Catégorie : Lectures

Sorties Poches Mai 2008

A noter tout d’abord la sortie en poche du dernier roman de Tatiana de
Rosnay,

Elle s’appelait Sarah
(Le Livre de Poche)


Sortent aussi deux romans déjà évoqués sur ce blog:

Journal d’hirondelle d’Amélie Nothomb (Le Livre de Poche)
&
La mariée mise à nu
de Nikki Gemmell (Le Livre de Poche)


*Littérature francophone*



La maison du retour

border=”0″ height=”1″ width=”1″>
de Jean-Paul  Kaufmann (Folio), Cathulu
, Incoldblog, Laure ont aimé


Le ciel des chevaux
de
Dominique  Mainard (Folio)

La chambre
de la Stella
de
Jean-Baptiste Harang (Le Livre de Poche, Prix Livre Inter 2006)


Le corps de Liane
de
Cypora Petitjean-Cerf (Livre de Poche),
lu par Clarabel, Cathulu,
Laure

Les absentes de Vincent  Engel (Le Livre de
Poche)


Les arcanes du chaos
de
Maxime Chattam (Pocket), lu par
Coeurdechene, Valériane & Elfe

Comme un
père
de Laurence Tardieu
(Points seuil)

L’oeil de
Caine
de Patrick Bauwen
(le livre de poche), lu par
Laure


Les dames de nage
de
Bernard Giraudeau (Points) –
Bernard, Dda, Essel ont aimé

Les
falsificateurs
d’Antoine
Bello (Folio), Lu par
cgat

Mon cœur à l’étroit de Marie N’Diaye (Folio)

Sa petite
chérie
de Colombe
Schneck (Points)


Le parfum d’Adam
de
J.-C. Rufin (Folio),
Florinette a adoré, Gambadou a abandonné

Unica de Elise  Fontenaille (Le Livre
de Poche), Lu par
cgat

Camping Atlantic d’Ariel Kenig (j’ai lu)

La
disparition de Richard Taylor

width=”1″> d’Arnaud Cathrine (Folio),
Lu par FlorinetteClarabel & Laure


*Littérature étrangère*



Indecision
de Benjamin
Kunkel (10/18), lu par
Sylvie, pas convaincue

Babyji de Abha Dawesar (10/18), recommandé
par
Hervé, Tatiana, Amy est moins
enthousiaste.

L’histoire de
Chicago May
de Nuala
O’Faolain (10/18),
Lilly & Cuné ont aimé

L’erreur est
humaine
de Woody Allen
(J’ai Lu), lu par
Virginie
& Bernard

La
souffrance des autres
de
Val McDermid (j’ai lu)

La
séparation
de
Christopher Priest (Folio Science fiction), un coup de coeur de
Clochette

Jours de
juin
de Julia Glass
(Points),
Clarabel a aimé, Laure
est plus mitigée


Lipstick jungle
de
Candace Bushnell (Le Livre de Poche)


Love
de Toni Morrison
(10/18)




L’interprétation des meurtres – Jed Rubenfeld


Freud est invité en 1909 à donner une série de conférences aux Etats-Unis, et à son arrivée à New-York, il est accueilli par Younger, un psychanalyste
issu de la grande bourgeoisie américaine. Au même moment une jeune new-yorkaise est assassinée dans une luxueuse résidence, puis une autre jeune fille est sauvagement agressée. Alors que
l’inspecteur Littlemore et le médecin légiste Hugel s’associent pour trouver des indices, Younger, avec l’aide de Freud, entame une psychanalyse avec la deuxième victime afin de l’aider à
recouvrer la mémoire.

Si Freud a finalement un rôle mineur dans l’enquête elle-même, contrairement à ce que laisse entendre la 4ème de couverture, la
psychanalyse n’a pourtant ici rien d’un gadget: La façon dont les théories de Freud étaient perçues en ce début de siècle, entre méfiance, désapprobation et fascination,

les tentatives diverses visant à déstabiliser le psychanalyste viennoisla
rupture avec son héritier désigné Carl Jung, le complexe d’Oedipe, l’interprétation du monologue d’Hamlet (Etre ou ne pas être)…  Des digressions accessibles, même lorsqu’on
n’y connait pas grand chose dans ce domaine,  et pas inintéressantes mais qui alourdissent le propos au détriment de l’intrigue. J’avais envie de connaître le fin mot de l’histoire mais
j’avoue que j’ai eu un peu de mal à aller au bout de ma lecture. L’interprétation des meurtres est un roman ambitieux, qui mélange faits réels et
imaginaires, et qui a sans doute nécessité un travail de recherche titanesque, non seulement sur la psychanalyse mais aussi sur le New-York du début du XXe. Mais à vouloir trop en mettre,
l’auteur s’est à mon avis laissé un peu manger par son histoire… Un premier roman avec quelques failles donc, mais un auteur à suivre!


2007, Editions du Panama, 473 pages, 22€  (Traduction Carine Chichereau, Titre original: The Interpretation of
Murder
)


Lu aussi par Chaperlipopette, Michel, Pascal
& Laure


La mariée mise à nu – Nikki Gemmell

Vous avez vu fleurir ces derniers jours sur la blogosphère bien des avis sur La mariée mise à nu: A l’occasion de sa sortie en poche le mois prochain, Le livre de poche a en effet proposé à quelques bloggeuses de donner leur avis sur ce roman, d’où cette avalanche de billets…
Tout le monde vous a toujours considérée comme une candidate parfaite au rôle d’épouse; vous êtes accommodante, sociable, vous endurez, avec un enthousiasme feint, les dîners avec la belle-famille, les films d’action, les pots avec des clients. Si seulement ils étaient au courant de l’impatience qu’il y a en vous, des petits coups qui vous tiraillent aux épaules, au bas de la jupe“. Une jeune mariée découvre lors de son voyage de noces que son mari la trompe avec sa meilleure amie, ce qui l’oblige à s’interroger sur son couple et leur comédie du bonheur, sur sa sexualité et ses propres frustrations. Armée d’un petit traité licencieux du 17ème siècle, elle part alors à l’assaut de ses désirs et de ses fantasmes. Si elle continue d’avancer masquée dans sa vie quotidienne, dans le rôle de l’épouse modèle, elle se livre en revanche sans fard dans son journal intime, y raconte ses expériences de plus en plus osées…

Publiée d’abord anonymement avant qu’une journaliste ne débusque son auteur, La mariée mise à nu est le récit sans tabou d’une femme qui à 36 ans découvre toutes les palettes de sa sexualité, ce qui lui donne des faux airs de texte érotique. Certaines scènes sont effectivement assez crues mais la sensibilité de l’héroïne, ses doutes et sa solitude qui la rendent très attachante, une certaine pudeur dans la forme (avec l’utilisation étonnante du “vous” à la place du “je”) évitent au propos de tomber dans le graveleux. Et la sexualité n’est finalement ici que le déclencheur d’une démarche plus vaste vers l’émancipation et l’épanouissement. A partir du rapport aux hommes, à la séduction et à la sexualité,  l’auteur explore bien d’autres sujets, les carcans sociaux et moraux, l’amitié, la trahison, la culpabilité et le mensonge, la maternité et le rapport qu’une femme entretient avec sa propre mère… La mariée mise à nu est une confession sensuelle et émouvante qui dessine au fil des pages le portrait complexe d’une femme à la fois unique et universelle.


2007,  Au diable Vauvert, 356 pages, 22€ (Traduction Alfred Boudry, sortie chez Le livre de poche en mai)

D’autres avis chez CunéLaure, Yvon, Camille, Tamara, Liza, Stephanie, Lorraine, Joëlle, Fashion, La liseuse,
Lily et
Thom!

La dernière valse de Mathilda – Tamara McKinley

Au début des années 20, au cœur du bush australien, Mathilda, 13 ans, vient de perdre sa mère. Restée seule avec son père alcoolique, c’est donc à elle qu’incombe rapidement la charge de l’immense domaine familial et de ses milliers de moutons. Malgré son jeune âge, elle va devoir s’imposer dans un milieu d’hommes, affronter les éléments naturels qui menacent l’équilibre du domaine et se protéger de la convoitise de ses voisins… 50 ans plus tard, à Sydney, Jenny vient de perdre son fils et son mari dans un accident,  et apprend avec stupéfaction que ce dernier avait prévu de lui offrir un vaste domaine situé dans l’outback australien. Ne sachant que faire de cet encombrant cadeau posthume, elle se rend sur place et découvre les journaux intimes de l’ancienne propriétaire.

Le roman alterne les passages consacrés à Mathilda et ceux consacrés à Jenny, ce qui donne un résultat assez inégal : Combative, fière et solitaire, Mathilda est un personnage qui a du chien, et c’est dans les pages qui relatent son destin tragique que le décor prend toute sa dimension. Ces étendues quasi-désertiques et arides, où il est possible de ne pas voir une goutte de pluie pendant plusieurs années, ce milieu hostile où les hommes se révèlent souvent encore plus cruels que la nature sont les vrais atouts de ce roman.  Le récit perd en revanche beaucoup de son charme quand il s’intéresse au personnage insipide de Jenny. On patauge dans l’eau-de-rose, et l’histoire d’amour entre la jeune veuve et Brett Wilson, le directeur du domaine, donne lieu à quelques passages d’une mièvrerie consternante.  Je suis donc assez partagée, mais au fond j’ai passé plutôt un bon moment en lisant ce roman, notamment parce que l‘auteur ne lésine pas sur les rebondissements. C’est finalement une saga plutôt sympathique, facile à lire, si vous cherchez une petite chose légère pour vos prochaines vacances, pourquoi pas ?


2005, Archipoche, 566 pages, 8,50€
Ce roman est paru une première fois aux éditions France Loisirs sous le titre L’héritière de Chirunga.

Sorties Poches Avril 2008





La guerre des légumes de Peter Sheridan (Le Livre de Poche)
le portrait réjouissant d’une irlandaise excentrique et généreuse, un roman dont je vous avais parlé
ici


*Littérature francophone*



Jeune fille
d’Anne
Wiazemsky (Folio), Lu par
Clarabel, Gambadou & Sylire

Le fils de l’homme invisible
de François Berléand (Le livre de poche),
Cuné
& Incoldblog ont aimé

Nous sommes cruels
de
Camille De Peretti (Le Livre de Poche), Lu par
Florinette & Amy
La
fabrication d’un mensonge
d’Audrey Diwan (J’ai Lu),
Amy a aimé, Laure a abandonné

Gamines
de Sylvie Testud
(le livre de poche), Lu par
Gambadou, Laure
& Camille
Rendez
vous
de Christine Angot
(Folio)


La baïne
d’Eric Holder
(Points Seuil), Lu par
Flo, Florinette
& Laure
Douce
france
de Karine Tuil
(Le livre de poche), Lu par
Clochette

Sous les vents de Neptune
de Fred Vargas (J’ai lu), Lu par
Sole

Les enfants de la liberté
de Marc Levy (Pocket), Lu par
Coeurdechene

Scream test
de
Grégoire  Hervier  (Le Livre de Poche), Lu par
Valériane

Microfictions
de Regis
Jauffret (Folio)



*Littérature étrangère*

Il faut
qu’on parle de Kevin
de
Lionel Shriver (J’ai lu), Lu par
Papillon, Clochette & Sole
Le
temps où nous chantions

de Richard Powers (10/18),
Cuné & Sophie ont adoré
La
distance entre nous
de
Maggie O’Farrell (10/18)
La belle
vie
de Jay Mc Inerney
(Points seuil)

Drama city
de George P.
Pelecanos (Points seuil)
L’affaire
Lolita
de Penelope
Fitzgerald (Folio), Lu par
Laure, Valdebaz, Lily
Qui a tué
Glenn?
de Leonnie
Swann (Le Livre de Poche), Lu par
Cathulu & Virginie

Teacher man
de Frank Mc
Court (Pocket)
Une douloureuse
absence
de Mary
McGarry Morris (Pocket)

Echo park
de Michael
Connelly (Points Seuil)

La vie secrète de E. Robert Pendleton
de Michael Collins (Points seuil)