Catégorie : Sorties Poches

Sorties Poches Octobre 2009



La malédiction d’Old Haven de Fabrice Colin
1723, Gotham. Mary Wickford, jeune orpheline à la beauté flamboyante, quitte le couvent et les soeurs qui l’ont recueillie dix-sept ans plus tôt. En route vers l’est, la jeune fille s’arrête dans le vieux village d’Old Haven où règne une atmosphère lourde de secrets. Sans jamais être venue, elle connaît ces paysages de brumes et de ténèbres… C’est ici que fut brûlée vive, jadis, une sorcière du nom de Lisbeth Wickford… (le livre de poche)

L’avis de Lily et son interview de Fabrice Colin, lu aussi par Tvless



Malavita encore
de Tonino Benacquista
On retrouve ici les quatre héros de Malavita, l’inénarrable famille Blake. Repenti de la mafia new-yorkaise, Blake, rebaptisé Wayne, a obtenu la protection du FBI, et s’est installé en France avec les siens sous la surveillance tatillonne d’un ange gardien légèrement dépressif. L’ancien gangster a trouvé dans l’inépuisable réservoir d’anecdotes de sa première vie la matière de quelques thrillers à succès. Tout se passerait pour le mieux si la cellule familiale n’était pas emportée dans la tourmente des remises en cause existentielles… Les enfants traversent une adolescence compliquée, l’épouse fidèle a décidé de s’émanciper, et l’auteur de best-sellers, soudain seul face à lui-même, est en proie aux affres de la création littéraire. Des problèmes ordinaires, somme toute, pour une famille qui ne l’est pas… Ils seront résolus de la façon la plus diabolique et la plus hilarante qui soit. (Folio)
Lu par Amanda, Valdebaz


Quelque chose à cacher de Dominique Barbéris
Une femme a été retrouvée morte dans l’ancienne propriété de sa famille où elle était revenue pour la nuit. Que s’est-il passé ce soir de pluie et d’automne au bord de la Loire entre le restaurant des Chaînes d’Or, le musée communal et l’étroit chemin qui sépare le cimetière du mur de la propriété?  (Folio)
Lu par Clarabel



La femme du monstre de Jacques Expert
Quand elle a épousé le monstre, elle n’avait que vingt-deux ans. elle admirait sa force, son charme, n’en revenait pas qu’il ait pu la choisir, elle qui n’était pas belle, que personne n’avait jamais remarquée. Quand la police est venue arrêter le monstre, le pays tout entier s’est soudain intéressé à elle, une femme de trente-huit ans, ordinaire. Mais, entre les deux, il y a seize années de vie de couple, seize années durant lesquelles elle a été une mère dévouée, une épouse loyale, une bonne voisine, une femme sans histoire qui ne pouvait pas se douter. A moins que… (Le livre de poche)
Lu par Yv, Finette



Col de l’ange de Simonetta Greggio
Nunzio, architecte, a disparu depuis dix-sept jours en laissant derrière lui ses affaires, ses clients, son amant et son amie Blue. Il est mort et il est le seul à connaître la vérité. Mais le voilà qui flotte entre le monde des vivants et celui des morts. Blue ne comprend pas comment Nunzio a pu disparaître de la sorte et entreprend de se rendre au Col de l’ange, leur village natal. (Le livre de poche)
La critique de Lire.


Les belles choses que porte le ciel de Dinaw Mengestu
Le jeune Sépha a quitté l’Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d’amertume qui leur tient lieu d’univers et de repères. Mais l’arrivée dans le quartier d’une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire… Un premier roman brillant et sensible par un jeune écrivain américain d’origine éthiopienne. (Le livre de poche)
Lu par Sylvie, Sentinelle, Chaperlipopette, Tibets, Patricia, Cuné, Laure, Chiffonnette, Naina




Dans le scriptorium
de Paul Auster
Enfermé dans une chambre, un homme tente de reconstituer le puzzle d’un passé oublié et peut-être coupable. Aux confins du fantastique, ce roman labyrinthique entre en résonance avec les interrogations de l’Amérique contemporaine. (Le livre de poche)
Lu par Cathe, Chaplum, Florinette, Laurent, Amanda, Laurence, Papillon, Sylvie, Véro, Laeizza, Liliba, Praline, Chaperlipopette



Talk Talk de TC Boyle
Chacun d’entre nous est sommé, tous les jours et à tout propos, de décliner son identité. Et comment prouver sa bonne foi, quand personne ne vous croit, quand personne ne comprend ce que vous dites et quand tout le monde vous prend pour un redoutable escroc recherché aux quatre coins de l’Amérique ? Tel est le cauchemar dans lequel est plongée Dana, victime d’un crime aussi violent que sournois : le vol d’identité. C’est un certain William Peck Wilson que Dana va devoir poursuivre sans relâche pour regagner le droit d’être elle-même. De malentendus en faux-semblants, ce roman en forme de road movie, mené pied au plancher par un T. C. Boyle au mieux de sa forme, est une parabole sur la fragilité de nos identités, sur le langage et sur les dangers que nous courons à vouloir vivre la vie des autres… (Le livre de poche)
Lu par Laurent, Florinette


Le cantique de l’apocalypse joyeuse d’Arto Paasilinna
Planète Terre, XXIe siècle. La fin du monde approche, le chaos est partout. Alors que l’économie s’effondre, le pétrole vient à manquer, les communications sont coupées, les villes croulent sous les déchets et la famine s’étend, aggravée par l’explosion d’une centrale nucléaire russe. Des hordes de miséreux sillonnent les continents. La troisième guerre mondiale est sur le point d’éclater… Pourtant, quelque part au fin fond des forêts du Kainuu, dans l’Est de la Finlande, un étrange havre de paix et de prospérité demeure. C’est là que, quelques années plus tôt, au seuil de la mort, un vieux communiste militant, grand bouffeur de curés, a chargé son petit-fils Eemeli Toropainen de construire sur ses terres, pour le rachat de son âme, une église en bois copiée sur un modèle du XVIIIe siècle. Autour d’elle, une communauté de joyeux et délirants Finlandais s’est peu à peu formée : ensemble ils revisitent les techniques de subsistance de leurs
ancêtres et la vie en autarcie, loin d’un monde en déconfiture. Avec l’humour qu’on lui connaît, Arto Paasilinna plaide pour un certain retour au bon sens paysan, à une vie plus simple et plus proche de la nature, loin des diktats de la société de consommation. (Folio)
Lu par Laurent, Keisha, Pascale, Yv, Zazimuth



La réserve de Russel Banks
Quand en juillet 1936 le peintre Jordan Groves rencontre Vanessa Cole dans son luxueux chalet en bordure d’un lac des Adirondacks, il ignore qu’il vient de franchir la ligne qui sépare les séductions de la comédie sociale et les ténèbres d’une histoire familiale pleine de bruit et de fureur. Si attaché qu’il soit à sa femme et à ses deux enfants, ou aux impératifs d’une carrière artistique déjà brillamment entamée, Jordan ne peut longtemps se soustraire à l’irrésistible attraction qu’exerce sur lui la sulfureuse Vanessa… Très loin de là, en Europe, l’Histoire est en train de prendre un tour qui va bientôt mettre en péril l’équilibre du monde. Déjà, certains écrivains, tels Ernest Hemingway ou John Dos Passos, ami de Jordan Groves, ont rejoint l’Espagne pour combattre aux côtés des républicains. Sur les rives du lac, Jordan Groves et Vanessa Cole s’approchent l’un de l’autre, l’avenir du premier déjà confisqué par le passé de la seconde, pour explorer leurs nuits personnelles dont l’ombre s’étend sur chacun de ceux qui les côtoient… (Babel)
Lu par Sophie, Aliénor, Amanda, Kathel



A quand les bonnes nouvelles?
de Kate Atkinson
Un écrivain, Howard Mason, vit avec sa femme et ses trois enfants à la campagne. Alors qu’il est allé rejoindre sa maîtresse à Londres, sa femme, le bébé, l’aînée de ses filles et le chien sont massacrés par un parfait inconnu. Seule la petite Joanna, 6 ans, parvient à échapper au carnage. Trente ans plus tard, l’homme qui a été condamné pour ce crime sort de prison. Ceci n’est que le point de départ d’un livre aussi caustique et échevelé que les deux précédents tomes de la trilogie romanesque, policière et satirique de K. Atkinson.(Le livre de poche)
Lu par Joelle, Cuné, Naina, Cocola, Rethymna




Loup
de Nicolas Vanier
Avec ce roman d’aventures mené tambour battant, Nicolas Vanier nous transporte au milieu de territoires sublimes et inconnus. Attendri par le spectacle d’une louve jouant avec ses louveteaux,
Serguei sait qu’il transgresse les lois millénaires de son peuple nomade. Il a en face de lui des loups, les égorgeurs de rennes, les ennemis héréditaires. Il est tenu par son rôle de futur chef de clan de les abattre tous, sans état d’âme. Mais, dans l’insouciance de ses dix-sept ans, Serguei se dit qu’il aura tout le temps de le faire plus tard. Pas un instant, il ne pense que sa vie est en train de basculer. Le jeune Évène vient d’entrer dans le cercle des loups. À cause de cette trahison, Serguei est renié par son père et banni de son clan. Il doit désormais survivre seul dans le désert glacé de la Sibérie. Mais quand des hommes sans scrupules, venus de cet Ouest tout-puissant, débarquent et menacent la survie des siens, le jeune homme n’a plus qu’une idée en tête: sauver coûte que coûte sa tribu et la femme qu’il aime. Seul contre les pirates des temps modernes, Serguei réussira-t-il à empêcher la disparition de son peuple ? (Pocket)


La chambre aux echos de Richard Powers
Sur une route du Nebraska, Mark Schulter est victime d’un grave accident de voiture. A son réveil, après un profond coma, il reconnaît tous ses proches, sauf Karine, sa sœur aînée. Déboussolée, meurtrie, celle-ci fait alors appel à Gerald Weber, un célèbre neurologue. Le diagnostic est sans appel, Mark est atteint du rarissime syndrome de Capgras : il considère Karin comme une pâle imitation de sa sœur, une usurpatrice. Tandis que Weber étudie son cas, Mark tente de reconstituer ce qui s’est vraiment passé la fameuse nuit de l’accident, et de démasquer ce témoin anonyme qui lui a sauvé la vie avant de disparaître en laissant un étrange message. Ce qu’il découvrira va bouleverser à jamais sa vie et celle des siens …(10/18)
Lu par Anna Blume, Papillon, Amanda, Cuné



Terreur
de Dan Simmons
1845, Vétéran de l’exploration polaire, Sir John Franklin se déclare certain de percer le mystère du passage du Nord-Ouest. Mais l’équipée, mal préparée, tourne court; le Grand Nord referme ses glaces sur Erebus et Terror, les deux navires de la Marine royale anglaise commandés par Sir John. Tenaillés par le froid et la faim, les cent vingt-neuf hommes de l’expédition se retrouvent pris au piège des ténèbres arctiques. L’équipage est, en outre, en butte aux assauts d’une sorte d’ours polaire à l’aspect prodigieux, qui transforme la vie à bord en cauchemar éveillé. Quel lien unit cette “chose des glaces” à Lady Silence, jeune Inuit à la langue coupée et passagère clandestine du Terror? Serait-il possible que l’étrange créature ait une influence sur les épouvantables conditions climatiques rencontrées par l’expédition? Le capitaine Crozier, promu commandant en chef dans des circonstances tragiques, parviendra-t-il à réprimer la mutinerie qui couve? Désigné comme l’un des dix meilleurs livres de l’année 2007 par Entertainment Weekly et USA Today, Terreur arrive enfin en France. S’inspirant d’une histoire authentique – celle de l’expédition Franklin, qui passionna l’Angleterre victorienne -, Dan Simmons livre un roman sombre et grandiose, d’une intensité dramatique et d’un souffle exceptionnels. (Pocket)
Lu par Coeurdechene, La liseuse, Cuné, Youplala, Eeguab


Les brumes de Riverton
de Kate Morton

Au cours de l’été 1924, dans la propriété de Riverton, l’étoile montante de la poésie anglaise, lord Robert Hunter, se donne la mort au bord d’un lac, lors d’une soirée de la haute société. Dès lors, les sœurs Emmeline et Hannah Hartford, seuls témoins de ce drame, ne se sont plus adressé la parole. Selon la rumeur, l’une était sa fiancée et l’autre son amante…
En 1999, une jeune réalisatrice décide de faire un film autour de ce scandale des années vingt et s’adresse au dernier témoin vivant, Grace Bradley, employée à l’époque comme domestique au château. Grace s’est toujours efforcée d’oublier cette nuit-là et le poids des souvenirs. Mais les fantômes du passé ne demandent qu’à se réveiller… (Pocket)

Lu par Cathulu, So

Rapides de Tim Parks

Clive et Michela, jeune couple anglo-italien, organisent, un été de forte canicule, un stage de kayak dans les Alpes italiennes. Quinze adultes et adolescents anglais arrivent d’outre-Manche pour pratiquer avec eux ce sport risqué et excitant. La confrontation avec une eau violente et indomptable mettra en question leurs vies confortables et leurs certitudes de citadins européens. L’enjeu est double : apprendre à lire le fleuve mais aussi naviguer au sein du groupe, entre attirance et méfiance, preuves d’amour et plaisirs inédits. Et si les vrais dangers surgissaient là où on ne les attend pas ? Une descente de rapides pleine d’émotion et d’esprit, grâce à l’humour et au talent d’un écrivain anglais confirmé.

Sorties Poches Septembre 2009



This is not a love song
de Jean Philippe Blondel
Vincent a la quarantaine conquérante de ceux qui ont su se faire une place au soleil, loin de la “lose” de leurs années de jeunesse. Jusqu’à ce mois de juillet où il revient dans sa ville natale, dix ans après l’avoir fuie sans un regard pour ceux qu’il laissait derrière lui. (Pocket, 03/09)Lu par Laurence, Laure, Caroline, Amy, Papillon, Clarabel, Anne, Tamara




L’homme que l’on prenait pour un autre
de Joel Egloff

Un homme au physique très ordinaire est quotidiennement pris pour quelqu’un d’autre. Avec un visage aussi commun que le sien, il ne passe pas inaperçu. Deux yeux, un nez, une bouche, ça rappelle forcément toujours quelqu’un à quelqu’un ! (Pocket, 03/09)

Lu par Clarabel, Anne, Valdebaz





Les normales saisonnières
de Pierre Pelot

Pont-Croix, petite ville bretonne des environs de Douarnenez. Datier y est venu hors saison se promener le long de la côte, plus particulièrement entre la Pointe du Van et celle du Raz. Un homme paisible, en apparence. Mais avec une arme au fond de son sac, il risque de mettre le feu aux poudres.
Itinéraire énigmatique d’un chasseur ? Tempête sous un crâne ?  (Pocket, 03/09)


La première marche
d’Isabelle Minière
La petite a sa théorie, qui fonctionne à merveille : sa mère veut consoler son petit frère d’être un garçon, elle le dorlote pour qu’il oublie cette contrariété. Quand un enfant est malade, dans une famille, il est souvent plus chouchouté que les autres. Comme les garçons sont pour ainsi dire malades de naissance, même si c’est une maladie normale, les parents sont plus indulgents avec eux. Et plus affectueux. (Le livre de poche)

Lu par Laure, InColdBlog, Clarabel



Le boulevard périphérique d’Henry Bauchau
Paris, 1980. Alors qu’il ” accompagne ” sa belle-fille dans sa lutte contre un cancer, le narrateur se
souvient de Stéphane, son ami de jeunesse. Au début de la guerre, cet homme l’a initié à l’escalade et au dépassement de la peur, avant d’entrer dans la Résistance puis, capturé par un officier nazi – le colonel Shadow -, de mourir dans des circonstances jamais vraiment élucidées. Mais Shadow, à la fin de la guerre, s’est fait connaître du narrateur. Son intangible présence demeure en lui, elle laisse affleurer les instants ultimes, la mort courageuse – héroïque, peut-être – de Stéphane. Et la réalité contemporaine (l’hôpital, les soignés et les soignants, les visites, l’anxiété des proches, les minuscules désastres de la vie ordinaire, tout ce que représentent les quotidiens trajets sur le boulevard périphérique) reçoit de ce passé un écho d’incertitude et pourtant d’espérance… L’ombre portée de la mort en soi, telle est sans doute l’énigme dont Henry Bauchau interroge les manifestations conscientes et inconscientes, dans ce captivant roman qui semble défier les lois de la pesanteur littéraire et affirmer, jusqu’à sa plus ultime mise à nu, l’amour de la vie mystérieusement éveillée à sa condition mortelle. (Babel)

Lu par Cathe, Sentinelle, Dda, Liliba, Sylvie, Loic, Sylire, Bellesahi, Erzebeth, Keisha, Lorraine

Dans la foule de Laurent Mauvignier

Jeff et Tonino venus de France, Geoff et ses frères de Grande-Bretagne, Tana et Francesco qui viennent de se marier en Italie, mais aussi Gabriel et Virginie à Bruxelles, tous seront au rendez-vous du « match du siècle » : la finale de la coupe d’Europe des champions qui va se jouer au stade du Heysel, ce 29 mai 1985. La jalousie, le vol des billets, l’insouciance d’une lune de miel : plus rien n’aura d’importance après le désastre. Excepté de retrouver Tana. (Minuit poche)



Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto

L’un a une barbe de quelques jours, l’autre de millions d’années.

L’un vit sur terre, l’autre dans les nuages.

L’un est vendeur dans un sex-shop, l’autre a un métier qui réclame le don d’ubiquité.

L’un n’a pas beaucoup d’amis, l’autre aimerait parfois se faire oublier d’eux…

Vous ne voyez toujours pas de qui il s’agit ?

Et si Dieu avait décidé de faire de vous son meilleur ami ?

(Pocket)

Lu par Laconteuse

Les accommodements raisonnables de Jean Paul Dubois

Jean-Paul Dubois retrouve le souffle romanesque d’ Une Vie française dans ce livre qui devrait enthousiasmer ses fans. Aucun des « fondamentaux » ne manque à l’appel : Toulouse, un anti-héros (Paul Stern) et son épouse (Anna), un père encombrant, l’actuel président de la République, l’Amérique, les bateaux, les petits-enfants, etc. Cette fois, Jean-Paul Dubois nous conduit à Hollywood. Paul doit y réécrire le scénario d’un film dont il est l’auteur, pour le compte d’un producteur qui prétend en tirer un remake. En réalité, Paul est parti pour oublier la maladie de sa femme, en dépression profonde, le remariage scandaleux de son père et, de manière plus générale, son échec personnel. Embauché par la Paramount, il découvre un autre univers où le sexe, l’argent, la drogue, la célébrité, mais aussi le désespoir occupent une place centrale. Et puis, il rencontre Selma Chantz, employée comme lui par la Paramount. Et sa vie bascule. Car Selma est le double parfait d’Anna, avec trente ans de moins…Une femme fascinante et dangereuse. Après un détour par le comique ( Monsieur Tanner) et l’inquiétante étrangeté ( Hommes entre eux ), Jean-Paul Dubois a écrit le grand roman que nous attendions. Tragique et drôle, jetant sur son époque un regard lucide, ce livre de la maturité garde néanmoins le charme des héros de Jean-Paul Dubois, éternels adolescents écartelés entre leur amour de la vie et leur sens aigu de la culpabilité. (Points Seuil)

Lu par Amanda, Laurent, Clarabel, Loic



Le village de l’allemand
de Boualem Sansal

Les narrateurs sont deux frères nés de mère algérienne et de père allemand. Ils ont été élevés par un vieil oncle immigré dans une cité de la banlieue parisienne, tandis que leurs parents restaient dans leur village d’Aïn Deb, près de Sétif. En 1994, le GIA massacre une partie de la population du bourg. Pour les deux fils, le deuil va se doubler d’une douleur bien plus atroce : la révélation de ce que fut leur père, cet Allemand qui jouissait du titre prestigieux de moudjahid… Basé sur une histoire authentique, le roman propose une réflexion véhémente et profonde, nourrie par la pensée de Primo Levi. Il relie trois épisodes à la fois dissemblables et proches : la Shoah, vue à travers le regard d’un jeune Arabe qui découvre avec horreur la réalité de l’extermination de masse ; la sale guerre des années 1990 en Algérie ; la situation des banlieues françaises, et en particulier la vie des Algériens qui s’y trouvent depuis deux générations dans un abandon croissant de la République. ” A ce train, dit un personnage, parce que nos parents sont trop pieux et nos gamins trop naïfs, la cité sera bientôt une république islamique parfaitement constituée. Vous devrez alors lui faire la guerre si vous voulez seulement la contenir dans ses frontières actuelles. ” Sur un sujet aussi délicat, Sansal parvient à faire entendre une voix d’une sincérité bouleversante. (Folio, 10/09)
Lu par Amanda, Anna Blume, Alienor, Keisha, Dasola, Catherine, Antigone


Les enfants de l’empereur
de Claire Messud

Manhattan, début 2001. Trois jeunes trentenaires, amis depuis l’université, se retrouvent déchirés entre leurs rêves et les exigences du réel : Marina, apprentie journaliste, écrasée par son père Murray, qui règne en maître sur l’intelligentsia new-yorkaise ; Danielle, en quête de l’âme sœur et de reconnaissance professionnelle ; Julius, pigiste gay et sans le sou, n’aspirant qu’à se ranger sans pouvoir s’y résoudre. Leurs rapports se compliquent dangereusement avec l’arrivée du séduisant Ludovic et surtout avec celle de Bootie, vingt ans, idéaliste et provincial, dont l’éducation reste à faire. Cette double irruption déclenche une série de rapports de force et de chassés-croisés sentimentaux, un jeu de séduction et de faux-semblants à l’issue duquel les masques vont tomber. Et Murray, ” l’empereur “, entraînera dans sa chute tous ces grands enfants, dans une comédie de l’innocence perdue qui culminera un certain 11 septembre. Par son jeu virtuose sur les points de vue, son habileté à relier chaque trajectoire individuelle à la trame de l’Histoire, Claire Messud nous offre un portrait aussi féroce que réjouissant d’une métropole narcissique, et recrée toute une époque, si proche et déjà si lointaine. (Folio, 17/09)
Lu par Clochette, Enna, Cuné.


Gomorra de Roberto Saviano

“Ce ne sont pas les camorristes qui choisissent les affaires, mais les affaires qui choisissent les camorristes. La logique de l’entreprenariat criminel et la vision des parrains sont empreintes d’un ultralibéralisme radical. Les règles sont dictées et imposées par les affaires, par l’obligation de faire du profit et de vaincre la concurrence. Le reste ne compte pas. Le reste n’existe pas. Le pouvoir absolu de vie ou de mort, lancer un produit, conquérir des parts de marché, investir dans des secteurs de pointe : tout a un prix, finir en prison ou mourir. Détenir le pouvoir, dix ans, un an, une heure, peu importe la durée : mais vivre, commander pour de bon, voilà ce qui compte. Vaincre dans l’arène du marché et pouvoir fixer le soleil.” Gomorra explore Naples et la Campanie dominées par la criminalité organisée, sur fond de guerres entre clans rivaux et de trafics en tout genre : contrefaçon, armes, drogue et déchets toxiques. C’est ainsi que le Système, comme le désignent ses affiliés, accroît ses profits, conforte sa toute-puissance et se pose en avant-garde criminelle de l’économie mondialisée. Mais c’est aussi l’histoire intime de Roberto Saviano, qui est né sur ces terres et a choisi l’écriture pour mener son combat contre la camorra. (Folio, 17/09)
Lu par Alienor, Melle Curieuse




La vie rêvée des plantes
de Lee Seung-u
Enigmatique et pénétrante, l’atmosphère de La vie rêvée des plantes irradie d’un mélange déroutant d’infinie délicatesse et de violence extrême. Comme dans le jeune cinéma coréen, l’audace narrative l’emporte ; on est pris à la gorge. Contraint d’espionner sa propre mère pour un mystérieux commanditaire, Kihyon est confronté à d’obscurs secrets de famille. Par tous les moyens, il tente de réparer les blessures du passé, entre une mère au comportement étrange, un père réfugié dans la culture des plantes et un grand frère adoré et haï, amputé des deux jambes à l’armée. La folle passion de Kihyon pour l’ancienne petite amie de son frère n’arrange en rien la situation. Dès lors, sa confession, lourde de silence et de résignation, de culpabilité et d’espoir insensé, nous plonge dans les formes les plus crues et les plus élevées de l’amour. (Folio, 03/09)


Le château de verre de Jeannette Walls
Jeannette Walls est connue du Tout New York : chroniqueuse mondaine, elle évolue dans le monde des célébrités. Qui pourrait imaginer qu’elle a passé ses premières années dans la misère la plus sordide? – que son enfance a été une lutte continuelle pour survivre, marquée par un père et une mère d’une excentricité absolue? Amoureux des arts et des lettres, sublimes de fantaisie, les parents Walls sont aussi des marginaux d’un égoïsme criminel. Mathématicien et bricoleur inspiré, le père caresse un rêve fou : bâtir une maison de verre dans le désert. Mais il noie ses projets dans l’alcool. La mère écrit, peint, déclame de la poésie. Son bien-être ne l’intéresse pas. Celui de sa progéniture non plus. Fuyant la misère, la famille doit sillonner l’Amérique. En permanence, les enfants Walls sont confrontés au froid, à la faim, au danger. Jeannette Walls raconte l’histoire poignante de son enfance – une enfance nourrie aux mythes des années 1960: le rejet de la société de consommation, le culte de la nature, le retour à la vie des pionniers… Mais son récit est avant tout le chant d’amour hors du commun d’une petite fille pour ses parents. Bouleversant d’authenticité et de générosité, Le Château de verre a déjà touché des millions de lecteurs. (Pocket, 17/09)
Lu par Anna Blume, Antigone, Stéphanie, Amanda




Fleur de glace
de Kitty Sewell

Moose Creek, Territoires du Nord-Ouest, Canada. Le timbre, là sur l’enveloppe, n’a pas échappé à Dafydd Woodruff, chirurgien à Cardiff. Ni la petite ville qu’il évoque : il y a quinze ans, une erreur opératoire lui a valu un court exil dans le Grand Nord canadien. Il se souvient fort bien de ce bled polaire, de l’hôpital, de ses collègues et de l’infirmière en chef, Sheila Hailey. Mais de ce que cette lettre lui apprend, nul souvenir. Or comment l’oublier ?  L’infirmière Hailey prétend pourtant avoir eu des jumeaux de lui, deux adolescents aujourd’hui désireux de connaître leur père. Dafydd n’en revient pas. Décidé à rétablir la vérité, il s’envole sur le champ pour affronter, sur place, un test de paternité positif. Dès lors, son mariage, sa carrière, ses certitudes craquèlent comme la banquise sous ses pieds. Et le piège se referme, pire que la glace (Pocket, 17/09)
Lu par Hydromielle, Elfe, Cathulu.


Les morsures de l’ombre
de Karine Giebel

Une femme. Rousse, plutôt charmante. Oui, il se souvient. Un peu… Il l’a suivie chez elle… Ils ont partagé un verre, il l’a prise dans ses bras… Ensuite, c’est le trou noir. Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l’horreur. Une femme le retient prisonnier. L’observe, le provoque, lui fait mal. Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ? Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s’est déclenché. Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l’ombre ? (Pocket, 10/09)
Lu par Julien, Laure


Ce que le jour doit à la nuit de Yasmina Khadra

Algérie, années 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l’espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Et de pleurs, la vie de Younes ne manquera pas. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l’Oranais, le jeune garçon s’intègre à la communauté pied-noir. Noue des amitiés indissolubles, françaises, juives : « les doigts de la fourche », comme on les appelle. Et le bonheur s’appelle Émilie, une « princesse » que les jeunes gens se disputent. Alors que l’Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences, de déchirures et de trahisons, les amitiés se disloquent, s’entrechoquent. Femme ou pays, l’homme ne peut jamais oublier un amour d’enfance… Pocket, 03/09
Lu par Amanda, Cerisia, Midola



Les grandes espérances du jeune Bedlam de George Hagen
À l’aube du XXe siècle, de Londres à l’Afrique du Sud en passant par Edimbourg, les aventures tragi-comiques d’un héros irrésistible. Un roman d’apprentissage en hommage à Dickens, une chronique familiale loufoque, foisonnante et enlevée, portée par le souffle et la prose lumineuse de George Hagen, l’auteur de La Famille Lament. Ni ses origines obscures ni son enfance passée dans les ruelles du quartier misérable de Vauxhall n’ont réussi à entamer l’optimisme de Tom Bedlam, gamin débrouillard, loyal et courageux. Une série de coups du sort, la réapparition de son comédien raté de père, l’arrivée d’un mystérieux bienfaiteur, et le destin de Tom va prendre un tour inattendu. Précipité sur les bancs du lugubre pensionnat de Hammer Hall, puis envoyé à l’école de médecine d’Edimbourg, il s’embarque pour l’Afrique du Sud, et épouse sur le pont du bateau sa fiancée, Lizzie, la future mère de ses trois tornades de filles et du petit dernier, Arthur… Des hôpitaux de campagne de la guerre des Boers aux tranchées de la Première Guerre mondiale, de secrets de famille en révélations, de vengeances en réconciliations, l’aventure familiale continue, au fil d’existences ballottées par la marche irréversible du siècle… 10/18, 17/09
Voir mon billet, ainsi que celui de  Keisha.



L’affaire de Road Hill House de Kate Summerscale
Au lendemain d’une nuit pourtant bien calme, Saville Kent, cinq ans, disparaît. Sous le choc, les habitants de cette grande demeure du Wilthshire doivent faire face à deux évidences : l’enfant a été assassiné et le meurtrier est forcément l’un d’entre eux. Aussitôt, les rumeurs vont bon train. La presse, alors en plein essor, s’en fait un large écho. L’ensemble de la nation se passionne pour l’affaire. L’enquête piétine jusqu’à ce que Jack Whicher, célèbre détective de Scotland Yard, prenne les choses en main. (10/18, 17/09)
Lu par Clochette, Antigone, Anna Blume, Loutarwen, Amanda, Joelle, Enna, Yspaddaden



Bonbon palace d’Elif Shafak
Bienvenue à Bonbon Palace ! Jadis bâti par un riche Russe pour son épouse dépressive dont le regard vide ne s’allumait plus qu’à la vue de friandises, cet immeuble d’Istanbul semblait promis à un avenir paisible… Pourtant, si l’édifice a gardé son élégance d’antan, il est aujourd’hui infesté par la vermine et les ordures, au grand dam de ses habitants. Et les coups de sang ne sont pas rares à Bonbon Palace ! Appartements après appartements, le numéro 8 de la rue Jurnal se fait le témoin des vicissitudes de ses occupants : le religieux gérant Hadji Hadji ; la desperate housewife Nadja ; la cafardeuse Maîtresse bleue ; ou encore les jumeaux coiffeurs Djemal et Djelal…. Après “La Bâtarde d’Istanbul”, Elif Shafak, conteuse hors pair, s’empare des contrastes de la société turque contemporaine pour composer une inoubliable galerie de portraits. (10/18, 17/09)
Lu par Amanda, Naina




Noir de lune
d’Alice Sebold

Dès la première ligne, Helen Knightly avoue. Il y a bien eu meurtre. Que sa mère ait été sénile et méchante ne change rien. Tout au long des vingt-quatre heures qui vont suivre, Helen louvoie entre ses souvenirs et la réalité, pour tenter de comprendre, pour tenter de survivre… Surgissent les images
d’une enfance bizarre passée auprès d’une femme belle et démente, impitoyable et fragile, qui s’immerge lentement dans la maladie pour mieux punir son mari. Nous voilà pris à notre tour au piège
de l’amour-haine qu’Helen voue à cette mère aux allures d’idole destructrice. Son angoisse devient notre angoisse : que faire du corps ? où trouver un complice ? faut-il quitter la ville ? se
tuer ? Le suspense est intolérable : on ne lâche pas Noir de lune avant le tout dernier paragraphe.
(J’ai lu, 02/09)
Lu par Chaperlipopette



Histoire de Lisey
de Stephen King
Pendant vingt-cinq ans, Lisey a partagé les secrets et les angoisses de son mari. Romancier célèbre, Scott Landon était un homme extrêmement complexe et tourmenté. Il avait tenté de lui ouvrir la
porte du lieu, à la fois terrifiant et salvateur, où il puisait son inspiration. À sa mort, désemparée, Lisey s’immerge dans les papiers laissés par Scott, s’enfonçant toujours plus loin dans les ténèbres qu’il fréquentait… Histoire de Lisey est le roman le plus personnel et le plus puissant de Stephen King. Une histoire troublante, obsessionnelle, bouleversante, mais aussi une réflexion fascinante sur les sources de la création, la tentation de la folie et le langage secret de l’amour. Un chef-d’œuvre. (Le livre de poche)
Lu par Cuné, Arsenik

Sorties Poches Aout 2009


L’Atlantique Sud de Jerome Tonnerre
Je sais, au fond, que je ne partirai plus. Jamais. Nulle part. Ainsi conserverai-je intacte ma collection de pays inexplorés. Ces lointains qui m’ont fait rêver enfant. La mort de ma mère eût été une belle occasion de partir. Dans l’Atlantique Sud, puisqu’elle m’avait fait promettre sur son lit d’agonie que ses cendres y seraient dispersées. Mais où était-ce donc, l’Atlantique Sud ? Copacabana ou Mimizan-Plage ? Je n’ai pas tenu ma promesse. La culpabilité qui m’habite aura inspiré l’écriture de ce livre : les mésaventures picaresques d’un voyageur immobile. (Le livre de poche)
Lu par Florinette, Laurent, Cathe



L’amour avant que j’oublie de Lionel trouillot

Submergé par le désir soudain de s’adresser à une inconnue aperçue dans l’assistance d’un colloque auquel il participe, un écrivain affronte la difficulté de faire, à bientôt cinquante ans, ses premiers pas sur les territoires du discours amoureux… Faute d’un “savoir-dire”, il se résout à faire par écrit à la jeune femme une déclaration en forme de récit : celui de l’expérience fondatrice qu’il vécut, à vingt ans, dans le commerce de trois “Aînés” : “l’Historien”, “l’Etranger” et Raoul. Tous les soirs, sous le grand arbre d’une cour de Port-au-Prince, entre café et rhum, ces trois réfugiés de la vie se métamorphosaient en conteurs des grands chemins pour réinventer le roman de leurs vies. Et lui, le plus jeune. que, pour moquer son innocence, les Aînés appelaient “l’Ecrivain”, observait, fasciné, la manière dont ces perdants magnifiques, amants menteurs et authentiques hommes blessés, s’arrangeaient, entre affabulation et mémoire, pour poursuivre leurs rêves ou en faire le deuil… (Babel)

Lu par Biblioblog, Papillon




La donation de Florence Noiville

« Certains revoient leur vie défiler à l’approche de la mort. D’autres dans un cabinet d’analyste.
Brusquement, c’est dans une étude de notaire que j’ai cru tout comprendre. » Ce roman est l’histoire d’une donation entre vifs – entre écorchés vifs, même –, qui ne se termine pas du tout comme
prévu. Car cette transmission ne concerne pas seulement des biens matériels. Elle met en jeu un patrimoine intérieur. Un secret de famille, enfoui, douloureux. Les maladies héréditaires de l’âme
ne sont pas exonérées de droits de succession… (Le livre de poche)

Mon billet.



La femme de l’allemand de Marie Sizun

Dans le Paris de l’après-guerre, une petite fille, Marion, vit avec sa mère, Fanny, qu’elle adore. Peu à peu, pourtant, une dissonance s’installe, faussant leur relation. Des emportements inexplicables, un silence incompréhensible à propos de ce père allemand dont Marion ne sait rien ou presque. Avec le
temps, Marion comprend que sa mère est maniaco-dépressive. Les rôles s’inversent alors. L’adolescente endosse cette raison qui, doucement, abandonne Fanny. Mais l’amour ne suffit pas pour
terrasser la folie… Marie Sizun sait dire avec émotion et pudeur l’amour qui rapproche et sépare les êtres. (Le livre de poche)

Lu par Clarabel, Amanda, Sylire, Laure, Chaperlipopette, Le bibliomane, Flora, Joelle, Librheri, Sylvie.





Mon traitre
de Sorj Chalandon

Il trahissait depuis près de vingt ans. L’Irlande qu’il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses
camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir…(Le livre de poche)

Lu par Yvon, la liseuse, Enna, Anna Blume, Sentinelle, Amanda, Fashion, Philippe, Chiffonnette


La fille des Louganis de Metin Arditi

L’abandon forcé et l’improbable quête d’une enfant née d’un inceste : sur la souffrance d’une mère, sur la vertu des amitiés, sur les péripéties du destin qui nous gouvernent par-delà le bien et le mal, Metin Arditi a composé un roman bouleversant d’empathie et de vérité. Dans la beauté solaire de son
île grecque, la jeune Pavlina aime celui qu’elle croit son cousin, Aris. Elle ignore le secret qui dévastera pour longtemps la famille : Aris est du même père qu’elle. L’enfant qu’elle aura de lui, fruit d’un inceste, sera confié à l’adoption. La Fille des Louganis raconte l’histoire de ce double arrachement, à l’île et à l’enfant. A Genève, où elle émigre, Pavlina poursuivra son existence, comme absente à elle-même, sans renoncer au rêve  – obsédant jusqu’à la folie – de retrouver un jour la fille qu’on lui a enlevée. (Babel)

Lu par Caroline (qui a également posé quelques questions à l’auteur),  Papillon, Amanda, Lilly, Keisha






Palestine de Hubert Haddad

Quelque part en Cisjordanie, entre la Ligne verte et la « ceinture de sécurité », une patrouille israélienne est assaillie par un commando palestinien. Un soldat est tué, un autre enlevé par le commando bientôt en pleine déroute… Blessé, sous le choc, l’otage perd tout repère, oublie son nom. Seul survivant, sans papiers, en vêtements civils et keffieh, le jeune homme est soigné puis adopté par deux Palestiniennes. Il sera désormais Nessim, frère de Falastin, une étudiante anorexique, et
fils d’Asmahane, la veuve d’un responsable politique abattu dans une embuscade. C’est ainsi que Nessim découvre et subit les souffrances d’une Cisjordanie occupée… Un roman bouleversant. (Le livre de poche)

Lu par Joelle, Le Bibliomane, Goelen


Les derniers indiens de Marie Hélène Lafon

” Les Santoire vivaient sur une île, ils étaient les derniers Indiens, la mère le disait chaque fois que l’on passait en voiture devant les panneaux d’information touristique du Parc régional des volcans d’Auvergne, on est les derniers Indiens. ” Les Santoire, le frère et la sœur, sont la quatrième génération. Ils ne se sont pas mariés, n’ont pas eu d’enfants. En face de chez eux, de l’autre côté de la route, prolifère la tribu des voisins qui ont le goût de devenir. Sentinelles muettes, les Santoire happent les moindres faits et gestes. Et contemplent la vie des autres. Des vrais vivants. (Folio, 27/08)
Lu par Clarabel, Valdebaz

Et mon cœur transparent de Véronique Ovaldé

Sait-on jamais avec qui l’on vit ? Lancelot ne cesse de se heurter à cette question depuis que sa femme, Irina, a été victime d’un accident qui l’a précipitée au fond de la rivière Omoko. Déjà ébranlé par sa mort, il va vivre un “Très Grand Choc Supplémentaire” en découvrant que des mystères entourent cette disparition. Un à un se dévoilent les secrets que sa femme avait pris soin de lui cacher. Dès lors, il ne lui reste qu’à mener l’enquête et élucider cette énigme : que faisait Irina, ce jour-là, à Catano, au volant d’une voiture qui ne leur appartenait pas et dont le coffre contenait des objets pour le moins suspects… Véronique Ovaldé nous entraîne dans le tourbillon de son imagination et nous offre un roman noir en trompe-l’œil. De livre en livre, elle bâtit son univers, qu’elle habite par sa fantaisie et son goût pour le merveilleux. Les histoires qu’elle raconte sont de celles que l’on ne trouve que dans les livres. (J’ai lu, 19/08)

Lu par Clarabel, Anna Blume, Clochette, Lily, Enna, Amanda, Caroline, Fashion, Philo, Antigone, Saxaoul, Papillon, Lou



Seul le silence de RJ Ellory

Joseph a douze ans lorsqu’il découvre dans son village de Géorgie le corps d’une fillette assassinée. Une des premières victimes d’une longue série de crimes. Des années plus tard, alors que l’affaire semble enfin élucidée, Joseph s’installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d’enfants se
multiplient… Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu’il met en jeu. (Le livre de poche)

Lu par Amanda, Cuné, Laure, Lucie

Julie et Julia de Julia Powell

À l’approche fatidique de la trentaine, Julie frôle la crise de nerf. Son mari, ses chats et son travail de secrétaire intérimaire l’épuisent. Armée du livre de cuisine française de sa mère, elle décide de reprendre sa vie en main. Elle cuisinera désormais chaque soir et écrira une chronique sur son blog pour raconter sa renaissance culinaire. Tiendra-t-elle ce curieux défi ? Julie Powell a longtemps été secrétaire intérimaire avant de connaître en 2004 avec son blog, où elle tenait la chronique régulière de son odyssée culinaire, un succès fulgurant. Best-seller aux États-Unis, Julie et Julia sera bientôt adapté au cinéma. (Points seuil, 27/08)
Mon billet. Lu aussi par Clarabel, Patacaisse


Le roi de Kahel de Tierno Monénembo (Prix Renaudot 2008)

Au début des années 1880, Aimé Victor Olivier, que les Peuls appelleront Yémé et qui deviendra le vicomte de
Sanderval, fonde le projet de conquérir à titre personnel le Fouta-Djalon et d’y faire passer une ligne de chemin de fer. On a presque tout oublié de lui aujourd’hui: il fut pourtant un précurseur de la colonisation de l’Afrique de l’Ouest et ses aventures faisaient le régal des gazettes de l’époque. Au cours de ses cinq voyages successifs, Sanderval parvient à gagner la confiance de l’almâmi, le chef suprême de ce royaume théocratique qu’était le pays peul, qui lui donne le plateau de Kahel et l’autorise à battre monnaie à son effigie. De ce personnage haut en couleur, Tierno Monénembo nous offre une foisonnante biographie romancée. L’épopée solitaire d’un homme, Olivier de Sanderval, qui voulut se tailler un royaume au nez et à la barbe de l’administration française… et des Anglais. (Points Seuil, 20/08)

Lu par Liss, Lapinoursinette, Lorraine




L’état des lieux
de Richard Ford

Automne 2000, New Jersey. Tandis que Thanksgiving – épreuve redoutable pour les familles recomposées – approche, et que l’élection présidentielle se profile à l’horizon, Frank doit remettre en cause les fondations sur lesquelles il a bâti son existence. Atteint d’un cancer de la prostate, quitté par sa femme Sally, il affronte la solitude et dresse l’inévitable bilan : qu’a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ? Hanté par les événements de son passé – l’échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph -, Frank tente de résister aux courants contraires du destin. Ce roman d’une puissance et d’une virtuosité exceptionnelles est le livre le plus abouti de Richard Ford. À travers ce portrait d’un agent immobilier, il nous livre sa vision de l’Amérique, à la fois généreuse et pessimiste, à la manière d’un Saul Bellow ou d’un John Updike avec Harry “Rabbit” Angstrom. Ford a inventé un personnage-miroir de l’Amérique, un antihéros ironique et lucide qu’il plonge dans une fin de siècle en plein désarroi. Un homme ordinaire, avec ses blessures et ses défauts, terriblement attachant. (Points Seuil, 20/08)
Lu par Clochette


La lamentation du prépuce de Shalom Auslander

Jeune époux et futur papa, Shalom pourrait être le plus heureux des hommes. Mais l’enfance peut commettre bien des ravages… Élevé dans la plus stricte orthodoxie juive, il en a gardé une vision très personnelle du « Tout-Puissant » et une paranoïa aiguë. Trente-cinq ans que cela dure. Trente-cinq ans
d’une relation complexe, faite d’incompréhension et de pure terreur. Alors, à l’adolescence, Shalom s’est rebellé : gavage de hot dogs, lectures pornos… Et il a attendu, tremblant, le châtiment divin. Mais rien… Aujourd’hui, la grossesse de sa femme le laisse désemparé. Partagé entre son désir d’émancipation et sa peur maladive de Dieu, le voilà confronté à l’agonisante question : quel sort doit-il réserver au prépuce de son enfant ? (Points seuil, 20/08)

Lu par Desmurmures




La princesse et le pecheur de Minh Tran Huy

Deux adolescents d’origine vietnamienne et, entre eux, comme un obstacle à l’amour, la douloureuse absence dont le pays perdu est la mémoire. Jamais un conte n’est vraiment innocent, ni tout à fait dénué de cruauté. En la personne de Nam, jeune Vietnamien depuis peu réfugié en France, la narratrice croit reconnaître le prince charmant. Ils sympathisent, se revoient, se confient, s’inventent un territoire secret. Mais quelque chose éloigne les gestes de l’amour : le beau garçon la traite comme une petite sœur. A quelque temps de là, elle accompagne ses parents au Vietnam, où ils retournent pour la première fois. Devant elle, née en France, élevée et protégée comme une fille unique, le rideau se déchire. Les
secrets affleurent, les rencontres dévoilent les tragédies qu’ont connues les siens. Que Nam a laissées derrière lui, peut-être…(Babel)

Lu par Papillon, Caroline, Lapinoursinette, Clochette, Liliba, Sybilline



*** Mise à jour du 27/08 ***



Enterrement de vie de garçon
de Christian Authier

En septembre 1984, le narrateur fait sa rentrée au lycée Toulouse-Lautrec. Il fait la connaissance d’Eric, jeune homme singulier dont la scolarité est perturbée par une grave maladie. Durant sept ans, liés par une amitié inébranlable, ils partagent tout. La disparition d’Eric marque la fin de cette époque. Vingt ans plus tard, le narrateur s’aperçoit qu’il n’en a pas fait le deuil. Premier roman. (j’ai lu)


Jour de souffrance de Catherine Millet

Véritable coup de tonnerre littéraire : La Vie sexuelle de Catherine M. révélait le regard singulier que l’auteur portait sur son corps et sur la liberté assumée de sa vie sexuelle. Aujourd’hui, elle raconte son « autre vie », celle où, de manière étrange et imprévue, elle se découvre jalouse. Elle traverse cette crise dans un élan paradoxal de jouissance douloureuse. (Points Seuil)

Le marché des amants de Christine Angot

C’est dans un salon du livre que Christine fait la connaissance de Bruno, une vedette de la chanson française, plus connue sous le nom de Doc Gynéco, dont elle tombe amoureuse. Elle est aussi très attirée par Marc, un journaliste de la presse culturelle. Un roman autobiographique sur l’amour, les préjugés et le malaise social de notre France. Un homme, noir, et une femme, blanche, tombent amoureux l’un de l’autre. Les sentiments ont la force de l’évidence mais aussi celle du défi : ils incarnent deux mondes qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas. La bourgeoisie culturelle environnante se moque de leur amour, le refuse, le nie. Et triomphera peut-être… (Points Seuil)


Peut-être une histoire d’amour de Martin Page

En rentrant chez lui, Virgile est attiré par le clignotement de la diode rouge de son répondeur. Clara lui annonce qu’elle le quitte. Mais qui est Clara ? Si être délaissé par la femme qu’il aime est habituel, être quitté, avant même le début d’une relation, par une inconnue est une première. Doit-il ignorer le message, l’effacer ? Peut-il reconquérir une femme qu’il ne connaît pas ? (Points Seuil)

Lu par Gawou, Levraoueg, Emeraude.


Fugitives d’Alice Munro

Huit nouvelles explorant les rapports entre les êtres et les moments de l’existence où un événement peut tout
faire basculer. Ces héroïnes, des années 1920 à aujourd’hui, cherchent à échapper à une vie aliénante ou au temps qui passe inexorablement. Clara vit avec Clark dans un mobile home. Lassée par sa vie et suite à un mensonge qu’elle croyait anodin, elle décide de s’enfuir. Elles fuguent. S’échappent. S’en vont voir ailleurs. Elles : des femmes comme les autres. Par usure ou par hasard, un beau matin, elles quittent le domicile familial ou conjugal, sans se retourner. En huit nouvelles, Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. Avec légèreté, avec férocité, elle traque les marques laissées par le temps et les occasions perdues. (Points Seuil)

Lu par Jules, Levraoueg, pagesapages, Sybilline




Ailleurs
de Julia Leigh

Fuyant un mari violent, Olivia quitte l’Australie avec ses deux enfants et se réfugie chez sa mère, en
France, qu’elle avait quittée des années plus tôt après un profond désaccord concernant son mariage. Elle y retrouve son frère et sa femme Sophie, qui refuse de se séparer du cadavre de leur fille mort-née, laquelle doit être enterrée dans le caveau familial. Le bras en écharpe, entourée de ses enfants et une valise à ses pieds, Olivia attend devant la grille du château familial. Sur le perron, sa mère l’accueille en silence. Marcus, son frère, les rejoint avec sa femme. Pourquoi revenir après tant d’années d’absence ? Et comment trouver refuge dans cet univers fragile où chacun tait sa douleur, retient ses mots, n’ose partager ses secrets ? (Points Seuil)

Mon billet, ainsi que ceux de Sylvie, Lily, Cathe, Papillon, Lilly, Kathel, Anna Blume, Florinette, Mango, Bellesahi, Leiloona, Chiffonnette, Lou, Lapinoursinette, Yv, Isil, Cathulu Ouf!


Sorties Poches Juin 2009



L’élégance du hérisson
de Muriel Barbery

“Je m’appelle Renée, j’ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un
immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j’ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si
conforme à l’image que l’on se fait des concierges qu’il ne viendrait à l’idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m’appelle Paloma, j’ai douze ans, j’habite
au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c’est le bocal à poissons, la vacuité et l’ineptie de l’existence adulte.
Comment est-ce que je le sais? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C’est pour ça que j’ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le
jour de mes treize ans, je me suiciderai. ” (Folio, 25 juin)
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La mère qui voulait etre femme de Maryse Wolinski

Marta, une violoniste jadis célèbre, célèbre ses quatre-vingt-dix ans. Sa fille, Cécile, prépare la fête
durant laquelle sa petite fille, Esther, va jouer un solo de violon. Le passé semble planer tel une ombre menaçante. Les trois femmes sont habitées par un lourd secret, un mensonge soupçonné par
certains, ignoré par d’autres… (Points, 11 juin).
Mon billet.


Dernière morsure d’Ariane
Fornia

Ariane Fornia, bientôt dix-huit ans, nous offre le réjouissant inventaire d’une adolescence sur laquelle
elle se retourne une dernière fois avec une surprenante maturité. Des chroniques où se reconnaîtront ses congénères et un mode d’emploi à l’usage des adultes pour décoder cette peuplade étrange
: les jeunes… Verve, humour mordant, sens de la formule, autodérision… On rit à chaque page en même temps qu’on est bluffé par le talent d’observation et le style de cette étonnante jeune
fille. Un Objet Littéraire Non Identifié, à la fois vif et romantique, sensible et percutant. (le livre de poche)
Lu par Laurence (Biblioblog), Caroline





N
ous vieillirons
ensemble
de Camille de Peretti

Dans la maison de retraite des Bégonias, en banlieue parisienne, la vie s’écoule entre joie et souffrance,
amitié et solitude, maladie et vie. Immersion insolite et bouleversante dans cet univers singulier où se croisent Josy l’auxiliaire de vie cartomancienne, Louise et ses 92 ans de souvenirs,
Robert couvant Thérèse d’un regard plein d’espoirs, Christiane l’infirmière de jour, un faux capitaine Dreyfus et ses voyages imaginaires, Geneviève, l’épouse volage qui a perdu la tête et pris
son mari pour amant…(Le livre de poche)

Lu par Lily, Cathulu,
Flora, Clochette, Anne, Lou, Michel, Le bibliomane, Arsenik, Caroline, Gambadou.






La valse lente des tortues de Katherine Pancol

Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque
désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture
dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine
semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance
à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier.
Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible
d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le
charme cache bien trop de turpitudes. Autour de l’irrésistible et discrète Joséphine, gravite une fois encore tout un monde de séducteurs, de salauds, de tricheurs et autant d’êtres bons et
généreux. Comme dans la vie. (le livre de poche)

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Du vent dans mes mollets
de Raphaelle Moussafir

L’histoire de Rachel, une petite fille espiègle de 9 ans entourée d’une institutrice humiliante, de parents
sévères et d’une copine garce. Depuis la rentrée, Rachel dort toute habillée avec son cartable. Ses parents décident de l’emmener consulter madame Trebla, une pédopsychiatre pleine de bonne
volonté. De fous rires en conflits, une exploration du monde de l’enfance. (j’ai lu, 17 juin)

Lu par Lily




Campus
de Curtis Sittenfeld

Lorsqu’elle passe les grilles d’Ault, prestigieux pensionnat privé, Lee Fiora voit son rêve se réaliser. A
quatorze ans, elle a choisi de quitter son Indiana natal pour intégrer ce vivier de l’élite américaine, niché dans les collines verdoyantes du Massachusetts. Mais, très vite, Lee comprend que
ce petit monde lisse et attrayant n’est pas accessible à tous. Et surtout pas à une jeune boursière issue de l’Amérique profonde… Dès son arrivée, l’adolescente se heurte à l’univers fermé
des vieilles familles de la côte est, à ces jeunes gens qui respectent des codes sibyllins pour le non-initié. A la fois intimidée et fascinée par ses camarades de classe, Lee devient vite une
observatrice privilégiée de leurs rites et de leurs manies… Mêlant tambour battant les rapports compliqués avec les enseignants, les grandes amitiés féminines et une initiation amoureuse
tumultueuse, les tribulations de Lee dépeignent avec drôlerie, justesse et férocité cette formidable tranche de vie que représente l’adolescence.  (Pocket, 18 juin)







Le grand santini de Pat Conroy

Au cœur des années 1960, le jeune Ben étouffe à Ravenel, petite ville de garnison de Caroline du Sud où
règnent racisme, violence et sexisme. Dans un an, l’université le délivrera de cet enfer et de la tyrannie de son père, le terrible colonel Bull Meechan. C’est lui, le « Grand Santini », pilote
de chasse et héros de guerre qui rêve d’un fils à son image et traite sa famille comme il commande ses hommes. Mais peut-on élever ses enfants comme une section de Marines ? Comme tous les
Meechan, Ben se révolte contre les humiliations et le cynisme de cet énergumène. Mais il est trop intelligent et trop sensible pour ne pas deviner, derrière la cuirasse d’autorité,
l’impuissance d’un père à exprimer sa tendresse et son amour… (Pocket, 4 juin)

Lu par Cuné



La pelouse de camomille
de Mary Wesley

L’auteur de«Rose, Sainte Nitouche»restitue dans ce roman le trouble émouvant de l’adolescence et chante le
plaisir du troisième âge, à travers une intrigue enlevée et divertissante. (j’ai lu, 17 juin)

Lu par Clarabel, Cathulu






Slam
de Nick Hornby

Sam a quinze ans. Ses passions : le skate et les filles. Son mentor, Tony Hawk, le
champion du monde de la discipline, avec lequel il communique via un poster géant punaisé au mur de sa chambre. Si ce n’était les angoisses chroniques de sa mère, son petit monde serait
parfait. Mais l’amour, c’est comme le skate : un accident est vite arrivé. Sa petite amie, la très belle et intimidante Alicia, lui annonce qu’elle est enceinte et bien décidée à garder le
bébé… Pour Sam, c’est la gamelle du siècle, le fameux “slam” que redoutent tant les skateboarders ! Entre fous rires et émotions, récit de la traversée forcée d’un adolescent dans l’âge
adulte… (10/18)

Lu par Clarabel, Enna, Armande, Emjy, Saxaoul, Yspaddaden.




Redemption Falls
de Joseph O’Connor

En 1865, au lendemain de la guerre de Sécession, les États-Unis sont un pays à la fois à construire et à
reconstruire. Une terre ouverte où chacun espère une deuxième chance. Orpheline de dix-sept ans, Eliza Duane Mooney est prête à tout pour saisir la sienne. Ancien bagnard, ancien général et
désormais gouverneur de la petite ville de Redemption Falls, James O’Keefe croit avoir épuisé ses chances. Mais l’Ouest est un tourbillon et, quand deux trajectoires s’y croisent, nul ne sait
ce qui peut advenir… Dans cette fresque puissante et virtuose, Joseph O’Connor confirme son talent incomparable pour mêler le romanesque à l’Histoire et faire résonner le destin des Nations et
celui des hommes. (10/18, 18 juin)

Lu par Sentinelle



Beijing Coma
de Ma Jian

Mai 1989. Des milliers d’étudiants occupent la place Tiananmen. De toute la Chine, des gens se joignent à
la protestation et les étudiants prennent soudainement conscience de l’influence qu’ils peuvent exercer. Parmi eux, se trouve Dai Wei. Le 4 juin, alors qu’il discute avec ses amis de la
démocratie, un soldat lui tire une balle dans la tête, le plongeant dans un coma profond… (J’ai lu, 10 juin)

Lu par La route des livres


La fin des mystères de Scarlett Thomas

Ariel Manto n’en croit pas ses yeux quand elle tombe sur un volume de La Fin des mystères dans une
librairie de livres d’occasion. Elle connaît bien son auteur, un étrange scientifique victorien, et sait que les exemplaires de cet ouvrage sont réputés introuvables… et maudits. Le livre en sa
possession, Ariel se retrouve propulsée dans une aventure mêlant foi, physique quantique, amour, mort… et tout ce qu’il advient quand on les mélange de façon imprudente. Entre Matrix, Stephen
King et Le Monde de Sophie, La Fin des mystères offre aux lecteurs une quête aussi haletante que romantique. (Points)

Lu par Clarabel, Leiloona




Le garçon dans la lune de Kate O’Riordan

Mariés depuis dix ans, Julia et Brian traversent une crise conjugale en demi-teinte. Julia s’interroge avec
causticité sur la personnalité de l’homme qu’elle a épousé. Pourquoi lui semble-t-il si souvent impassible devant certains événements de la vie quotidienne? Leur fils Sam, sept ans, est un
enfant sensible et enclin à la rêverie qui voit dans la lune un petit garçon qui pleure. Lors d’un week-end, ils quittent Londres pour rendre visite au père de Brian en Irlande. Un drame
affreux survient, qui se soldera par l’échec de leur union. Julia pourtant décide d’aller vivre chez son beau-père, un homme tyrannique. En lisant des carnets dérobés, rédigés par la mère de
Brian depuis décédée, elle ressuscite le secret qui étouffe les membres de la famille.  Dans ce roman troublant et inoubliable de sensibilité et d’amour, construit comme un suspense, Kate
O’Riordan s’impose de nouveau dans une magistrale fresque sur l’ambiguïté des sentiments et la fragilité de la nature humaine. (Folio)

Lu par Laure, La muse agitée, Yvon, Amanda, Cathulu, Tamara, Lily




De l’eau pour les éléphants de Sara Gruen

A l’époque de la Grande Dépression, ayant perdu famille et foyer, Jacob Jankowski, complètement perdu,
saute dans le premier train qui passe, celui du cirque Benzini. Il va découvrir ce monde de marginaux et de laissés-pour-compte, tomber amoureux d’une belle écuyère et s’occuper du dressage de
Rosie, une éléphante réputée indressable, avec qui il apprend à communiquer. (le livre de poche)
Mon billet, & ceux de Jules, de Joelle, & de Philippe.




Le début de la fin de Jasper Fforde

Quatorze ans après la tentative d’assassinat dont elle a été victime, la célèbre détective littéraire
Thursday Next est toujours aux prises avec la fiction : on lui a collé son alter ego en guise de stagiaire, un Excédent de Bêtise menace, et, surtout, la fin des Temps est à craindre. Tout ça
alors que son fils, le petit Friday jadis si mignon, est devenu un adolescent mollasson qui lui cause bien du souci. Pourtant la ChronoGarde cherche à tout prix à le recruter… il est selon eux
destiné à sauver la planète… pas moins de 756 fois ! Et ce n’est que le début… car un livre interactif dans lequel les lecteurs pourront tout bonnement éliminer les passages dits ennuyeux est
censé pallier la baisse vertigineuse de la lecture dans le Monde Extérieur! Les lecteurs qui prennent le pouvoir ? Thursday doit bien avouer qu’on ne lui avait encore jamais fait ce coup-là. Et
c’est à elle et à elle seule qu’il revient d’empêcher le Monde des Livres de voler en éclats… (10/18, 18 juin)
Lu par Sandrine



Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse de Louise Erdrich
Little No Horse, petite ville du Dakota du Nord. Le père Damien, prêtre centenaire, exerce son ministère auprès des Indiens d’une réserve. Il est porteur d’un lourd secret, qu’il se décide à
avouer à l’heure de la mort permettant ainsi d’éclairer le mystère d’un meurtre jamais résolu, mettant en cause soeur Leopolda, dont il a recueilli jadis la confession et que le Vatican
souhaite canoniser. Une histoire de foi, de dissimulation et de rédemption. (le livre de poche)

Lu par Yvon

Concours Katherine Pancol: des livres à gagner!



Vous etes nombreux à avoir aimé Les yeux jaunes des crocodiles de
Katherine Pancol, et vous serez sans doute ravis d’apprendre que la suite, La Valse lente des tortues sort le mois prochain en poche! A cette
occasion, Le livre de poche organise jusqu’au 12 juin un grand concours, avec à la clé un diner avec Katherine Pancol: il suffit pour participer
d’écrire un petit texte sur les raisons pour lesquelles vous aimez ses livres (cliquez sur la bannière ci-dessus pour accéder au concours).




En parallèle j’organise aussi, en partenariat avec Le livre de Poche, un
petit concours sur ce blog qui permettra  à 5 d’entre vous de gagner des livres de Katherine Pancol, “Les yeux jaunes des crocodiles” ou
La valse lente des tortues”.

Si vous souhaitez participer, rien de plus simple: il suffit de laisser un
commentaire en me précisant lequel de ces deux titres vous souhaiteriez gagner.

Tirage au sort dans quelques jours…
Bonne chance à tous!