Robert Laffont 2009, 544 pages, 22€
SOLENN DONNIO
Robert Laffont 2009, 544 pages, 22€
Pourquoi j’suis pas aux Maldives? est en fait un best of de deux B.D. publiées précédemment (La BD des paresseuses tome 1 et tome 2). Soledad Bravi, dont les silhouettes longilignes sont bien connues, pointe ici avec beaucoup d’humour toutes les contradictions de la gent féminine: Comment, entre autres, faire un régime tout en s’empiffrant de gâteau au chocolat, ou faire du sport sans se fatiguer…! Elle décortique sans pitié le quotidien au féminin sous toutes ses facettes: notre addiction au shopping et aux séries télé, notre sac à main toujours trop lourd, le boulot et les réunions inutiles du lundi matin, les vacances et les tenues de ski ridicules, sans oublier évidemment nos relations complexes avec les hommes. Ce n’est en général pas très flatteur, mais avouons le, c’est plutôt bien vu! L’ensemble est inégal, manque parfois un peu d’audace et d’originalité, mais ces petites tranches de vie légères et drôles restent très agréables à lire.
Marabout 2009, 82 pages, 9,90€
“C’était en juin, le dernier mois de mes vingt ans, dans une salle de cours, au rez-de-chaussée de la Sorbonne, avant le début d’un examen de version d’anglais. Elle s’est faufilée entre les tables, a tournoyé entre les premiers rangs, avant de ralentir, de se rappeler qu’on lui avait donné un nom, de se résoudre à le déchiffrer sur l’un des bristols qui recouvraient le trou des encriers. Elle a repris sa course, pour s’arrêter devant mon pupitre. Nos noms débutaient par la même lettre, nous étions réunis par l’alphabet.” C’est ainsi que le narrateur rencontre la divine Ava, et tombe sous son charme, alors que la jeune fille se laisse plus difficilement séduire. Pendant plus de vingt ans ils entretiendront une relation complexe, tour à tour amis, amants, aimants.
Editions Stock 2009, 100 pages, 13,50€
Ce blog a décidé de s’associer à un projet ambitieux : chroniquer l’ensemble des romans de la
rentrée littéraire !
Vous retrouverez donc aussi cette chronique sur le site Chroniques de la rentrée littéraire qui regroupe l’ensemble des chroniques réalisées dans le cadre de l’opération. Pour en savoir plus c’est ici.
Frans Bogaert a quitté Bruges et sa boutique d’antiquités (laissée aux bons soins de son assistante Lauren), pour rendre visite à son beau-père, Victor Brunel, dans la petite ville française de Provins. C’est lors d’une brocante locale qu’un objet mystérieux attire son attention: il s’agirait selon son propriétaire de l’orgue à liqueurs de Des Esseintes, décrit par Huysmans dans son roman le plus célèbre, A rebours. Mais notre antiquaire flaire bien vite l’arnaque et part à la recherche des véritables origines de cet orgue énigmatique.
Deuxième enquête de Frans Bogaert après Le dé d’Atanas, et on a déjà l’impression de retrouver un vieil ami! Petite déception pourtant en ouvrant le livre, nous voilà bien loin de l’Arcamonde (sa petite boutique brugeoise) et de son ambiance particulière qui m’avait tant séduit dans le premier tome. Mais on ne perd finalement pas au change en passant quelques jours dans la maison du beau-père de Frans, “la maison Lamartine” (surnommée ainsi parce que le poète y aurait séjourné), tenue par une vieille dame revêche, Dame Corneille. On s’installe confortablement dans un salon à la lumière tamisée avec un verre de vin de glace, pendant que la pluie frappe les carreaux, pour entendre l’étrange histoire d’un maitre verrier poursuivant d’incroyables chimères… L‘excellente impression que m’avait laissé le premier tome est ici confirmée: encore une fois Hervé Picart déroule une enquête minutieuse, chic et intelligente, flirtant avec le conte fantastique, sans jamais céder à la facilité et à l’air du temps. J’attends évidemment avec impatience la troisième aventure de notre antiquaire, “Le-Coeur-de-Gloire“, annoncée pour le 5 novembre.
Edgar est né muet aux début des années 60, dans le nord du Wisconsin. Malgré son handicap il mène une existence paisible et heureuse auprès de ses parents, Trudy et Gar, avec qui il communique grâce au langage des signes. Tous les trois consacrent l’essentiel de leur temps à l’élevage de chiens qui fait la fierté familiale depuis plusieurs générations. Mais le retour de son oncle Claude, qui entretient une relation très conflictuelle avec le père d’Edgar, va bouleverser l’équilibre familial et le destin du jeune garçon.
Editions JC Lattès 2009, 595 pages, 22€
Un coup de coeur pour Hathaway, un bon premier roman pour Elfe, Abeille a aimé meme si elle a trouvé l’ensemble assez inégal, Jules a abandonné.