Catégorie : Lectures

[Albums] “Zoo fermé pour travaux” et “Dans ma rue”

Après Les gratte-ciel, suite de la sélection pour le Prix des lecteurs du Festival Rue des livres, toujours sur le thème de la ville.

Zoo fermé pour travaux – Jean-François Dumont
(Editions Kaleidoscope 2012)

Un papa voulait emmener son petit garçon au zoo, mais quelle déception, il est fermé pour travaux. Sur le chemin du retour, pour rendre le sourire à Petit Pierre,  son papa va lui raconter que les animaux au chômage pendant les travaux du zoo ont été autorisés à sortir dans les rues de la ville: Cette dame qui vient de passer d’ailleurs, n’était-ce pas une girafe déguisée? A la terrasse de ce café,  voilà un pélican qui sirote une limonade, et puis un orang-outang qui fait la circulation, un zèbre qui achète des lunettes, un zébu, un morse… D’abord Petit Pierre ne croit pas son papa, mais il va progressivement se prendre au jeu et ils vont tous deux réinventer la ville.

Zoo fermé pour travaux est sans doute d’une forme plus classique que d’autres titres de cette sélection, mais c’est un très joli album, poétique et émouvant, sur la complicité entre un père et son fils.


Dans ma rue – Remi Saillard
(Editions Escabelle 2012)

Un album sans texte dans lequel on visite les différentes maisons d’une petite rue: maisons familiales, ultra-design ou cossue,  petit immeuble… A chaque fois une double page nous montre l’extérieur d’une maison, puis la double page suivante nous présente l’intérieur de cette même maison. Des petites fenêtres permettent au lecteur d’apercevoir la page suivante (soit l’intérieur de la maison, soit l’extérieur de la maison suivante donc).

Chaque personnage à l’extérieur puis à l’intérieur vaque à ses occupations, lecture ou jeu vidéo, ménage, bricolage, jardinage, cuisine, bain des enfants… Les fenêtres découpées, les passants, de petits animaux qui vont de maison en maison permettent de faire le lien entre les différentes pages et les habitations qui se succèdent, pour donner cette impression de continuité de la rue.

Un univers débordant de couleurs et de vie, un album à observer plus qu’à lire, qu’on ne se lasse pas de feuilleter encore et encore pour y découvrir à chaque fois de nouveaux détails.

Liberation de livres dans les rues de Rennes

La blogueuse Kik organise régulièrement des lâchers de livres dans les rues de Rennes, sur le principe du bookcrossing. Elle sème des livres un peu partout dans la ville, dans les cabines téléphoniques, sous les abribus, sur les bancs publics, qu’elle laisse ainsi à disposition de tous les lecteurs intéressés… Dimanche dernier j’ai donc participé (avec homme et enfant!) à cette chasse aux livres.

Kik a eu la gentillesse de laisser quelques livres dans mon quartier et de me donner quelques indices sur sa page facebook pour que je puisse les retrouver facilement.

Je suis revenue avec les 3 premiers tomes de la série Time Riders et deux albums pour ma fille, Où es tu petit dinosaure? et Splat n’aime pas la pluie.  Kik fait vraiment très bien les choses, à l’intérieur de chaque livre se trouve une petite fiche explicative (avec même un flashcode pour les geeks!) et un marque-page aux couleurs de son blog. Merci encore une fois à Kik pour ce chouette moment, j’ai beaucoup aimé participer à cette chasse dominicale (et revenir les bras chargés de livres!) Évidemment je les relâcherais dans les rues de Rennes quand je les aurais lus, pour que d’autres lecteurs puissent en profiter à leur tour.

Si vous voulez en savoir plus sur ces libérations de livres, rendez-vous sur le blog “Les lectures de Kik” et sur sa page facebook.

[Sortie Poche] Les revenants – Laura Kasischke

(A l’occasion de la sortie en poche de Les revenants de Laura Kasischke, un de mes coups de cœur 2012, je vous propose une rediff de mon billet publié il y a quelques mois)

Nicole, une jolie et brillante étudiante, est tuée dans un accident de voiture provoqué par son petit ami Craig. Malgré l’hostilité générale Craig revient l’année suivante à l’université où il est accueilli par son colocataire Perry, qui peine lui aussi à se remettre de la mort de Nicole et s’est inscrit aux cours de Mira, une enseignante spécialisée dans l’histoire des pratiques funéraires. Craig ne se souvenant de rien, les circonstances de l’accident restent assez floues, et les informations du journal local ne corroborent pas celles de l’unique témoin de l’accident, Shelly. Et si Nicole n’était pas en plus la personne charmante et délicate qu’elle paraissait être ? Bientôt des phénomènes étranges surviennent sur le campus.

C’est le 6ème livre de Laura Kasischke que je lis (après Rêves de garçons, La couronne verte,… Sous leurs airs plutôt légers, traitant de la middle-class américaine, se cachent des romans d’une profondeur insondable dans lesquels la cruauté de la nature humaine finit toujours par vous exploser en pleine face. Les revenants est un roman choral qui alternent les points de vue, avant et après l’accident, de Craig, le petit ami de Nicole, de Perry, le colocataire de Craig, de Shelly, témoin de l’accident, et de Mira, une enseignante qui se débat dans des problèmes de couple. Chacun détient une petite part de la vérité et l’histoire se construit peu à peu comme un fragile château de cartes. Laura Kasischke a un talent inégalable pour créer une atmosphère de malaise, pour perdre et perturber son lecteur. A la fois campus novel (avec une plongée du côté sombre des sororités américaines, le pendant féminin des fraternités), drame psychologique, thriller, enquête surnaturelle, Les revenants est un roman inclassable et foisonnant dont on ressort complètement étourdi. C’est un livre qui m’a souvent empêché de dormir (je suis une vraie chochotte, et tout ce qui touche au surnaturel me colle des angoisses), mais quand on referme ce roman on se dit que les vivants peuvent être parfois bien plus terrifiants que nos morts.

Editions Le livre de Poche 2013, 672 pages/

Sorties Poches Janvier 2013

Cet instant-là – Douglas Kennedy (Pocket, 3 janvier)

Écrivain new-yorkais, Thomas Neesbitt, reçoit à quelques jours d’intervalle deux courriers qui le replongent dans son passé : les papiers de son divorce après vingt ans de mariage, puis le journal de son premier amour.
1984. Parti à Berlin pour écrire, Thomas arrondit ses fins de mois en travaillant pour Radio Liberty. Il rencontre alors Petra, sa traductrice. Entre eux, naît une passion dévorante. Peu à peu, Petra lui confie son histoire et le récit de son passage à l’Ouest. Thomas est bouleversé. Rien désormais ne semble pouvoir séparer les deux amants…

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Tuer le père – Amélie Nothomb (Le livre de poche, 3 janvier)

Allez savoir ce qui se passe dans la tête d’un joueur. A. N.

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Claustria – Regis Jauffret (Points, 11 janvier)

Père de famille autrichien, Josef Fritzl séquestre et viole sa fille dans la cave familiale durant vingt-quatre ans. Sept enfants naissent de cette union incestueuse, dont trois subissent le sort de leur mère. Enfermés toute leur vie dans le sous-sol, ils ne connaissent du monde que la représentation qu’en offre le poste de télévision. Régis Jauffret décrit un drame familial, dans lequel transparaît une poignante réflexion sur les relations humaines.

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Les souvenirs de David Foenkinos (Folio, 10 janvier)

«Je voulais dire à mon grand-père que je l’aimais, mais je n’y suis pas parvenu. J’ai si souvent été en retard sur les mots que j’aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l’écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.» David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l’amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d’une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.

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Les revenants – Laura Kasischke (Le livre de poche)

Une nuit de pleine lune, Shelly est l’unique témoin d’un accident de voiture dont sont victimes deux jeunes gens. Nicole, projetée par le choc, baigne dans son sang, et Craig, blessé et en état de choc, est retrouvé errant dans la campagne. C’est du moins ce qu’on peut lire dans les journaux mais c’est une version que conteste Shelly. Un an après, Craig ne se remet toujours pas. Il ne cesse de voir Nicole partout… Serait-il possible que, trop jeune pour mourir, elle soit revenue ?

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Milarepa – Eric-Emmanuel Schmitt (Le livre de poche, 9 janvier)

Simon fait chaque nuit le même rêve dont une femme énigmatique lui livre la clef : il est la réincarnation de l’oncle de Milarepa, le célèbre ermite tibétain du XIe siècle qui vouait à son neveu une haine inexpiable. Pour sortir du cycle des renaissances, Simon doit raconter l’histoire des deux hommes, s’identifiant à eux au point de confondre leur identité à la sienne. Mais où commence le rêve, où finit le réel ? Eric-Emmanuel Schmitt, dans ce monologue qui est aussi un conte dans l’esprit du bouddhisme tibétain, poursuit son questionnement philosophique : la réalité existe-t-elle en dehors de la perception que l’on en a ?
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La tour d’arsenic – Anne Birkefeldt Ragde (10/18, 17 janvier)

Norvège : la vieille Amalie Thygesen, dite Malie, ancienne chanteuse de cabaret à la gloire éphémère, rend son dernier souffle dans une maison de retraite. Tandis que sa petite fille, Therese, plie ses bagages sur l’instant pour rejoindre le lieu des obsèques – et se laisse prendre dans un tourbillon de souvenirs drôles, tendres, émouvants, le reste de la famille chante l’heure de la libération : débarrassés de la vieille femme fantasque au caractère trop bien dessiné, les uns et les autres vont pouvoir se jeter sur les biens immobiliers et vendre les babioles qui, pour eux, ne valent pas la peine d’être gardés. Comprenant mal ce manque de compassion et de respect pour sa grand-mère, Therese va découvrir, au fil des objets qui ont fait la vie de Malie et des confidences récoltées, qui a été cette femme qu’elle croyait si bien connaître… Une femme que sa propre fille, Ruby, la mère de Malie, détestait cordialement, et que beaucoup craignaient. Comment peut-on susciter chez ses proches des sentiments aussi contradictoires ?

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L’ivresse du kangourou et autres histoires du bush – Kenneth Cook (J’ai lu, 2 janvier)

Ces quatorze nouvelles racontent les rencontres fortuites et souvent malencontreuses, qu’il est possible de faire dans le bush, notamment lorsqu’une autruche est furieuse de s’être fait voler son oeuf ou quand un kangourou se réveille avec la gueule de bois.
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Une bonne raison de se tuer – Philippe Besson (10/18)

A Los Angeles, tandis que l’Amérique s’apprête à élire un nouveau président, Laura, en proie à une résignation qui semble insurmontable, et Samuel, dévasté par la douleur et la perte, vacillent au bord du précipice, insensibles à l’effervescence de leur pays. Ils ne se connaissent pas. Leurs destins vont se croiser. Pourront-ils se sauver l’un l’autre ? L’action se déroule le 4 novembre 2008, date de l’élection de Barack Obama. A Los Angeles comme partout ailleurs, c’est une journée d’exaltation, d’espoir de renouveau et d’attente fiévreuse. Mais tandis que l’Amérique semble retenir son souffle, impatiente de connaître l’issue de ce jour historique, pour Laura et Samuel, cette journée sera la plus longue et la plus terrible de leur vie. Car aujourd’hui Samuel doit se rendre aux funérailles de son fils, Paul, qui vient de se suicider à l’âge de dix-sept ans. Et Laura, femme seule de quarante-cinq ans, serveuse dans une cafétéria, a décidé de se donner la mort le soir venu. Pour chacun d’eux, l’enjeu sera le même : comment échapper au déroulement implacable de cette journée ? Samuel pourra-t-il surmonter son chagrin, ne serait-ce que le temps de la cérémonie ? A-t-il même le droit de survivre à l’absence de celui qui n’aurait jamais dû partir avant lui ? Et quel sens donner au geste de son fils, un geste d’autant plus révoltant qu’il est inexpliqué ? Laura, elle, a mûrement réfléchi son choix. Personne ne la regrettera, ni son fils indifférent ni son ex-mari qui, lui, a su refaire sa vie. Cette dernière journée aura-t-elle un goût moins fade que toutes celles qu’elle vient de laisser derrière elle ? Un goût d’exceptionnel qui pourrait la faire changer d’avis ? Samuel et Laura ne se connaissent pas encore. Pourtant ils ont déjà beaucoup en commun. Ils vont d’ailleurs se rencontrer… au crépuscule.

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Et rester vivant – Jean-Philippe Blondel (Pocket, 3 janvier)

Le narrateur a vingt-deux ans. Il a perdu sa mère, son frère, dans un accident de voiture. L’histoire commence, il vient de perdre son père dans un accident de voiture… Seul désormais, il décide de vendre l’appartement familial et de partir avec ses deux plus proches amis : Laure et Samuel. Direction : Morro Bay, Californie. Morro Bay : une obsession nourrie depuis des années par la chanson de Lloyd Cole. La Californie : le pays mythique qui a marqué une génération. “Et rester vivant” raconte ce voyage initiatique. Entre fous rires et douleur. Découvertes, rencontres et retours sur le passe. Pour la première fois, Jean-Philippe Blondel se raconte. On retrouve sa douceur; on découvre son incroyable capacité de résistance. Et ce texte, qui fait définitivement le deuil, rend surtout un véritable hommage à la vie.

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Muse – Joseph O’Connor (10/18, 3 janvier)

Elle était pauvre, irrévérencieuse, sensuelle, très belle et rebelle à toute autorité, sauf à celle du génie et de l’amour. Elle s’appelait Molly Allgood, elle fut une comédienne célèbre et elle eut pour amant l’un des plus fameux dramaturges irlandais, John Millington Synge. C’était en 1907. Elle avait dix-neuf ans, il en avait trente-sept. Il fut son Pygmalion, elle sa muse. Ils vécurent une passion sans borne. Mais leur différence sociale et religieuse, les conventions et l’austérité de la famille Synge, leurs amis même, tout et tous s’y opposèrent. Jamais ils ne purent se marier et Molly Allgood rompit avec l’homme de sa vie qui mourut peu après, en 1909, rongé par le bacille de Koch. Quarante-cinq ans plus tard, on retrouve l’ancienne actrice, réduite à la misère et hantant les rues de Londres par un matin brumeux. Peu à peu, les souvenirs resurgissent, comme l’amour et le désir pour ce Vagabond qui ne l’aura jamais quittée… De tous les romans de Joseph O’Connor, Muse est sûrement le plus grand, en tout cas le plus intense. À chaque page, le lecteur est ébloui, bouleversé. Voilà un livre forgé de lumière et d’airain.

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Instructions pour sauver le monde – Rosa Montero (Editions Métailié poche, 10 janvier)

Quatre personnages plongés dans l’apocalypse de la modernité d’une grande cité vont voir leurs destins se croiser. Un chauffeur de taxi veuf qui ne peut pas se consoler de la mort de sa femme, un médecin sans illusions perdu dans les espaces virtuels de Second Life, une prostituée africaine accrochée à la vie que protège son totem, un petit lézard, et une vieille scientifique alcoolique et pédagogue sont les héros de ce conte philosophique sur fond d’assassinats en série, de terrorisme et de petits prodiges. En raconteuse d’histoires étranges talentueuse, Rosa -Montero nous parle des hasards et des coïncidences et écrit une histoire d’espérance, une tragicomédie entre humour et émotion. Un texte captivant qui nous montre que “la vie est belle, folle et douloureuse. Une fable pour adultes qui invite à profiter de la beauté, maîtriser la douleur et rire de cette incroyable folie”.

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Adeline Mowbray – Amelia Alderson Opie (Archi Poche, 3 janvier)

Mr Woodville, respectable propriétaire terrien, a épousé la fille d’un riche marchand de Londres, dont la dot lui a permis de rembourser de lourdes hypothèques. Peu à peu, l’homme en vient à se prendre d’affection pour sa jeune épouse.
De leur union naît une fille unique, Editha Woodville, future héritière du domaine. Chérie de ses parents, Editha grandit dans l’égoïsme, apprenant à vivre selon son caprice, ne considérant que l’utilité d’autrui. À moins qu’elle ne représente l’indépendance d’esprit d’une nouvelle de génération de femmes, dans une société patriarcale et conformiste…
Comment, devenue mère célibataire, éduquera-t-elle à son tour sa fille, Adeline, avec qui elle part vivre à Rosevalley, dans le Gloucestershire ?
Adeline Mowbray se ressent des débats de l’époque sur l’éducation des enfants, la débauche masculine et la sexualité féminine hors mariage. Mêlant satire et sentiments, Amelia Opie explore les relations mère-fille, et aborde avec franchise la question morale du désir des femmes.

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Vampire City Tome 1 – Rachel Caine (Le livre de poche jeunesse, 3 janvier)

Claire Danvers est une étudiante de génie. Ses parents l’envoient pourtant s’enterrer à Morganville, dans une université au fin fond du Texas. Très vite, elle devient le souffre-douleur de la « mafia manucurée » du campus. Claire trouve alors refuge dans la maison de ses rêves. Elle se lie bientôt d’amitié avec ses trois colocataires, Eve la gothique, Shane le rebelle et Michael, musicien prodige qui ne sort qu’après le coucher du soleil. Mais Claire n’est pas encore tirée d’affaire. Car à Morganville, certaines personnes ont les dents longues et, la nuit, les ombres sont habitées.

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Birth Marked Tome 1: Rebelle de Caragh O’Brien (Le livre de poche jeunesse, 9 janvier)

Dans le monde de Gaia, il y a les privilégiés, qui habitent derrière le mur de l’Enclave, et ceux, comme elle, qui vivent à l’extérieur. Tous les mois, la jeune fille aide sa mère, sage-femme, à donner à l’Enclave trois nouveau-nés. Mais, un soir, les parents de Gaia sont brutalement arrêtés et conduits derrière le mur. A peine ont-ils le temps de lui confier un mystérieux ruban sur lequel est brodé un étrange code.

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Comment sauver un vampire amoureux – Beth Fantaskey (Le livre de poche – 16 janvier)

Le jour où Jessica Packwood a découvert qu’elle appartenait à une famille de vampires, sa vie a changé à jamais. A présent mariée au prince Lucius Vladescu, elle doit s’imposer en tant que souveraine face à une famille de vampires aux dents longues qui ne demandent qu’à l’écarter du trône. Quand un des Anciens est retrouvé assassiné avec le pieu de Lucius, tout accuse le prince-vampire. Emprisonné dans le château, affaibli par le manque de sang, il dépérit peu à peu, laissant Jessica seule face à son destin… La suite de Comment se débarrasser d’un vampire amoureux, une comédie romantique riche en suspense et en rebondissements, qui a connu un immense succès dans le monde entier.

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Oscar Pill, Tome 1: La révélation des Médicus – Eli Anderson (J’ai lu, 9 janvier)

« Je m’appelle Oscar Pill et je ne suis pas un garçon comme les autres. Je suis un Médicus : j’ai le pouvoir extraordinaire de voyager dans n’importe quel être vivant. Comme mon père autrefois. Aujourd’hui, une menace plane sur l’humanité tout entière et j’ai été choisi pour y mettre un terme. Il me faut braver tous les dangers et rapporter un Trophée d’un endroit où je ne suis jamais allé. Un univers mystérieux qui se trouve… dans le corps humain. »

[Album] Les Gratte-Ciel – Germano Zullo & Albertine (Sélection Rue des Livres)

Tous les ans en mars se tient à Rennes le festival Rue des Livres, et cette année est organisé pour la première fois un Prix des Lecteurs catégorie Albums Jeunesse (il existe aussi une catégorie romans adultes depuis l’année dernière) sur le thème de la ville. Les lecteurs sont invités à voter pour leur album préféré jusqu’au 31 janvier dans le réseau de bibliothèques et dans certaines librairies de Rennes. Les 6 ouvrages sélectionnés sont:

“La maison en petits cubes” de Kenya Hirata et Kunio Kato
“Mon voisin” de Marie Dorléans et Guillaume Gallienne
“Dans ma rue” de Rémi Saillard
“Zoo fermé pour travaux” de Jean-François Dumont
“Les gratte-ciel” de Germano Zullo et Albertine
“Rue de l’Articho” (Collectif d’auteurs)

Sans ce Prix des lecteurs, je ne me serais sans doute jamais intéressée à l’album Les gratte-ciel de Germano Zullo et Albertine, la couverture étant un peu austère à mon goût. Et ça aurait bien dommage de passer à côté de cette jolie pépite!

A gauche, la maison d’Agenor-Agobar Poirier des Chapelles. A droite, la maison de Willigis Kittycly Junior. Les deux maisons vont grandir en parallèle, au gré des extravagances de leurs propriétaires richissimes. Les architectes “les plus chers du monde” se succèdent au chevet de ces constructions délirantes. Jardin suspendu, salle de cinéma, piscine à vagues, salle de billard, cabinet de curiosité… mais aussi tigre du Bengale, fauteuil en cuir de rhinocéros blanc, yacht ou jet de luxe, pin de 4275 ans, baignoire en bois d’ébène…

Un album en noir et blanc, tout en hauteur, qui joue beaucoup sur la mise en page: Si au début de l’album les deux maisons n’occupent que le bas de la page, elles vont s’élever progressivement jusqu’à atteindre le haut de la page. Il y a peu de texte, juste des annotations indiquant les nouvelles acquisitions des deux hommes et la fonction de leurs nombreux employés de maison. Évidemment la fin nous montrera que l’argent ne fait pas le bonheur… Un très bel album fin et original sur la folie des grandeurs!

Editions La joie de lire 2011,  38 pages.