qu’elle occupe dans les recherches, Lizzie découvre qu’elle est loin de tout savoir sur sa meilleure amie…

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Les sorties poches de Mars 2013

Tout ce que nous aurions pu être toi et moi, si nous n’étions pas toi et moi – Albert Espinosa (Le livre de poche, 20 mars)

Madrid, 3 heures du matin. La mère de Marcos, une célèbre chorégraphe, est morte la veille. Insomniaque, Marcos rêve de s’injecter le médicament qui lui permettra de ne plus jamais avoir besoin de dormir. Marcos a aussi un don : il voit dans les souvenirs des gens ; c’est pourquoi la police fait souvent appel à lui. Aujourd’hui, il doit examiner un « étranger » et tenter de découvrir sa véritable identité. Une rencontre qui se révélera surprenante. Best-seller en Espagne, ingénu et transgressif, Tout ce que nous aurions pu être toi et moi si nous n’étions pas toi et moi est un hymne à l’amour impossible sur terre et peut-être ailleurs.

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Le passage – Justin CRONIN (Pocket, 7 mars)

Années 2010. Dans le Tennessee, Amy, une enfant abandonnée de six ans est recueillie dans un couvent… Dans la jungle bolivienne, l’armée américaine recherche les membres d’une expédition atteints d’un mystérieux virus…
Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de contribuer à une expérience scientifique gouvernementale. Lui et les autres condamnés à la peine capitale participant au projet mutent et développent une force physique extraordinaire. Les deux agents du FBI sont alors chargés d’enlever une enfant, Amy. Peu après que le virus a été inoculé à cette dernière, les mutants attaquent le centre de recherches.
Près d’un siècle plus tard. Une communauté a survécu à l’apocalypse causée par l’attaque des viruls, ainsi qu’ont été baptisés les mutants. Une adolescente la rejoint bientôt. Une puce électronique implantée sous sa peau révèle qu’il s’agit d’Amy, âgée désormais de plus de cent ans mais qui en paraît à peine quatorze… L’aventure ne fait que commencer.

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L’homme qui haïssait les femmes – Elise Fontenaille (Le livre de poche, 20 mars)

Montréal, décembre 1989. Un matin comme les autres à Polytechnique. Soudain, en plein cours, un jeune homme fait irruption dans une salle. Il sort un fusil de son sac, abat toutes les filles de la classe, et va poursuivre son carnage dans les couloirs de l’école. Il ne vise que les femmes. Au total, il en tuera quatorze, avant de retourner l’arme contre lui. Pourquoi cette folie meurtrière chez un garçon apparemment sans histoire ? Par haine des féministes. Elles lui ont, écrivait-il avant de se tuer, gâché la vie… À partir d’un fait divers qui traumatisa le Québec, Élise Fontenaille dresse le portrait d’un enfant brûlé. Et ausculte une société qui en moins d’une génération est passée d’un catholicisme tout-puissant à un féminisme triomphant, non sans heurts.

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Delirium, tome 1 – Lauren Oliver (Le livre de poche jeunesse, 13 mars)

Lena vit dans un monde où l’amour est considéré comme la pire des maladies. Un monde où tous les jeunes subissent à leur majorité une opération de cerveau pour être immunisés. A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena aspire presque à subir à son tour le Protocole car, depuis toujours, amour rime pour elle avec souffrance et danger. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue fasse tout basculer. Avant, tout était simple, tout était organisé. Mais est-ce vraiment vivre que de laisser la société tout prévoir pour vous. Vos amis, vos amours et votre avenir ?

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Wicca, tome 1 – Cate Tiernan (Le livre de poche jeunesse, 13 mars)

Morgan Rowlands est une adolescente comme les autres, dont la vie change le jour où Cal Blaire arrive au lycée. Beau, charmant et mystérieux, il est aussitôt adulé par toutes et tous. Lorsque Cal organise une soirée pour faire connaissance avec les autres élèves, le garçon leur explique qu’il pratique la Wicca. Cette forme de magie blanche est une religion ancestrale qui célèbre la nature. Morgan se trouve irrésistiblement attirée. Cal propose aux intéressés de se voir régulièrement pour continuer à pratiquer la Wicca. La jeune fille se prend de passion pour ces rendez-vous et suscite l’intérêt de Cal, qui voit en elle une possible sorcière.

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Si tu m’entends – Sharon Dogar (Le livre de poche jeunesse, 13 mars)

Hal ne supporte plus de voir ses parents tristes. Il ne supporte plus de voir sa grande sœur dans le coma sur son lit d’hôpital. Un an déjà qu’il a retrouvé Charley inanimée dans les rochers. Et maintenant, cette voix qui l’appelle au secours. La voix de Charley ! Que s’est-il passé cette nuit-là ? Que faisait Charley sur la plage ? Avec qui était-elle ? C’est ce que Hal va chercher à savoir.

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Mortels petits secrets –  Lauria Faria Stolarz (Le livre de poche jeunesse, 13 mars)

Camélia rencontre Ben pour la première fois lorsqu’il la sauve d’un accident de voiture, avant de s’enfuir sans un mot. Il réapparaît le jour de la rentrée. Pourtant nouveau en ville, Ben est immédiatement poursuivi par de terribles rumeurs : il aurait tué son ex-petite amie. En s’approchant de celui que tous rejettent, Camélia se met-elle en danger ?

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Derrière la haine – Barbara Abel (Pocket,  14 mars)

D’un côté il y a Tiphaine et Sylvain et de l’autre il y a Miléna et David. Voisins du même âge, partageant les mêmes passions et la même conception de la vie, les deux couples sont devenus inséparables et, malgré la mince cloison qui les sépare, on peut dire qu’ils vivent joyeusement les uns avec les autres. Une amitié fusionnelle tout naturellement renforcée quand deux petits garçons viennent au monde pour enchanter les maisons. Maxime et Milo naissent la même année, grandissent ensemble, comme deux jumeaux qui le soir venu rentreraient dormir chez leurs parents respectifs.
Mais ce tableau idyllique éclate violemment le jour où Miléna est témoin d’un tragique accident qui coûtera la vie au petit Maxime, le garçon de ses voisins. Hantée par la culpabilité de n’avoir pas pu aider l’enfant et par la douleur d’avoir perdu un être qu’elle aimait comme un fils, Miléna commence à s’inventer des histoires, aveuglée par la douleur. Tiphaine lui en veut, elle va se venger, elle projette de tuer Milo qui lui rappelle chaque jour l’enfant qu’elle a perdu. Miléna a tellement peur de perdre son enfant, de vivre ce qu’à vécu Tiphaine… La paranoïa l’isole du reste du monde et elle ne comprend pas que c’est peut-être elle qui est en train de tuer son fils, à petit feu…

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Dark Island de Vita Sackville-West (Le livre de poche, 6 mars)

Tous les hommes sont fous de Shirin, qui n’a qu’une passion : l’île de Storn, entrevue dans son enfance et qui s’incarne au cours d’une soirée par son châtelain, Venn Le Breton. Venn, fasciné par la jeune femme, l’épouse et l’emmène dans son île, où règne une redoutable grand-mère. Dans ce livre paru en 1934, on retrouve avec délectation la liberté de ton, la délicatesse et l’audace de Vita Sackville-West

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Zen City – Grégoire Hervier (Pocket, 14 mars)

Dominique Dubois, cadre trentenaire moyen, s’installe plein d’espoir à Zen City, paradis high-tech ou, grâce à la puce dont chacun est doté, on peut faire ses courses sans jamais se déplacer et être protégé en toute discrétion. Mais quand sa jolie collègue est assassinée chez elle, quand il devient la proie de hackers qui cherchent à miner de l’intérieur la Ville Transparence, sa vie en prépayé bascule…
Ce livre est son journal, le témoignage d’un des rares rescapés de ce que l’on a appelé la « Tragédie de Zen City ».

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Le chapeau de Mitterrand – Antoine Laurain (J’ai lu, 6 mars)

Alors qu’il dîne un soir dans une brasserie parisienne, Daniel Mercier voit arriver comme voisin de table François Mitterrand. Son repas achevé, le Président oublie son feutre noir que Daniel décide de garder comme souvenir. Bientôt, grâce à lui, le petit comptable qu’il était devient un véritable stratège au sein de son entreprise. Prix Landerneau découvertes 2012, prix Relay des voyageurs 2012.

 

 

 

 

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Nos vies désaccordées – Gaëlle Josse (J’ai lu, 6 mars)

Un musicien part retrouver la femme qu’il a aimée avec passion, récemment internée dans un hôpital psychiatrique. Sur place, son droit de visite est refusé. Il se met alors à reconsidérer le passé et parvient peu à peu à comprendre ce qui les a éloignés.

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Premier bilan après l’apocalypse – Frédéric Beigbeder (Le livre de poche, 6 mars)

L’apocalypse, serait-ce donc l’édition numérique, ou comme dans Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la température à laquelle le papier se consume ? Frédéric Beigbeder sauve ici du brasier les 100 œuvres qu’il souhaite conserver au XXIe siècle, sous la forme d’un hit-parade intime. C’est un classement totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (André Gide, Fitzgerald, Paul Jean Toulet, Salinger et d’autres grands), souvent surprenant (Patrick Besson, Bret Easton Ellis, Régis Jauffret, Simon Liberati, Gabriel Matzneff, et d’autres perturbateurs). Avec ce manifeste, c’est le Beigbeder livresque que nous découvrons, en même temps qu’une autobiographie en fragments, un autoportrait en lecteur.

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La femme du tigre – Téa Obreht (Le livre de poche, 6 mars)

Dans un pays des Balkans qui se remet d’un siècle de guerres, Natalia est chargée de vacciner les pensionnaires d’un orphelinat. Autour d’elle, tout n’est que superstitions. Les épidémies seraient des malédictions, les morts, des forces vives. Natalia rattache ces croyances absurdes aux contes que lui a transmis son grand-père. Mais l’histoire la plus extraordinaire, celle de la femme du tigre, il l’a emportée dans la tombe. En confrontant présent, souvenirs et légendes, Natalia comprendra les errements des générations passées, et les travers de la sienne.

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Granny Webster – Caroline Blackwood (Le livre de poche, 20 mars)

Envoyée en convalescence au bord de la mer chez son arrière grand-mère, une vieille dame acariâtre qui ne se déplace qu’en Rolls, vit comme à l’époque victorienne et évite toute émotion pour ménager son cœur, une jeune fille – qui n’est pas sans rappeler Caroline Blackwood –découvre peu à peu les secrets qui se cachent derrière les rideaux empesés de la luxueuse demeure… La description de cette grande famille irlandaise, avec une tante excentrique et suicidaire, une grand-mère un peu dérangée et une femme de chambre borgne, est d’une réjouissante noirceur.

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Green River – Tim Willocks (Pocket, 7 mars)

Green River. Un pénitencier de haute sécurité, au fin fond du Texas. Un véritable enfer ou la violence, la terreur et le racisme règnent en maîtres. Ray Klein, ancien médecin, y est incarcéré. Alors qu’il est sur le point d’être libéré, une émeute éclate dans la prison. Juliette Devlin, psychiatre judiciaire dont il est tombé amoureux, est prise en otage. Désormais, Ray n’a plus qu’une idée en tête : la sauver à tout prix.

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Femmes de dictateur – Diane Ducret (Pocket, 7 mars)

Leur main de fer n’avait d’égale que leur voix de velours. Castro, Saddam, Milosevic, l’Ayatollah Khomeiny, Kim Jong-il ou Ben Laden… Tous ont attisé des passions intenses, à la hauteur des terreurs qu’ils pouvaient inspirer. Au fil de ces pages, nous découvrons les témoignages des femmes qui les ont aimés, parfois à leurs dépens. Elles dévoilent un raïs poète, un Lider Maximo volage, un Kim Jong-il régnant sur son harem… Autant de faces cachées qui, à l’ombre des palais, ont fait la grande histoire.

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Nebraska Song – Tom McNeal (Pocket, 7 mars)

Le temps d’un été, dans la beauté sauvage et brute du Nebraska, sur les routes poussiéreuses et sous un soleil de plomb, Judith et Willy se sont aimés. Elle avait 17 ans. Aujourd’hui, elle en a 44. Alors que son quotidien s’effrite, Judith pense à son premier amour au volant d’un pick-up rouge aussi déglingué que son tee-shirt était délavé. Si leurs corps ont trahi, leurs coeurs sont-ils restés fidèles ?

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Les vies extraordinaires d’Eugène – Isabelle Monnin (Pocket, 7 mars)

Jour J : Eugène naît prématurément.
J+7 : Eugène meurt prématurément.
À peine une semaine, c’est une petite vie, mais une vie quand même.

Face au drame, chacun réagit de façon différente. Puisqu’il n’y a rien à dire, la maman se terre dans un mutisme qui témoigne de sa souffrance, tandis que le papa se trouve dans le besoin de dire, de raconter. Il créé le fichier « L’Histoire de notre fils.doc », une biographie qui prouve l’existence de son enfant malgré l’absence…
Cet ouvrage a été finaliste du Goncourt du premier roman

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La pluie et le beau temps – Lily King (Pocket, 7 mars)

Le père de Daley, onze ans, est du genre à avoir des idées. Des idées saugrenues, loufoques, farfelues. Tout ça pour faire rire sa petite fille. Mais cet excentrique superbe est aussi alcoolique et lorsque ses parents divorcent, le monde de Daley s’écroule.
Des années plus tard, elle reçoit un appel de son frère : leur père est au plus mal. Daley prend le chemin de son enfance, non sans appréhension, car leur relation est loin d’être paisible. Le héros de la petite fille sera-t-il toujours celui de la jeune femme ?

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Sorties Poches Février 2013

Rien ne s’oppose à la nuit – Delphine de Vigan (Le livre de poche, 30 janvier)

Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l’écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd’hui je sais aussi qu’elle illustre, comme tant d’autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence. D. de V.

Prix du roman Fnac 2011  – Prix Renaudot des lycéens 2011  – Prix roman France Télévisions 2011 – Grand prix des lectrices de Elle 2012

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Veuf – Jean-Louis Fournier (Le livre de poche, 30 janvier)

Je suis veuf, Sylvie est morte le 12 novembre. C’est bien triste. Cette année, on n’ira pas faire les soldes ensemble. Elle est partie discrètement sur la pointe des pieds, en faisant un entrechat et le bruit que fait le bonheur en partant. […] J’ai eu beaucoup de chance de la rencontrer, elle m’a porté à bout de bras, toujours avec le sourire. C’était la rencontre entre une optimiste et un pessimiste, une altruiste et un égoïste. On était complémentaires, j’avais les défauts, elle avait les qualités. […] Elle n’aimait pas parler d’elle, encore moins qu’on en dise du bien. Je vais en profiter, maintenant qu’elle est partie. J.-L. F

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Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants – Mathias Enard (Babel, 31 janvier)

13 mai 1506, un certain Michelangelo Buonarotti débarque à Constantinople. A Rome, il a laissé en plan le tombeau qu’il dessine pour Jules II, le pape guerrier et mauvais payeur. Il répond à l’invitation du Sultan qui veut lui confier la conception d’un pont sur la Corne d’Or, projet retiré à Leonardo da Vinci. Urgence de la commande, tourbillon des rencontres, séductions et dangers de l’étrangeté byzantine, Michel Ange, l’homme de la Renaissance, esquisse avec l’Orient un sublime rendez-vous manqué

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Room – Emma Donoghue (Le livre de poche, 30 janvier)

Sur le point de fêter ses cinq ans, Jack a les préoccupations des petits garçons de son âge. Ou presque. Il ne pense qu’à jouer et à essayer de comprendre le monde qui l’entoure, comptant sur sa mère pour répondre à toutes ses questions. Cette mère occupe dans sa vie une place immense, d’autant plus qu’il habite seule avec elle dans une pièce unique, depuis sa naissance. Il y a bien les visites du Grand Méchant Nick, mais Ma fait tout pour éviter à Jack le moindre contact avec ce personnage. Jusqu’au jour où elle réalise que l’enfant grandit, et qu’elle ne va pouvoir continuer longtemps à entretenir l’illusion d’une vie ordinaire. Elle va alors tout risquer pour permettre à Jack de s’enfuir. Mais l’enfant va-t-il réussir à trouver des repères loin de leur univers ? Quel accueil lui réservera le monde extérieur, lui l’enfant né de la captivité d’une femme ?

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Golden Gate – Vikram Seth (Le livre de poche, 30 janvier)

Ce roman se déroule au pied du Golden Gate. Lieu : la Californie. Les années quatre-vingt. Quelques Américains, sous l’œil de Vikram Seth, Cherchent le grand amour et bravent le destin. Cette épopée moderne, où satire et romance Entraînent le lecteur au cœur d’une expérience Unique, est racontée en vers : sept cents sonnets A peu de choses près, où tour à tour paraît Et disparaît l’espoir, où le futur auteur D’Un garçon convenable, autre roman épique, Fait de San Francisco une cité mythique. Le rire y est fréquent, aussi bien que les pleurs. Savourez sa musique et oubliez l’exploit.

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Meurtres au manoir – Willa Marsh (J’ai lu, le 6 février)

Clarissa s’installe dans le manoir de Thomas, un veuf courtois et cultivé qu’elle vient de rencontrer. Elle ne s’imagine pas que cette magnifique demeure de style Tudor, perdue aux confins du pays de Galles, va être le théâtre d’un piège implacable organisé par Olwen et Gwyneth, les deux charmantes vieilles tantes de son compagnon.

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1Q84 Livre 3 – Haruki MURAKAMI (10/18, 7 février)

Au Japon, d’octobre à décembre 1984.
Aux voix d’Aomamé et de Tengo se joint dans ce troisième volume celle du détective Ushikawa.
Enrôlé par la secte des Précurseurs, Ushikawa se lance aux trousses de la tueuse et de l’écrivain, et lève un à un les voiles sur leur passé.
Sous les deux lunes de 1Q84, un complexe jeu du chat et de la souris se met en place.
Pour Aomamé et Tengo, le temps est désormais compté…

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Cette main qui a pris la mienne – Maggie O’Farrell  (10/18,  21 février)

Lexie a accompli son rêve : rejoindre Londres pour y devenir journaliste. Insolente, sûre d’elle, la jeune femme évolue triomphalement dans le fougueux Soho des sixties, menant de front sa vie professionnelle et de mère célibataire. Jusqu’au jour ou le destin se rappelle à elle… Quarante ans plus tard, Elina, une jeune artiste d’origine finnoise, vient de mettre au monde son premier enfant. Un accouchement qui a failli lui coûter la vie et dont le souvenir obsédant menace de détruire son couple. Car depuis la naissance, son mari Ted se comporte de façon très étrange, comme si son inconscient se réveillait d’un profond sommeil. En quête désespérée d’une main qui le guiderait à travers les zones d’ombre de son enfance, Ted va mettre au jour un terrible secret. Un secret qui unit intimement Lexie et Elina…

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Si c’était à refaire – Marc Levy (Pocket, 7 février)

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène l’enquête la plus importante de sa carrière. Au lendemain de son mariage, il est victime d’une agression et s’effondre, mortellement blessé, dans une mare de sang. Étrangement, il reprend connaissance, deux mois plus tôt.
Revenu soixante jours en arrière, Andrew Stilman doit choisir entre mener à terme son enquête ou découvrir son assassin et déjouer le destin. De New York à Buenos Aires, le reporter se trouve précipité dans un engrenage vertigineux.
S’engage alors une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

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Les sopranos – Alan Warner (Points, 7 février)

Le concours de chorale de leur école écossaise de bonnes sœurs ? Les Sopranos n’en ont rien à faire. Manda, Chell, Kylah, Finn et Orla veulent rendre cette virée en ville inoubliable. À 17 ans, tout ce qu’elles ont en tête, c’est l’alcool, les fringues, les mecs, perdre le concours pour rentrer à temps et enflammer le dancefloor. Et l’amitié. Parce que c’est tout ce qu’elles ont au monde, l’amitié.

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Méfiez vous des enfants sages – Cécile Coulon (Points, 7 février)

Elle s’appelle Lua et elle déteste le chocolat noir. Enfant, elle passait tout son temps avec Eddy, le vieux rocker marginal d’en face. Dans cette petite ville tranquille du sud des États-Unis, il était son seul ami. Et puis la vie a tout gâché. Lua a grandi, elle ne croit plus en Dieu. Ses parents n’ont rien compris, rien vu. Mais cela les intéresse-t-il vraiment ? Lua ne sera plus une enfant sage.

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Sorties Poches Janvier 2013

Cet instant-là – Douglas Kennedy (Pocket, 3 janvier)

Écrivain new-yorkais, Thomas Neesbitt, reçoit à quelques jours d’intervalle deux courriers qui le replongent dans son passé : les papiers de son divorce après vingt ans de mariage, puis le journal de son premier amour.
1984. Parti à Berlin pour écrire, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty. Il rencontre alors Petra, sa traductrice. Entre eux, naît une passion dévorante. Peu à peu, Petra lui confie son histoire et le récit de son passage à l’Ouest. Thomas est bouleversé. Rien désormais ne semble pouvoir séparer les deux amants…

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Tuer le père – Amélie Nothomb (Le livre de poche, 3 janvier)

Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. A. N.

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Claustria – Regis Jauffret (Points, 11 janvier)

Père de famille autrichien, Josef Fritzl séquestre et viole sa fille dans la cave familiale durant vingt-quatre ans. Sept enfants naissent de cette union incestueuse, dont trois subissent le sort de leur mère. Enfermés toute leur vie dans le sous-sol, ils ne connaissent du monde que la représentation qu’en offre le poste de télévision. Régis Jauffret décrit un drame familial, dans lequel transparaît une poignante réflexion sur les relations humaines.

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Les souvenirs de David Foenkinos (Folio, 10 janvier)

«Je voulais dire à mon grand-père que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.» David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l’amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d’une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

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Les revenants – Laura Kasischke (Le livre de poche)

Une nuit de pleine lune, Shelly est l’unique témoin d’un accident de voiture dont sont victimes deux jeunes gens. Nicole, projetée par le choc, baigne dans son sang, et Craig, blessé et en état de choc, est retrouvé errant dans la campagne. C’est du moins ce qu’on peut lire dans les journaux mais c’est une version que conteste Shelly. Un an après, Craig ne se remet toujours pas. Il ne cesse de voir Nicole partout… Serait-il possible que, trop jeune pour mourir, elle soit revenue ?

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Milarepa – Eric-Emmanuel Schmitt (Le livre de poche, 9 janvier)

Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l’oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l’histoire des deux hommes, s’identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l’esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l’on en a ?
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La tour d’arsenic – Anne Birkefeldt Ragde (10/18, 17 janvier)

Norvège : la vieille Amalie Thygesen, dite Malie, ancienne chanteuse de cabaret à la gloire éphémère, rend son dernier souffle dans une maison de retraite. Tandis que sa petite fille, Therese, plie ses bagages sur l’instant pour rejoindre le lieu des obsèques – et se laisse prendre dans un tourbillon de souvenirs drôles, tendres, émouvants, le reste de la famille chante l’heure de la libération : débarrassés de la vieille femme fantasque au caractère trop bien dessiné, les uns et les autres vont pouvoir se jeter sur les biens immobiliers et vendre les babioles qui, pour eux, ne valent pas la peine d’être gardés. Comprenant mal ce manque de compassion et de respect pour sa grand-mère, Therese va découvrir, au fil des objets qui ont fait la vie de Malie et des confidences récoltées, qui a été cette femme qu’elle croyait si bien connaître… Une femme que sa propre fille, Ruby, la mère de Malie, détestait cordialement, et que beaucoup craignaient. Comment peut-on susciter chez ses proches des sentiments aussi contradictoires ?

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L’ivresse du kangourou et autres histoires du bush – Kenneth Cook (J’ai lu, 2 janvier)

Ces quatorze nouvelles racontent les rencontres fortuites et souvent malencontreuses, qu’il est possible de faire dans le bush, notamment lorsqu’une autruche est furieuse de s’être fait voler son oeuf ou quand un kangourou se réveille avec la gueule de bois.
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Une bonne raison de se tuer – Philippe Besson (10/18)

A Los Angeles, tandis que l’Amérique s’apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la douleur et la perte, vacillent au bord du précipice, insensibles à l’effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l’un l’autre ? L’action se déroule le 4 novembre 2008, date de l’élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c’est une journée d’exaltation, d’espoir de renouveau et d’attente fiévreuse. Mais tandis que l’Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l’issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd’hui Samuel doit se rendre aux funérailles de son fils, Paul, qui vient de se suicider à l’âge de dix-sept ans. Et Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé de se donner la mort le soir venu. Pour chacun d’eux, l’enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l’absence de celui qui n’aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils, un geste d’autant plus révoltant qu’il est inexpliqué ? Laura, elle, a mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu’elle vient de laisser derrière elle ? Un goût d’exceptionnel qui pourrait la faire changer d’avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d’ailleurs se rencontrer… au crépuscule.

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Et rester vivant – Jean-Philippe Blondel (Pocket, 3 janvier)

Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L’histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture… Seul désormais, il décide de vendre l’appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole. La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération. “Et rester vivant” raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passe. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.

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Muse – Joseph O’Connor (10/18, 3 janvier)

Elle était pauvre, irrévérencieuse, sensuelle, très belle et rebelle à toute autorité, sauf à celle du génie et de l’amour. Elle s’appelait Molly Allgood, elle fut une comédienne célèbre et elle eut pour amant l’un des plus fameux dramaturges irlandais, John Millington Synge. C’était en 1907. Elle avait dix-neuf ans, il en avait trente-sept. Il fut son Pygmalion, elle sa muse. Ils vécurent une passion sans borne. Mais leur différence sociale et religieuse, les conventions et l’austérité de la famille Synge, leurs amis même, tout et tous s’y opposèrent. Jamais ils ne purent se marier et Molly Allgood rompit avec l’homme de sa vie qui mourut peu après, en 1909, rongé par le bacille de Koch. Quarante-cinq ans plus tard, on retrouve l’ancienne actrice, réduite à la misère et hantant les rues de Londres par un matin brumeux. Peu à peu, les souvenirs resurgissent, comme l’amour et le désir pour ce Vagabond qui ne l’aura jamais quittée… De tous les romans de Joseph O’Connor, Muse est sûrement le plus grand, en tout cas le plus intense. À chaque page, le lecteur est ébloui, bouleversé. Voilà un livre forgé de lumière et d’airain.

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Instructions pour sauver le monde – Rosa Montero (Editions Métailié poche, 10 janvier)

Quatre personnages plongés dans l’apocalypse de la modernité d’une grande cité vont voir leurs destins se croiser. Un chauffeur de taxi veuf qui ne peut pas se consoler de la mort de sa femme, un médecin sans illusions perdu dans les espaces virtuels de Second Life, une prostituée africaine accrochée à la vie que protège son totem, un petit lézard, et une vieille scientifique alcoolique et pédagogue sont les héros de ce conte philosophique sur fond d’assassinats en série, de terrorisme et de petits prodiges. En raconteuse d’histoires étranges talentueuse, Rosa -Montero nous parle des hasards et des coïncidences et écrit une histoire d’espérance, une tragicomédie entre humour et émotion. Un texte captivant qui nous montre que “la vie est belle, folle et douloureuse. Une fable pour adultes qui invite à profiter de la beauté, maîtriser la douleur et rire de cette incroyable folie”.

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Adeline Mowbray – Amelia Alderson Opie (Archi Poche, 3 janvier)

Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d’un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l’homme en vient à se prendre d’affection pour sa jeune épouse.
De leur union naît une fille unique, Editha Woodville, future héritière du domaine. Chérie de ses parents, Editha grandit dans l’égoïsme, apprenant à vivre selon son caprice, ne considérant que l’utilité d’autrui. À moins qu’elle ne représente l’indépendance d’esprit d’une nouvelle de génération de femmes, dans une société patriarcale et conformiste…
Comment, devenue mère célibataire, éduquera-t-elle à son tour sa fille, Adeline, avec qui elle part vivre à Rosevalley, dans le Gloucestershire ?
Adeline Mowbray se ressent des débats de l’époque sur l’éducation des enfants, la débauche masculine et la sexualité féminine hors mariage. Mêlant satire et sentiments, Amelia Opie explore les relations mère-fille, et aborde avec franchise la question morale du désir des femmes.

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Vampire City Tome 1 – Rachel Caine (Le livre de poche jeunesse, 3 janvier)

Claire Danvers est une étudiante de génie. Ses parents l’envoient pourtant s’enterrer à Morganville, dans une université au fin fond du Texas. Très vite, elle devient le souffre-douleur de la « mafia manucurée » du campus. Claire trouve alors refuge dans la maison de ses rêves. Elle se lie bientôt d’amitié avec ses trois colocataires, Eve la gothique, Shane le rebelle et Michael, musicien prodige qui ne sort qu’après le coucher du soleil. Mais Claire n’est pas encore tirée d’affaire. Car à Morganville, certaines personnes ont les dents longues et, la nuit, les ombres sont habitées.

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Birth Marked Tome 1: Rebelle de Caragh O’Brien (Le livre de poche jeunesse, 9 janvier)

Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code.

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Comment sauver un vampire amoureux – Beth Fantaskey (Le livre de poche – 16 janvier)

Le jour où Jessica Packwood a découvert qu’elle appartenait à une famille de vampires, sa vie a changé à jamais. A présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s’imposer en tant que souveraine face à une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu’à l’écarter du trône. Quand un des Anciens est retrouvé assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin… La suite de Comment se débarrasser d’un vampire amoureux, une comédie romantique riche en suspense et en rebondissements, qui a connu un immense succès dans le monde entier.

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Oscar Pill, Tome 1: La révélation des Médicus – Eli Anderson (J’ai lu, 9 janvier)

« Je m’appelle Oscar Pill et je ne suis pas un garçon comme les autres. Je suis un Médicus : j’ai le pouvoir extraordinaire de voyager dans n’importe quel être vivant. Comme mon père autrefois. Aujourd’hui, une menace plane sur l’humanité tout entière et j’ai été choisi pour y mettre un terme. Il me faut braver tous les dangers et rapporter un Trophée d’un endroit où je ne suis jamais allé. Un univers mystérieux qui se trouve… dans le corps humain. »