Youscribe, c’est vous qui publiez!

Avec près de 2 millions de documents publiés, Youscribe est le premier réseau social francophone de documents numériques. Cette plateforme a été créée en janvier 2011 par Juan Pirlot de Corbion (fondateur de la librairie Chapitre.com) et offre la possibilité à chacun de partager ses écrits dans  tous les genres : roman ou livre de cuisine, rapport de stage ou plaquette d’entreprise, mode d’emploi ou livre de photos… Vous avez la possibilité de vendre ces documents ou de les mettre gratuitement à disposition des lecteurs.

Plaisir de la lecture, transmission des savoirs, Youscribe est un espace de liberté ouvert à tous, particuliers et professionnels, et se veut avant tout une communauté d’échanges et de partage, permettant aux auteurs et aux lecteurs de se rencontrer.

Pour les auteurs, quelque soit votre domaine de prédilection, Youscribe est le meilleur outil pour améliorer votre visibilité et le référencement de vos publications, et ainsi trouver de nouveaux lecteurs. La mise en ligne des documents est très simple, et le reader exportable vous permet de diffuser vos documents partout sur le web.

En tant que lecteur, Youscribe vous permet de constituer gratuitement votre bibliothèque numérique personnelle  en puisant parmi plusieurs dizaines de milliers de publications, mais aussi de participer à la vie du site en donnant votre avis,  en commentant vos lectures.

Vous trouverez sur ce site aussi bien la notice du lave-vaisselle que vous avez égarée, des modèles de CV si vous cherchez un emploi, les répliques cultes du film “Le Dîner de cons” pour  les férus de cinéma, des recettes de cuisine asiatique pour les gourmands, ou des partitions de piano pour les musiciens. Et tout ça gratuitement ou à des prix abordables. Amateurs de romans, vous pourrez aussi y découvrir le premier livre d’un inconnu (qui sera peut-être célèbre demain, vous pourrez alors vous vanter auprès de vos amis “Moi je l’ai découvert avant tout le monde sur Youscribe” !) ou des livres déjà devenus des best-sellers, puisque beaucoup de grands éditeurs comme Gallimard, Flammarion, ou les éditions du Seuil sont présents sur Youscribe.

[Album] Dans les jupes de maman – Carole Fives & Dorothée de Monfreid

Un album qui prend au pied de la lettre l’expression “dans les jupes de sa mère”. Un petit garçon ne veut pas quitter les jupes de sa maman. C’est qu’on y est bien dans ces jupes douces, soyeuses, colorées et qui sentent bons (elles sentent maman quoi!).

Les jupes sont des petits rabats que l’on peut soulever pour y découvrir les activités du petit personnage: on peut  faire plein de choses à l’abri dans une jupe de maman, danser, nager, se déplacer partout avec elle. Et même y inviter des copains comme Mathias, qui pense que vous êtes un bébé.  Mais heureusement les jupes sont équipées d’un toboggan qui permet parfois d’aller jouer à l’extérieur avec les autres enfants. Et si maman y met un peu du sien, l’enfant pourrait même rester dehors un peu plus longtemps!

C’est un joli album sur la difficulté à quitter le giron maternel et à prendre son envol, avec une chute délicieuse. J’ai beaucoup aimé le style graphique et moderne basé sur le noir, le blanc et le rouge, et le côté ludique des rabats. A glisser dans les mains des petits à partir de 3 ans et dans celles de leurs mamans poules.

Dans les jupes de maman de Dorothée de Monfreid (son blog) et Carole Fives, éditions Sarbacane 2012 /

[Beau livre] Ma première histoire de l’art – Béatrice Fontanel

Ma première histoire de l’art est un ouvrage plutôt destiné aux enfants, mais il est tellement agréable à feuilleter que les adultes s’y plongeront aussi avec plaisir pour rafraîchir un peu leurs bases! C’est un ouvrage superbe, à la fois simple d’accès et très complet, avec des illustrations de belle qualité et une mise en page claire et aérée: chaque courant ou peintre est présenté sur une double page, avec un texte concis, 3 à 5 œuvres représentatives et une fresque permettant de le situer dans le temps. Les textes sont assez courts pour ne pas effrayer le lecteur, mais ils résument bien l’essentiel à retenir.

(Pour la partie consacrée à l’impressionnisme les œuvres proposées sont par exemple Un bar aux Folies-Bergères de Manet, La Toilette de Toulouse-Lautrec, Danseuses montant un escalier de Degas et une estampe japonaise ayant influencé les impressionnistes)

Toute l’histoire de l’art est traitée en une centaine de pages. Après une rapide introduction sur l’art préhistorique, il y a 6 grandes parties:

  • Les temps antiques avec les rois de Mésopotamie, l’art Egyptien, les statues grecques et la vie à Pompéi.
  • Le Moyen âge avec les enluminures, le peintre italien Giotto, l’art courtois.
  • La Renaissance avec les peintures de guerre,  Signorelli, Botticelli, Léonard de Vinci, Michel-Ange, l’invention de la peinture à huile, Jérôme Bosh, Dürer, le portraitiste allemand Hans Holbein, le travail sur la lumière et les couleurs des peintres vénitiens, un chapitre sur Raphaël, Véronèse et Titien (les titans de la toile), Bruegel.
  • Le XVIIe & XVIIIe avec Rembrandt, la peinture hollandaise, le baroque, la peinture classique, le rococo…
  • Le XIXe siècle avec le tournant de la Révolution, Goya, les romantiques, le naturalisme, l’impressionnisme, Rodin, Gauguin et Cézanne, Van Gogh.
  • Le XXe siècle avec le fauvisme, le cubisme, Le Bauhaus, l’expressionnisme, le surréalisme, l’art abstrait, le pop art, l’art contemporain…

Bref, un livre indispensable pour initier vos enfants à l’art, j’ai particulièrement apprécié la grande place accordée aux illustrations. J’ai aussi découvert grâce à ce livre le magnifique catalogue des éditions Palette qui propose de nombreux livres d’art à destination des enfants et des adultes. Si vous cherchez un cadeau intelligent à mettre sous le sapin, je ne saurais trop vous conseiller d’aller faire un tour sur leur site.

Ma première histoire de l’art, Editions Palette 2009, 111 pages /
Merci à Babelio

[Nouvelles] L’odeur du figuier – Simonetta Greggio

Je ne suis pas d’habitude une grande adepte des nouvelles, mais je me suis laissée séduire par la promesse ensoleillée de ce recueil. Le titre est un peu trompeur, car si le figuier est bien présent dans les cinq récits, il s’agit cependant d’un fil rouge assez anecdotique, et c’est plutôt le thème de l’amour qui relie ces différentes nouvelles.

J’ai beaucoup aimé la première nouvelle, Acquascura, dans laquelle un couple de profs profite de ses vacances d’été dans le cabanon familial. Tout semble parfait, jusqu’à ce qu’une invasion de fourmis viennent enrayer la machine et mettre les nerfs à fleur de peau. Un récit étrange et envoutant, à la limite de l’absurde, qui m’a donné des frissons. La troisième nouvelle, Quand les gros seront maigres, quand les maigres seront gros est aussi un petit bijou: Un vieil homme se retrouve coincé dans l’ascenseur de son immeuble à la veille des grandes vacances. Cet homme solitaire qui se laissait bercer par sa petite routine quotidienne va soudain se retrouver seul face à lui-même dans cet espace exigu, se souvenir de sa vie, de sa femme disparue. C’est sans doute la nouvelle la plus triste du recueil, mais aussi la plus belle.

Du coup à côté de ces deux très beaux textes, les trois autres nouvelles, notamment Plus chaud que braise qui raconte la nouvelle rencontre de deux amants quadragénaires qui se sont connus à 20 ans et L’année 82, l’histoire d’une jeune femme engluée dans un chassé-croisé amoureux, m’ont parues assez fades. La toute dernière nouvelle Fiat 500 n’est pas inintéressante mais elle est malheureusement trop courte et pas assez aboutie à mon goût. Un recueil assez inégal donc mais que je vous conseille pour les deux textes que j’ai particulièrement aimés, et pour découvrir la jolie plume de cet auteur d’origine italienne.

L’odeur du figuier, le livre de poche 2012, 192 pages /

[Roman] Une place à prendre – J.K Rowling

Quand Barry Fairbrother meurt brutalement d’une rupture d’anévrisme, la petite ville de Pagford est en émoi. Non seulement parce que Barry était un homme très apprécié, mais surtout parce que son décès pourrait faire basculer l’avenir de la ville. Membre du conseil paroissial, Barry était en effet un farouche défenseur de la Cité des Champs et de la clinique de désintoxication. Ses adversaires, l’imposant épicier Howard Mollison en tête, aimeraient plutôt refiler la cité à Yarvil, une ville mitoyenne, et fermer la clinique. La place au conseil de Barry est donc hautement stratégique pour les deux clans, et l’objet de bien des convoitises. Qui en héritera? Le meilleur ami de Barry, le proviseur du lycée, qui souffre d’importants troubles psychologiques ? Le fils d’Howard, Miles, au risque de mettre en péril le couple qu’il forme avec Samantha ? Ou encore Simon, un obscur inconnu, qui voit là une opportunité de se faire de l’argent ?

Une place à prendre est le premier roman pour adultes de JK Rowling, maman de Harry Potter, et était donc l’un des livres les plus attendus de la rentrée littéraire. C’est un pavé, presque 700 pages, dont les premiers chapitres m’ont paru trop copieux, il est difficile de s’y retrouver au début dans les nombreux personnages: Les trois prétendants au poste de Barry et son farouche opposant Howard Mollison, auxquels s’ajoutent une assistante sociale fraîchement débarquée à Pagford et une femme médecin qui était le bras droit de Barry au conseil, mais aussi leurs conjoints et leurs enfants respectifs. Ouf. Sans oublier Krystal Weedon, qui était la petite protégée de Barry,  et qui devient le symbole de cette cité malfamée au coeur de toutes les tensions.

Les 200 ou 300 premières pages sont donc un peu difficiles à digérer. Et puis l’air de rien, je me suis laissée peu à peu captiver par cette chronique sociale assez sombre, mais toujours un brin décalée et moqueuse (très anglaise en fait, et vraiment j’adore cette british touch). Les personnages ne sont pas très sympathiques et tous un peu paumés, ados rebelles, femmes insatisfaites, hommes égocentriques. Issus de milieux différents, ils se ressemblent finalement plus qu’ils ne le croient, dans leur profond désir d’évasion, et les uns et les autres ont fini par m’attendrir. Une place à prendre est une lecture qui demande un peu de patience mais qui s’avère finalement très plaisante, comme une bonne série télé. Cette lecture a fait pas mal de déçus je crois, mais je fais partie du clan des convaincus!

Une place à prendre, éditions Grasset 2012, 682 pages/ (15/20)
Les avis de Sandrine, Catherine, Lystig, Chaplum, MangoNouketteEmma, Syl, Mélo, Stephie, Hérisson